« Le gouvernement sénégalais a pour objectif la transformation structurelle de son agriculture par l’atteinte, dans les meilleurs délais, d’une sécurité alimentaire durable », a d ‘emblée précisé le ministre sénégalais de l’Agriculture et de l’équipement rural. A cet effet, M. Pape Abdoulaye Seck a posé la question de savoir ce que signifie le projet « Nourrir l’Afrique » de la BAD, avant d’y répondre. Selon lui, la réussite de cette initiative passe les préalables suivants.
« Il nous faut une mutualisation des interventions à l’échelle du continent, d’une synergie des efforts, des intelligences et des moyens, en vue d’une amélioration des capacités productrices des économies africaines. » Cela passe, selon lui, par une compréhension de l’indépendance alimentaire, qui constitue la plus grande des indépendances pour un Etat, une région, un continent, parce qu’elle est corrélée à la dignité des peuples.
Parmi ces préalables, le ministre sénégalais de l‘Agriculture et de l’équipement rural, cite la maitrise de l’eau, qui permet d’étaler la production agricole dans le temps et l‘espace. Pour ce qui est de la productivité, M. Seck lance un appel pour mettre à la disposition du monde rural des facteurs de production de qualité respectant les itinéraires techniques. Le renforcement du foncier par une logique de création de marchés fonciers ruraux, aptes à lutter contre les formes d’accaparement des terres africaines, en défaveur des producteurs du continent.
La formation, l’information et le soutien aux exploitations familiales jouent également un rôle important. « Car, sans exploitations familiales fortes, formées, informées et soutenues, il sera difficile voire impossible de parler d’agriculture durable », a averti le ministre, qui appelle également à une appropriation des innovations technologiques pour un changement de la physionomie l’agriculture africaine. Dans cette logique, le secteur privé doit être associé, mais en cohabitant et en développant des synergies avec les exploitations familiales.
« La promotion de l’emploi des jeunes, des femmes et des personnes vivant avec des handicaps physiques, doit figurer en bonne place des priorités pour favoriser un partage équitable des dividendes de l’agriculture », a soutenu le ministre. Il n’oublie pas la mie en place d’infrastructures de base et de transformation des produits agricoles. « Sans cela, a-t-il dit, les pertes post-récoltes continueront de connaître une hausse. » Elles se situent, actuellement, entre 25 et 40 % des récoltes sur le continent. Dans un contexte de changement climatique, la restauration et l’amélioration de la fertilité des sols doivent également être de mise, en plus de l’assainissement de l’environnement de la production et de la commercialisation. Pour ce dernier point, M. Seck en appelle à un investissement massif.
Amadou BA
« Il nous faut une mutualisation des interventions à l’échelle du continent, d’une synergie des efforts, des intelligences et des moyens, en vue d’une amélioration des capacités productrices des économies africaines. » Cela passe, selon lui, par une compréhension de l’indépendance alimentaire, qui constitue la plus grande des indépendances pour un Etat, une région, un continent, parce qu’elle est corrélée à la dignité des peuples.
Parmi ces préalables, le ministre sénégalais de l‘Agriculture et de l’équipement rural, cite la maitrise de l’eau, qui permet d’étaler la production agricole dans le temps et l‘espace. Pour ce qui est de la productivité, M. Seck lance un appel pour mettre à la disposition du monde rural des facteurs de production de qualité respectant les itinéraires techniques. Le renforcement du foncier par une logique de création de marchés fonciers ruraux, aptes à lutter contre les formes d’accaparement des terres africaines, en défaveur des producteurs du continent.
La formation, l’information et le soutien aux exploitations familiales jouent également un rôle important. « Car, sans exploitations familiales fortes, formées, informées et soutenues, il sera difficile voire impossible de parler d’agriculture durable », a averti le ministre, qui appelle également à une appropriation des innovations technologiques pour un changement de la physionomie l’agriculture africaine. Dans cette logique, le secteur privé doit être associé, mais en cohabitant et en développant des synergies avec les exploitations familiales.
« La promotion de l’emploi des jeunes, des femmes et des personnes vivant avec des handicaps physiques, doit figurer en bonne place des priorités pour favoriser un partage équitable des dividendes de l’agriculture », a soutenu le ministre. Il n’oublie pas la mie en place d’infrastructures de base et de transformation des produits agricoles. « Sans cela, a-t-il dit, les pertes post-récoltes continueront de connaître une hausse. » Elles se situent, actuellement, entre 25 et 40 % des récoltes sur le continent. Dans un contexte de changement climatique, la restauration et l’amélioration de la fertilité des sols doivent également être de mise, en plus de l’assainissement de l’environnement de la production et de la commercialisation. Pour ce dernier point, M. Seck en appelle à un investissement massif.
Amadou BA