Selon, l’OMM, il est urgent d'améliorer la prévision, la gestion et l'utilisation des ressources en eau, face à une aggravation du stress hydrique et de la pollution et à une multiplication des phénomènes dangereux tels que les inondations.
L'objectif de l’HydroConférence est d'établir une structure mieux organisée sur laquelle la communauté internationale pourra s'appuyer pour favoriser le développement durable, la prévention des catastrophes et l'adaptation au changement climatique.
« Selon les estimations, en 2050, au moins une personne sur quatre habitera dans un pays victime de pénuries d'eau douce chroniques ou récurrentes. Le coût des inondations est estimé à 120 milliards de dollars par année et les sécheresses sont capables de freiner la croissance économique. Par conséquent, il importe que la gestion durable des ressources en eau figure aux premiers rangs de nos priorités », a déclaré Harry Lins, Président de la Commission d'hydrologie de l'OMM.
Mais, selon lui, il est impossible de gérer ce que l'on ne peut pas mesurer. « Nous devons compter sur des services hydrologiques solides pour pouvoir prendre des décisions en connaissance de cause. Or de fortes pressions s'exercent sur les systèmes de surveillance hydrologique et de collecte de données sur lesquels reposent ces services vitaux pour la société », a-t-il souligné. « Il faut faire face à ces défis sans plus tarder ».
« La croissance démographique, l'urbanisation et la pollution mettent à rude épreuve les approvisionnements en eau. Les conditions météorologiques sont toujours plus extrêmes et plus imprévisibles en raison du changement climatique ; parallèlement, la fonte des glaciers et la pénétration d'eau salée dans les réserves d'eau douce laisse présager des difficultés pour les générations à venir », a indiqué le Secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas.
« La sécheresse et les inondations sont des manifestations concrètes de la pénurie et de l'excès d'eau. Pour mettre en œuvre des stratégies de parade efficaces, il faut absolument disposer de données et de modèles permettant d'évaluer la fréquence et l'ampleur des phénomènes extrêmes. De même, il est impossible d'évaluer les progrès accomplis par rapport aux objectifs fixés, par exemple une utilisation plus rationnelle de l'eau, si l'on ne surveille pas les eaux de surface, les eaux souterraines et les réservoirs », a-t-il ajouté.
L'OMM organise l'HydroConférence en partenariat avec d'autres organisations internationales. Cette conférence compte parmi les premiers événements organisés à l'occasion de la Décennie internationale d'action sur le thème « L'eau et le développement durable » (2018-2028).
Un.org
L'objectif de l’HydroConférence est d'établir une structure mieux organisée sur laquelle la communauté internationale pourra s'appuyer pour favoriser le développement durable, la prévention des catastrophes et l'adaptation au changement climatique.
« Selon les estimations, en 2050, au moins une personne sur quatre habitera dans un pays victime de pénuries d'eau douce chroniques ou récurrentes. Le coût des inondations est estimé à 120 milliards de dollars par année et les sécheresses sont capables de freiner la croissance économique. Par conséquent, il importe que la gestion durable des ressources en eau figure aux premiers rangs de nos priorités », a déclaré Harry Lins, Président de la Commission d'hydrologie de l'OMM.
Mais, selon lui, il est impossible de gérer ce que l'on ne peut pas mesurer. « Nous devons compter sur des services hydrologiques solides pour pouvoir prendre des décisions en connaissance de cause. Or de fortes pressions s'exercent sur les systèmes de surveillance hydrologique et de collecte de données sur lesquels reposent ces services vitaux pour la société », a-t-il souligné. « Il faut faire face à ces défis sans plus tarder ».
Croissance démographique, urbanisation et pollution ont un impact sur l'eau
La Commission d'hydrologie de l'OMM est chargée de renforcer les services tout au long de la chaîne de valeur ajoutée associée aux ressources en eau : collecte de données sur l'eau, partage des informations recueillies, surveillance et prévision hydrologiques, et services d'alerte précoce aux crues et à la sécheresse.« La croissance démographique, l'urbanisation et la pollution mettent à rude épreuve les approvisionnements en eau. Les conditions météorologiques sont toujours plus extrêmes et plus imprévisibles en raison du changement climatique ; parallèlement, la fonte des glaciers et la pénétration d'eau salée dans les réserves d'eau douce laisse présager des difficultés pour les générations à venir », a indiqué le Secrétaire général de l'OMM, Petteri Taalas.
« La sécheresse et les inondations sont des manifestations concrètes de la pénurie et de l'excès d'eau. Pour mettre en œuvre des stratégies de parade efficaces, il faut absolument disposer de données et de modèles permettant d'évaluer la fréquence et l'ampleur des phénomènes extrêmes. De même, il est impossible d'évaluer les progrès accomplis par rapport aux objectifs fixés, par exemple une utilisation plus rationnelle de l'eau, si l'on ne surveille pas les eaux de surface, les eaux souterraines et les réservoirs », a-t-il ajouté.
L'OMM organise l'HydroConférence en partenariat avec d'autres organisations internationales. Cette conférence compte parmi les premiers événements organisés à l'occasion de la Décennie internationale d'action sur le thème « L'eau et le développement durable » (2018-2028).
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