Madame Oulimata Ndiaye Diassé, Directrice de l’Agence UMOA Titres à la cérémonie d'ouverture de la 7ème édition des « Rencontres du Marché des Titres Publics (REMTP)
Chaque année, dans le cadre de sa mission promotrice de l’unique marché des Titres par adjudications de la zone UEMOA, l’agence dédiée UMOA Titres (UT) réunit les acteurs, émetteurs, investisseurs, régulateurs, institutionnels pour relever ensemble de nouveaux challenges. La 7ème édition des « Rencontres du Marché des Titres Publics (REMTP) » qui s’est ouverte le mardi 21 janvier 2025 dans la capitale ivoirienne (Abidjan), ne déroge pas à la règle. Placée sur le thème de la « Mobilisation de l’épargne intérieure : quelles exigences pour soutenir le développement du marché financier en zone UMOA ? », l’évènement a permis à Madame Oulimata Ndiaye Diassé, Directrice de l’Agence UMOA Titres, de vanter la « résilience » du marché face aux secousses auxquelles il a été confronté l’année dernière.
L’année 2024, dit-elle, « N’a pas été facile, en raison d’un contexte de marché particulièrement difficile notamment par la persistance de pressions inflationnistes, l’incidence du conflit russo-ukrainien ainsi que des tensions sécuritaires et géopolitiques dans notre zone ».
Selon Madame Diassé , « Nous avons également dû faire face à des besoins de financement croissants des émetteurs et à des tensions de liquidité sur le marché qui se sont traduits par une baisse des taux de couverture des émissions, une baisse de la durée de vie moyenne de la dette émise par nos Etats et des taux de sortie continuellement en hausse ».
Toutes choses pour dire que malgré ce contexte hostile, le marché a encore une fois prouvé sa résilience au cours de l’année. Les Etats membres de l’Union ont pu assurer le financement de leurs besoins en mobilisant sur le marché, des ressources d’un montant global de 8 127 milliards de Fcfa soit une hausse en valeur relative de 13% comparativement à l’année 2023.
Dans la répartition par Etat, on note une croissance des volumes levés pour quatre d’entre eux et quatre autres ont vu leurs volumes en décroissance du fait qu’ils ont utilisé d’autres sources de financement, même si le marché UMOA Titres demeure leur principale source en monnaie locale. Avec un encours à hauteur de 54% soit 3 543 milliards de Fcfa au cours du 4ème trimestre 2024, la Côte d’Ivoire a mobilisé plus de ressources sur le marché des titres publics que ses voisins y compris le Sénégal (19%) soit 998 milliards de FCfa dont 616 milliards de FCFA en Bons Assimilables du Trésor (BAT).
La répartition par instrument affiche une prévalence des titres courts avec une croissance de 40% (BAT) par rapport à 2023. Quant aux taux de couverture, ils ont certes baissé, mais ils demeurent au-delà de 100%, démontrant, selon Désiré Sejro Bossou, Responsable des opérations et de la promotion des titres d'État à UMOA-Titres, « Un engagement des Etats à soutenir les titres publics dans leurs efforts de mobilisation de ressources ».
En lien avec la lutte contre l’inflation et la normalisation de la politique monétaire, les rendements ont cru et sur le long terme, on assiste à une inversion de la courbe.
Concernant le stock, tout Etat confondu, l’encours global est de 17 900 milliards de FCFA soit une croissance de 23% contre 14 000 milliards de FCfa en 2023, tandis que la dynamique du marché secondaire s’illustre à travers un montant total échangé de 3 400 milliards de Fcfa contre 2 000 milliards de Fcfa en 2023.
Malick NDAW
L’année 2024, dit-elle, « N’a pas été facile, en raison d’un contexte de marché particulièrement difficile notamment par la persistance de pressions inflationnistes, l’incidence du conflit russo-ukrainien ainsi que des tensions sécuritaires et géopolitiques dans notre zone ».
Selon Madame Diassé , « Nous avons également dû faire face à des besoins de financement croissants des émetteurs et à des tensions de liquidité sur le marché qui se sont traduits par une baisse des taux de couverture des émissions, une baisse de la durée de vie moyenne de la dette émise par nos Etats et des taux de sortie continuellement en hausse ».
Toutes choses pour dire que malgré ce contexte hostile, le marché a encore une fois prouvé sa résilience au cours de l’année. Les Etats membres de l’Union ont pu assurer le financement de leurs besoins en mobilisant sur le marché, des ressources d’un montant global de 8 127 milliards de Fcfa soit une hausse en valeur relative de 13% comparativement à l’année 2023.
Dans la répartition par Etat, on note une croissance des volumes levés pour quatre d’entre eux et quatre autres ont vu leurs volumes en décroissance du fait qu’ils ont utilisé d’autres sources de financement, même si le marché UMOA Titres demeure leur principale source en monnaie locale. Avec un encours à hauteur de 54% soit 3 543 milliards de Fcfa au cours du 4ème trimestre 2024, la Côte d’Ivoire a mobilisé plus de ressources sur le marché des titres publics que ses voisins y compris le Sénégal (19%) soit 998 milliards de FCfa dont 616 milliards de FCFA en Bons Assimilables du Trésor (BAT).
La répartition par instrument affiche une prévalence des titres courts avec une croissance de 40% (BAT) par rapport à 2023. Quant aux taux de couverture, ils ont certes baissé, mais ils demeurent au-delà de 100%, démontrant, selon Désiré Sejro Bossou, Responsable des opérations et de la promotion des titres d'État à UMOA-Titres, « Un engagement des Etats à soutenir les titres publics dans leurs efforts de mobilisation de ressources ».
En lien avec la lutte contre l’inflation et la normalisation de la politique monétaire, les rendements ont cru et sur le long terme, on assiste à une inversion de la courbe.
Concernant le stock, tout Etat confondu, l’encours global est de 17 900 milliards de FCFA soit une croissance de 23% contre 14 000 milliards de FCfa en 2023, tandis que la dynamique du marché secondaire s’illustre à travers un montant total échangé de 3 400 milliards de Fcfa contre 2 000 milliards de Fcfa en 2023.
Malick NDAW