Cette année, la Conférence aborde toute une série de questions, dont la violence au travail, les femmes au travail, le dialogue social, l’application des normes et la coopération pour le développement.
La Conférence internationale du Travail (CIT) définit la politique générale de l’OIT et se réunit une fois par an à Genève, en Suisse. Ce « parlement mondial du travail » rassemble chaque année plus de 5.000 délégués gouvernementaux, travailleurs et employeurs, en provenance des 187 Etats membres de l’Organisation.
Cette année, le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder, a exhorté les délégués de la CIT à faire preuve d’un « esprit de tripartisme, de compromis et de consensus » pour affronter les défis du monde du travail. Un esprit renouvelé de tripartisme (gouvernements, employeurs et employés) qui est une « condition préalable à la réussite de la Conférence et de l’OIT », a dit le Directeur général au Palais des Nations.
Faisant référence à une « nouvelle brutalité » dans le monde, il a exprimé une conviction forte : « notre Organisation et notre Conférence doivent être un rempart contre cette contagion, par leur conduite-même et par les résultats qu’elles obtiennent ». Dans ce contexte, a-t-il ajouté, la discussion de la Conférence sur le dialogue social arrive à point nommé et sera l’occasion d’en faire un instrument efficace pour aborder les transformations en cours dans le monde du travail.
Concernant la violence et le harcèlement au travail, le Directeur général a appelé les délégués à ouvrir « la voie pour garantir des lieux de travail totalement exempts de violence et de harcèlement »
Soulignant la nécessité de lutter contre toutes les formes de violence et de harcèlement au travail, y compris le harcèlement sexuel – qui a été mis en pleine lumière sur la scène par la campagne Me Too –, il a invité les délégués à produire des résultats qui fassent vraiment changer les choses. « Notre réponse à cet appel de plus en plus insistant à agir doit être Us Too », a-t-il affirmé.
Pendant la Conférence, une commission composée de représentants des travailleurs, des employeurs et des gouvernements tiendra une première discussion sur de possibles nouvelles normes pour lutter contre la violence et le harcèlement au travail.
M. Ryder a présenté son rapport sur « L'initiative sur les femmes au travail: un nouvel élan pour l'égalité » qui prône des mesures innovantes pour combler l’écart persistant entre hommes et femmes.
Concernant le rapport annuel sur « La situation des travailleurs des territoires arabes occupés », ce dernier ne rapporte guère d’évolutions positives mais il souligne la probabilité que l’action de l’OIT permette une amélioration de la situation des travailleurs sur place.
Au cours de sa 107e session, la CIT va discuter de la coopération pour le développement de l’OIT dans le contexte de la réforme des Nations Unies. La Commission de l’application des normes de la Conférence va traiter de la situation des droits des travailleurs dans le monde entier et discuter de l’étude d’ensemble concernant les instruments relatifs au temps de travail qui reflète l’expérience des Etats membres.
Le 1er juin, Juan Manuel Santos, Président de Colombie et lauréat du prix Nobel de la paix, s’adressera à la Conférence. Le Premier ministre d’Iraq, Haider al-Abadi, et les Présidents de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, et d’Irlande, Michael D. Higgins, s’adresseront également à la Conférence pendant le Sommet.
Le 7 juin, un Sommet de haut niveau sur le monde du travail sera consacré au rôle de l’emploi et du travail décent pour assurer la paix et la stabilité dans les pays émergeant de crises, de conflits ou de catastrophes.
Un.org
La Conférence internationale du Travail (CIT) définit la politique générale de l’OIT et se réunit une fois par an à Genève, en Suisse. Ce « parlement mondial du travail » rassemble chaque année plus de 5.000 délégués gouvernementaux, travailleurs et employeurs, en provenance des 187 Etats membres de l’Organisation.
Cette année, le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder, a exhorté les délégués de la CIT à faire preuve d’un « esprit de tripartisme, de compromis et de consensus » pour affronter les défis du monde du travail. Un esprit renouvelé de tripartisme (gouvernements, employeurs et employés) qui est une « condition préalable à la réussite de la Conférence et de l’OIT », a dit le Directeur général au Palais des Nations.
S’ériger en rempart contre la « nouvelle brutalité » dans le monde
A l'ouverture de la CIT, M. Ryder a évoqué des difficultés grandissantes pour la coopération internationale dans le cadre du multilatéralisme.Faisant référence à une « nouvelle brutalité » dans le monde, il a exprimé une conviction forte : « notre Organisation et notre Conférence doivent être un rempart contre cette contagion, par leur conduite-même et par les résultats qu’elles obtiennent ». Dans ce contexte, a-t-il ajouté, la discussion de la Conférence sur le dialogue social arrive à point nommé et sera l’occasion d’en faire un instrument efficace pour aborder les transformations en cours dans le monde du travail.
Concernant la violence et le harcèlement au travail, le Directeur général a appelé les délégués à ouvrir « la voie pour garantir des lieux de travail totalement exempts de violence et de harcèlement »
Soulignant la nécessité de lutter contre toutes les formes de violence et de harcèlement au travail, y compris le harcèlement sexuel – qui a été mis en pleine lumière sur la scène par la campagne Me Too –, il a invité les délégués à produire des résultats qui fassent vraiment changer les choses. « Notre réponse à cet appel de plus en plus insistant à agir doit être Us Too », a-t-il affirmé.
Pendant la Conférence, une commission composée de représentants des travailleurs, des employeurs et des gouvernements tiendra une première discussion sur de possibles nouvelles normes pour lutter contre la violence et le harcèlement au travail.
M. Ryder a présenté son rapport sur « L'initiative sur les femmes au travail: un nouvel élan pour l'égalité » qui prône des mesures innovantes pour combler l’écart persistant entre hommes et femmes.
Concernant le rapport annuel sur « La situation des travailleurs des territoires arabes occupés », ce dernier ne rapporte guère d’évolutions positives mais il souligne la probabilité que l’action de l’OIT permette une amélioration de la situation des travailleurs sur place.
« L’avenir du travail, c’est aussi l’avenir de l’OIT »
Se projetant vers l’année prochaine, M. Ryder a annoncé qu’un important rapport serait publié par la Commission mondiale sur l’avenir du travail en début d’année, ajoutant: « l’avenir du travail, c’est aussi l’avenir de l’OIT ».Au cours de sa 107e session, la CIT va discuter de la coopération pour le développement de l’OIT dans le contexte de la réforme des Nations Unies. La Commission de l’application des normes de la Conférence va traiter de la situation des droits des travailleurs dans le monde entier et discuter de l’étude d’ensemble concernant les instruments relatifs au temps de travail qui reflète l’expérience des Etats membres.
Le 1er juin, Juan Manuel Santos, Président de Colombie et lauréat du prix Nobel de la paix, s’adressera à la Conférence. Le Premier ministre d’Iraq, Haider al-Abadi, et les Présidents de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadéra, et d’Irlande, Michael D. Higgins, s’adresseront également à la Conférence pendant le Sommet.
Le 7 juin, un Sommet de haut niveau sur le monde du travail sera consacré au rôle de l’emploi et du travail décent pour assurer la paix et la stabilité dans les pays émergeant de crises, de conflits ou de catastrophes.
Un.org