Le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) du Sénégal a signé, jeudi, à Dakar, une convention de partenariat avec la société chinoise Sinohydro en vue de la réalisation de ce que les nouvelles autorités appellent la ‘’première autoroute de l’eau’’ qui vise à faciliter l’accès des populations de Dakar, Thiès, Mbour et Touba à une eau potable à des coûts abordables.
Le montage et le financement du projet sont confiés au Fonsis. L’ouvrage doit être réalisé d’ici à 2028, si on en croit la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones), Abdoul Niang pour qui le projet ambitionne d’approvisionner de ‘’manière correcte’’ en eau les populations des villes de Touba, Mbour, Dakar et Thiès,
Le secrétaire d’État en charge des coopératives et de l’encadrement paysan a souligné que la ‘’première autoroute de l’eau’’ compte ‘’améliorer l’accès à l’eau potable, rendre l’agriculture sénégalaise plus productive et résiliente, dans un contexte de changement climatique’’.
Une fois réalisé, ce projet permettra de diversifier et de moderniser l’agriculture, de ‘’soutenir la sécurité alimentaire’’, a-t-il confié dans la foulée.
Selon le Directeur général Babacar Gning du Fonsis, ‘’Sinohydro a été sélectionnée pour avoir présenté une offre de financement compétitive’’, en plus de son ‘’engagement à assurer une exécution rapide du projet, dans les meilleurs délais, à recourir à la main-d’œuvre locale lors de sa matérialisation, si l’État du Sénégal confirme les études de faisabilité’’. Celle filiale de PowerChina est chargée de réaliser un ‘’pipeline de 250 kilomètres’’, d’après le directeur général du Fonsis.
L’entreprise a été choisie sur la base d’un processus transparent, a fait savoir le ministre en charge de l’hydraulique et de l’assainissement. Cheikh Tidiane Dièye, a ajouté que ‘’c’est la seule entreprise qui répondait à l’intégralité des critères’’ définis par les autorités sénégalaises pour la réalisation de ce projet.
Le ministre a expliqué dans le même sillage que « des phases supplémentaires sont déjà en préparation pour couvrir d’autres zones stratégiques ». Il a donné l’exemple du ‘’champ captant de Malem Odar qui devrait fournir de l’eau aux grandes villes du bassin arachidier, incluant Kaffrine, Kaolack, Fatick, Gossas, et Diourbel’’.
Il a assuré que cette eau ne sera plus simplement acheminée vers les centres urbains, mais également les zones traversées par les canalisations principales seront approvisionnées comme le veut le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce qui est, selon le ministre, une approche qui marque une rupture avec les pratiques actuelles.
Bassirou MBAYE
Le montage et le financement du projet sont confiés au Fonsis. L’ouvrage doit être réalisé d’ici à 2028, si on en croit la Société nationale des eaux du Sénégal (Sones), Abdoul Niang pour qui le projet ambitionne d’approvisionner de ‘’manière correcte’’ en eau les populations des villes de Touba, Mbour, Dakar et Thiès,
Le secrétaire d’État en charge des coopératives et de l’encadrement paysan a souligné que la ‘’première autoroute de l’eau’’ compte ‘’améliorer l’accès à l’eau potable, rendre l’agriculture sénégalaise plus productive et résiliente, dans un contexte de changement climatique’’.
Une fois réalisé, ce projet permettra de diversifier et de moderniser l’agriculture, de ‘’soutenir la sécurité alimentaire’’, a-t-il confié dans la foulée.
Selon le Directeur général Babacar Gning du Fonsis, ‘’Sinohydro a été sélectionnée pour avoir présenté une offre de financement compétitive’’, en plus de son ‘’engagement à assurer une exécution rapide du projet, dans les meilleurs délais, à recourir à la main-d’œuvre locale lors de sa matérialisation, si l’État du Sénégal confirme les études de faisabilité’’. Celle filiale de PowerChina est chargée de réaliser un ‘’pipeline de 250 kilomètres’’, d’après le directeur général du Fonsis.
L’entreprise a été choisie sur la base d’un processus transparent, a fait savoir le ministre en charge de l’hydraulique et de l’assainissement. Cheikh Tidiane Dièye, a ajouté que ‘’c’est la seule entreprise qui répondait à l’intégralité des critères’’ définis par les autorités sénégalaises pour la réalisation de ce projet.
Le ministre a expliqué dans le même sillage que « des phases supplémentaires sont déjà en préparation pour couvrir d’autres zones stratégiques ». Il a donné l’exemple du ‘’champ captant de Malem Odar qui devrait fournir de l’eau aux grandes villes du bassin arachidier, incluant Kaffrine, Kaolack, Fatick, Gossas, et Diourbel’’.
Il a assuré que cette eau ne sera plus simplement acheminée vers les centres urbains, mais également les zones traversées par les canalisations principales seront approvisionnées comme le veut le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce qui est, selon le ministre, une approche qui marque une rupture avec les pratiques actuelles.
Bassirou MBAYE