« Alors qu’il ne reste qu’à peine dix ans pour arriver à 2030, nous sommes encore bien loin d’atteindre l’Objectif de développement durable 7 (Odd7) qui vise l’accès universel à l’énergie ». Ceci ressort du rapport intitulé « Perspectives énergétiques des populations pauvres 2019 » de l’Ong Practical action.
En effet, cette structure qui procédait hier au lancement dudit rapport, trouve que malgré quelques progrès, des obstacles perdurent. Car, explique-t-elle, les approches de planification et d’approvisionnement classiques ne parviennent toujours pas à atteindre les populations pauvres en raison de leurs revenus, de leur éloignement ou d’une discrimination sociale.
Selon le rapport de Practical action, « le manque de progrès en matière de cuisson propre reste un obstacle majeur pour atteindre un accès universel à l’énergie en 2030 ». Le document ajoute dans la foulée que si la part de la population mondiale ayant accès à des combustibles et des technologies de cuisson propres a atteint 61% en 2017, il y a encore environ 3 milliards de personnes qui en sont privées d’accès.
La cuisson propre, dit la structure, reçoit rarement beaucoup d’attention politique et les enquêtes qu’elle a menées montrent que dans les communautés, les populations elles-aussi, accordent également moins de priorité à la cuisson propre par rapport aux autres aspects de l’accès à l’énergie. Les raisons à l’origine de cet état de fait sont complexes mais toutefois l’Ong cite un manque de sensibilisation aux impacts sanitaires de la cuisson avec des combustibles polluants et la valeur moindre qui attachée au travail des femmes telle que la collecte et la coupe de bois de chauffe ainsi que la confection de repas.
Par conséquent, « il est donc impératif qu’un accent soit mis sur la cuisson propre lors des débats sur la planification énergétique tout en veillant à son intégration effective dans les stratégies d’électrification. Il faut aussi, et de toute urgence, davantage de moyens financiers », recommande enfin Practical action.
Bassirou MBAYE
En effet, cette structure qui procédait hier au lancement dudit rapport, trouve que malgré quelques progrès, des obstacles perdurent. Car, explique-t-elle, les approches de planification et d’approvisionnement classiques ne parviennent toujours pas à atteindre les populations pauvres en raison de leurs revenus, de leur éloignement ou d’une discrimination sociale.
Selon le rapport de Practical action, « le manque de progrès en matière de cuisson propre reste un obstacle majeur pour atteindre un accès universel à l’énergie en 2030 ». Le document ajoute dans la foulée que si la part de la population mondiale ayant accès à des combustibles et des technologies de cuisson propres a atteint 61% en 2017, il y a encore environ 3 milliards de personnes qui en sont privées d’accès.
La cuisson propre, dit la structure, reçoit rarement beaucoup d’attention politique et les enquêtes qu’elle a menées montrent que dans les communautés, les populations elles-aussi, accordent également moins de priorité à la cuisson propre par rapport aux autres aspects de l’accès à l’énergie. Les raisons à l’origine de cet état de fait sont complexes mais toutefois l’Ong cite un manque de sensibilisation aux impacts sanitaires de la cuisson avec des combustibles polluants et la valeur moindre qui attachée au travail des femmes telle que la collecte et la coupe de bois de chauffe ainsi que la confection de repas.
Par conséquent, « il est donc impératif qu’un accent soit mis sur la cuisson propre lors des débats sur la planification énergétique tout en veillant à son intégration effective dans les stratégies d’électrification. Il faut aussi, et de toute urgence, davantage de moyens financiers », recommande enfin Practical action.
Bassirou MBAYE