Actuellement, la Cea confie que le coût économique des catastrophes liées au climat en Afrique est considérable, avec un fardeau financier annuel estimé entre 7 et 15 milliards de dollars américains, un chiffre qui devrait augmenter considérablement et atteindre potentiellement 50 milliards de dollars américains par an d'ici 2030.
Dans l’édition 2025 de son ‘’Rapport économique sur l’Afrique’’, la commission souligne dans la foulée que ces coûts croissants épuiseront davantage les ressources qui pourraient autrement être consacrées au développement économique et à la réduction de la pauvreté.
L'instabilité des marchés mondiaux des matières premières, induite par le changement climatique, pose des risques supplémentaires aux économies africaines, fortement dépendantes des exportations de produits agricoles, de minéraux et d'autres ressources naturelles.
Les fluctuations des prix des matières premières, provoquées par les sécheresses, les inondations et autres phénomènes météorologiques extrêmes, peuvent entraîner une instabilité économique, réduire les recettes publiques et accroître la vulnérabilité.
Plus de 110 millions de personnes touchées sur le continent
En 2022, le rapport de la Cea rappelle que les aléas météorologiques, climatiques et hydriques ont directement touché plus de 110 millions de personnes sur le continent, entraînant des pertes économiques dépassant 8,5 milliards de dollars.
Sur 5 000 décès, il ressort du rapport que 48 % étaient liés à la sécheresse et 43 % aux inondations. Cependant, il est précisé que le bilan réel est probablement bien plus élevé en raison de la sous-déclaration des cas.
Par ailleurs, le document renseigne que le coût des dommages aux infrastructures liés au climat pourrait atteindre 4 milliards de dollars par an d’ici 2030, si des mesures d’adaptation ne sont pas mises en œuvre.
De tels dommages pèseraient non seulement sur les budgets nationaux, mais freineraient également le développement économique et la croissance, en particulier dans les régions en urbanisation rapide.
Bassirou MBAYE
Dans l’édition 2025 de son ‘’Rapport économique sur l’Afrique’’, la commission souligne dans la foulée que ces coûts croissants épuiseront davantage les ressources qui pourraient autrement être consacrées au développement économique et à la réduction de la pauvreté.
L'instabilité des marchés mondiaux des matières premières, induite par le changement climatique, pose des risques supplémentaires aux économies africaines, fortement dépendantes des exportations de produits agricoles, de minéraux et d'autres ressources naturelles.
Les fluctuations des prix des matières premières, provoquées par les sécheresses, les inondations et autres phénomènes météorologiques extrêmes, peuvent entraîner une instabilité économique, réduire les recettes publiques et accroître la vulnérabilité.
Plus de 110 millions de personnes touchées sur le continent
En 2022, le rapport de la Cea rappelle que les aléas météorologiques, climatiques et hydriques ont directement touché plus de 110 millions de personnes sur le continent, entraînant des pertes économiques dépassant 8,5 milliards de dollars.
Sur 5 000 décès, il ressort du rapport que 48 % étaient liés à la sécheresse et 43 % aux inondations. Cependant, il est précisé que le bilan réel est probablement bien plus élevé en raison de la sous-déclaration des cas.
Par ailleurs, le document renseigne que le coût des dommages aux infrastructures liés au climat pourrait atteindre 4 milliards de dollars par an d’ici 2030, si des mesures d’adaptation ne sont pas mises en œuvre.
De tels dommages pèseraient non seulement sur les budgets nationaux, mais freineraient également le développement économique et la croissance, en particulier dans les régions en urbanisation rapide.
Bassirou MBAYE