CCNUCC Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, prend la parole lors de la réunion de haut niveau sur la protection du climat à la COP25 - la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique organisée à Madrid
« Comme nous l'avons vu lors du Sommet Action Climat en septembre (à New York), la détermination affichée par les chefs d'entreprise et les dirigeants du monde de la finance offre un espoir possible », a déclaré M. Guterres lors d’une réunion organisée par le Pacte mondial des Nations Unies dans le cadre de la COP25.
Le Pacte mondial est une initiative des Nations Unies destinée à encourager les entreprises du monde entier à adopter des politiques durables et socialement responsables.
« Quand des entreprises se détournent des combustibles fossiles, elles aident à envoyer des signaux pour intensifier massivement les solutions innovantes », a souligné le chef de l’ONU. « Alors que nous remercions ces dirigeants, nous avons besoin de toute urgence que d’autres nous rejoignent pour passer à la vitesse supérieure ».
Il s’est dit encouragé par le fait que 170 grandes entreprises se sont déjà engagées à fixer des objectifs scientifiques et vérifiables de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre alignés sur l’objectif de limiter la hausse de la température moyenne mondiale à 1,5 degré Celsius par rapport au niveau préindustriel.
« En intensifiant et en fixant des objectifs fondés sur la science, ces entreprises ouvrent la voie à de nouvelles façons de faire des affaires et entraînent des changements systémiques dans l'ensemble de l'économie mondiale », s’est félicité M. Guterres. « Elles envoient également un signal clair aux consommateurs, aux investisseurs et aux gouvernements ».
« Dans le même temps, la communauté financière démontre de plus en plus son engagement envers les opportunités d'une économie verte. Des investisseurs qui gèrent près de 4.000 milliards de dollars d'actifs se sont engagés à convertir leurs portefeuilles d'investissement à zéro émission nette d'ici 2050 à travers l’Alliance des propriétaires d’actifs pour zéro émission nette, réunie par l'ONU », a-t-il souligné.
Mais António Guterres a rappelé que le monde des affaires et de la finance et la société civile ne peuvent agir seuls et ont besoin que les gouvernements accroissent leurs efforts.
« Je vous invite, dirigeants du secteur privé et de la société civile, à mettre vos gouvernements au défi de saisir cette occasion pour définir clairement leurs politiques de développement économique qui permettront à vos entreprises d'investir de manière décisive dans un avenir à zéro émission nette », a-t-il dit.
Selon lui, il y a encore trop d'obstacles bureaucratiques et réglementaires, notamment des subventions aux combustibles fossiles et de nombreuses mesures gouvernementales qui ralentissent l'engagement du secteur privé en faveur de l'action climatique.
Lors d’un autre événement de haut niveau sur l’action mondiale pour le climat mercredi à Madrid, le Secrétaire général de l’ONU a rappelé que les Etats qui ont signé l’Accord de Paris en 2015 ont pris des engagements pour 2020.
« Les 12 prochains mois seront donc cruciaux », a déclaré M. Guterres. « Nous avons besoin de plus d'ambition, de solidarité et d'urgence ».
Un.org
Le Pacte mondial est une initiative des Nations Unies destinée à encourager les entreprises du monde entier à adopter des politiques durables et socialement responsables.
« Quand des entreprises se détournent des combustibles fossiles, elles aident à envoyer des signaux pour intensifier massivement les solutions innovantes », a souligné le chef de l’ONU. « Alors que nous remercions ces dirigeants, nous avons besoin de toute urgence que d’autres nous rejoignent pour passer à la vitesse supérieure ».
Une approche transformatrice
Selon le Secrétaire général, il est nécessaire d’adopter une approche transformatrice de l’économie, des finances, du commerce et de l’industrie.Il s’est dit encouragé par le fait que 170 grandes entreprises se sont déjà engagées à fixer des objectifs scientifiques et vérifiables de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre alignés sur l’objectif de limiter la hausse de la température moyenne mondiale à 1,5 degré Celsius par rapport au niveau préindustriel.
« En intensifiant et en fixant des objectifs fondés sur la science, ces entreprises ouvrent la voie à de nouvelles façons de faire des affaires et entraînent des changements systémiques dans l'ensemble de l'économie mondiale », s’est félicité M. Guterres. « Elles envoient également un signal clair aux consommateurs, aux investisseurs et aux gouvernements ».
« Dans le même temps, la communauté financière démontre de plus en plus son engagement envers les opportunités d'une économie verte. Des investisseurs qui gèrent près de 4.000 milliards de dollars d'actifs se sont engagés à convertir leurs portefeuilles d'investissement à zéro émission nette d'ici 2050 à travers l’Alliance des propriétaires d’actifs pour zéro émission nette, réunie par l'ONU », a-t-il souligné.
Mais António Guterres a rappelé que le monde des affaires et de la finance et la société civile ne peuvent agir seuls et ont besoin que les gouvernements accroissent leurs efforts.
« Je vous invite, dirigeants du secteur privé et de la société civile, à mettre vos gouvernements au défi de saisir cette occasion pour définir clairement leurs politiques de développement économique qui permettront à vos entreprises d'investir de manière décisive dans un avenir à zéro émission nette », a-t-il dit.
Selon lui, il y a encore trop d'obstacles bureaucratiques et réglementaires, notamment des subventions aux combustibles fossiles et de nombreuses mesures gouvernementales qui ralentissent l'engagement du secteur privé en faveur de l'action climatique.
Lors d’un autre événement de haut niveau sur l’action mondiale pour le climat mercredi à Madrid, le Secrétaire général de l’ONU a rappelé que les Etats qui ont signé l’Accord de Paris en 2015 ont pris des engagements pour 2020.
« Les 12 prochains mois seront donc cruciaux », a déclaré M. Guterres. « Nous avons besoin de plus d'ambition, de solidarité et d'urgence ».
Un.org