Le ministre sénégalais en charge de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage a montré ce lundi, 5 octobre 2024 à Dakar, « des opportunités importantes » pour les hommes d’affaires, notamment dans le secteur agricole et celui de l’élevage.
« Notre pays importe 1070 milliards de produits alimentaires. C’est 1,4 millions tonnes de riz, 860 mille tonnes de blé, 450 mille tonnes de maïs, 210 mille tonnes de sucre, plus de 200 mille tonnes d’huile et 347 mille tonnes de fruits et légumes », a indiqué Mabouba Diagne qui s’exprimait lors de la 4ème édition du Forum international sur l’entrepreneuriat (Fie) organisée par la Délégation générale du Québec à Dakar.
A l’en croire, « cela montre toutes les opportunités qu’il y a pour notre pays de créer des emplois dans le secteur agricole, dans le secteur de l’élevage et dans l’agro-industrie ». Il a indiqué dans la foulée que le Québec, étant l’un des pays les plus industrialisés au monde, a l’expertise et le capital pour accompagner le Sénégal à atteindre ses objectifs, avec sa jeunesse, les objectifs fixés notamment dans l’agro-industrie.
« Notre objectif est de créer 557 coopératives agricoles communautaires et avec les grands périmètres agricoles du Sénégal, on pourra créer des centaines de milliers d’emplois et nourrir le sénégalais », a soutenu le ministre. Il est d’avis que l’entreprenariat et le secteur privé sont vitaux car le gouvernement ne peut pas tout faire.
Avec la technologie, l’agriculture de précision, l’intelligence artificielle (Ia), Mabouba Diagne trouve qu’il y a pas mal de métiers modernes que l’on peut faire dans l’agriculture. « Comment pouvons-nous accepter que le prix du piment varie dans une année de 300 francs Cfa à 3000 francs Cfa et celui de la carotte et des oignons de 300 francs Cfa à 900 francs Cfa ? », s’est-il interrogé.
Pour lui, « cela est causé par le fait qu’on n’a pas 200 mille tonnes de stockage, des hangars frigorifiques ». Mais fait-il savoir, cela constitue une opportunité pour les hommes d’affaires, le secteur privé et la diplomatie économique.
Pour sa part, le délégué général du gouvernement du Québec à Dakar a magnifié la coopération avec le Sénégal. Iya Touré, en l’occurrence, a précisé qu’ « à la fin de ces deux jours de forum, il y aura trois jeunes entrepreneurs qui vont séjourner en incubation au Québec. « C’est une façon pour nous de démonter au peuple sénégalais et à l’Afrique qu’on dans une dynamique de gagnant-gagnant avec la formation de la jeunesse qui aura de l’impact positif », a-t-il déclaré.
M. Touré a indiqué par ailleurs qu’il y a eu plus de 250 participants au concours qui ont envoyé leurs projets et 10 ont été retenus parmi lesquels 05 vont recevoir des prix dont 03 qui iront en incubation au Québec au courant de l’année 2025.
Bassirou MBAYE
« Notre pays importe 1070 milliards de produits alimentaires. C’est 1,4 millions tonnes de riz, 860 mille tonnes de blé, 450 mille tonnes de maïs, 210 mille tonnes de sucre, plus de 200 mille tonnes d’huile et 347 mille tonnes de fruits et légumes », a indiqué Mabouba Diagne qui s’exprimait lors de la 4ème édition du Forum international sur l’entrepreneuriat (Fie) organisée par la Délégation générale du Québec à Dakar.
A l’en croire, « cela montre toutes les opportunités qu’il y a pour notre pays de créer des emplois dans le secteur agricole, dans le secteur de l’élevage et dans l’agro-industrie ». Il a indiqué dans la foulée que le Québec, étant l’un des pays les plus industrialisés au monde, a l’expertise et le capital pour accompagner le Sénégal à atteindre ses objectifs, avec sa jeunesse, les objectifs fixés notamment dans l’agro-industrie.
« Notre objectif est de créer 557 coopératives agricoles communautaires et avec les grands périmètres agricoles du Sénégal, on pourra créer des centaines de milliers d’emplois et nourrir le sénégalais », a soutenu le ministre. Il est d’avis que l’entreprenariat et le secteur privé sont vitaux car le gouvernement ne peut pas tout faire.
Avec la technologie, l’agriculture de précision, l’intelligence artificielle (Ia), Mabouba Diagne trouve qu’il y a pas mal de métiers modernes que l’on peut faire dans l’agriculture. « Comment pouvons-nous accepter que le prix du piment varie dans une année de 300 francs Cfa à 3000 francs Cfa et celui de la carotte et des oignons de 300 francs Cfa à 900 francs Cfa ? », s’est-il interrogé.
Pour lui, « cela est causé par le fait qu’on n’a pas 200 mille tonnes de stockage, des hangars frigorifiques ». Mais fait-il savoir, cela constitue une opportunité pour les hommes d’affaires, le secteur privé et la diplomatie économique.
Pour sa part, le délégué général du gouvernement du Québec à Dakar a magnifié la coopération avec le Sénégal. Iya Touré, en l’occurrence, a précisé qu’ « à la fin de ces deux jours de forum, il y aura trois jeunes entrepreneurs qui vont séjourner en incubation au Québec. « C’est une façon pour nous de démonter au peuple sénégalais et à l’Afrique qu’on dans une dynamique de gagnant-gagnant avec la formation de la jeunesse qui aura de l’impact positif », a-t-il déclaré.
M. Touré a indiqué par ailleurs qu’il y a eu plus de 250 participants au concours qui ont envoyé leurs projets et 10 ont été retenus parmi lesquels 05 vont recevoir des prix dont 03 qui iront en incubation au Québec au courant de l’année 2025.
Bassirou MBAYE