
L’encours des crédits octroyés par les Systèmes financiers décentralisés (Sfd) de l'Union a augmenté de 118,4 milliards FCFA (soit +4,7%) par rapport au trimestre précédent pour s’établir à 2.656,7 milliards FCFA. Selon la Bceao qui donne l’information, en glissement annuel, il a enregistré une progression de 12,2%.
La hausse trimestrielle des crédits a été observée au Togo (+35,8 milliards FCFA, +9,9%), au Sénégal (+32,2 milliards FCFA, +4,4%), en Côte d'Ivoire (+29,3 milliards FCFA, +4,8%), au Burkina (+11,9 milliards FCFA, +3,1%), au Bénin (+6,0 milliards FCFA, +2,5%) et au Mali (+3,6 milliards FCFA, +1,9%).
En revanche, l’encours des crédits demeure inchangé à 15,0 millions FCFA en Guinée-Bissau, tandis qu’une baisse est enregistrée au Niger (-508,4 millions FCFA, -3,8%).
«Les crédits accordés par les Sfd sont constitués à 50,4% de concours à court terme. Les prêts à moyen et long termes représentent respectivement 30,9% et 18,7% du total de l’encours des crédits à fin septembre 2024. La clientèle masculine des institutions de microfinance a bénéficié de 51,0% des crédits, tandis que les femmes et les groupements ont respectivement bénéficié de 20,8% et 28,2% des concours accordés », renseigne la Bceao.
Le montant moyen des crédits octroyés par client est ressorti à 139 306 FCFA à fin septembre 2024, en hausse de 3,9% par rapport au trimestre précédent, en lien avec l’augmentation nettement plus importante des crédits (+4,7%) par rapport à celle du nombre des clients (+0,7%). En glissement annuel, un accroissement de 4,0% est noté.
L’encours des crédits octroyés par le secteur de la microfinance au 30 septembre 2024 représente 7,5% de celui des établissements de crédit de l'Union, après 7,2% au trimestre précédent.
La qualité du portefeuille de crédits des Sfd s’est détériorée au cours du troisième trimestre 2024, en raison d’une hausse de l’encours des créances en souffrance (+13,2%) plus importante que celle des crédits totaux (+4,7%).
En effet, le taux brut de dégradation du portefeuille s’est établi à 8,9% au 30 septembre 2024 contre 8,2% à fin juin 2024, pour une norme maximale de 3,0%. En glissement annuel, il est également noté une augmentation de ce taux par rapport à son niveau de septembre 2023 (7,5%).
A fin septembre 2024, 9 institutions de microfinance sont sous administration provisoire, après 8 au trimestre précédent. Ces structures sont réparties comme suit : 2 au Bénin, 1 au Burkina, 1 en Côte d’Ivoire, 1 au Mali, 2 au Niger et 2 au Togo. Un an plus tôt, le nombre de structures sous administration provisoire s’établissait à 13.
Adou Faye
La hausse trimestrielle des crédits a été observée au Togo (+35,8 milliards FCFA, +9,9%), au Sénégal (+32,2 milliards FCFA, +4,4%), en Côte d'Ivoire (+29,3 milliards FCFA, +4,8%), au Burkina (+11,9 milliards FCFA, +3,1%), au Bénin (+6,0 milliards FCFA, +2,5%) et au Mali (+3,6 milliards FCFA, +1,9%).
En revanche, l’encours des crédits demeure inchangé à 15,0 millions FCFA en Guinée-Bissau, tandis qu’une baisse est enregistrée au Niger (-508,4 millions FCFA, -3,8%).
«Les crédits accordés par les Sfd sont constitués à 50,4% de concours à court terme. Les prêts à moyen et long termes représentent respectivement 30,9% et 18,7% du total de l’encours des crédits à fin septembre 2024. La clientèle masculine des institutions de microfinance a bénéficié de 51,0% des crédits, tandis que les femmes et les groupements ont respectivement bénéficié de 20,8% et 28,2% des concours accordés », renseigne la Bceao.
Le montant moyen des crédits octroyés par client est ressorti à 139 306 FCFA à fin septembre 2024, en hausse de 3,9% par rapport au trimestre précédent, en lien avec l’augmentation nettement plus importante des crédits (+4,7%) par rapport à celle du nombre des clients (+0,7%). En glissement annuel, un accroissement de 4,0% est noté.
L’encours des crédits octroyés par le secteur de la microfinance au 30 septembre 2024 représente 7,5% de celui des établissements de crédit de l'Union, après 7,2% au trimestre précédent.
La qualité du portefeuille de crédits des Sfd s’est détériorée au cours du troisième trimestre 2024, en raison d’une hausse de l’encours des créances en souffrance (+13,2%) plus importante que celle des crédits totaux (+4,7%).
En effet, le taux brut de dégradation du portefeuille s’est établi à 8,9% au 30 septembre 2024 contre 8,2% à fin juin 2024, pour une norme maximale de 3,0%. En glissement annuel, il est également noté une augmentation de ce taux par rapport à son niveau de septembre 2023 (7,5%).
A fin septembre 2024, 9 institutions de microfinance sont sous administration provisoire, après 8 au trimestre précédent. Ces structures sont réparties comme suit : 2 au Bénin, 1 au Burkina, 1 en Côte d’Ivoire, 1 au Mali, 2 au Niger et 2 au Togo. Un an plus tôt, le nombre de structures sous administration provisoire s’établissait à 13.
Adou Faye