chroniques
Le sommet ministériel sur l’AGOA se tiendra à Addis-Abeba, la Capitale éthiopienne les 12 et 13 Août prochains, a annoncé un responsable du commerce des Etats-Unis, lors d’un media briefing, à l’ambassade américaine du Sénégal. Promulguée en 2000, la Loi sur la Croissance et les Opportunités en Afrique (AGOA), a permis à 39 pays africains admissibles d’exporter la plupart de leurs produits en franchise de douane aux Etats-Unis. Le commerce s’est révélé être un puissant moteur de croissance. C’est pourquoi, le thème du Forum 2013 de l’AGOA est intitulé « la Transformation durable grâce au Commerce et à la Technologie », indique le communiqué que l’ambassade des Etats-Unis à soumis à la presse. Ce rapport renseigne qu’en 2012, « les pays admissibles ont exporté près de 35 milliards de dollars de produits vers les Etats-Unis», dans le cadre de l’AGOA et des dispositions du Système généralisé enregistré de préférences (SGP). Aussi, les exportations, hors pétrole, vers les Etats-Unis en provenance de l’Afrique subsaharienne se sont élevées à « 4,7 milliards de dollars en 2012, soit une hausse de 250 % depuis la promulgation de l’AGOA », lit-on dans le document. Ainsi, depuis le début du programme, « les exportations effectuées ont enregistré une hausse de plus de 300% ».
Par ailleurs, il convient de souligner que les femmes figurent parmi les principaux bénéficiaires de l’AGOA. Le programme pour l’entrepreneuriat féminin en Afrique (AWEP), lancé par le département d’Etat en 2010 a permis « à un réseau d’entreprises dirigées par des femmes d’exporter vers les Etats-Unis », renseigne le document. Actuellement, on dénombre 152 membres répartis dans 48 pays. « Les entrepreneurs de l’AWEP ont joué un rôle primordial pour faire en sorte que les questions liées au genre soient en considération », décrit le rapport.
Par ailleurs, il est indiqué que l’AGOA soutient « l’intégration économique régionale et fournit des incitations aux pays africains ». Ceci dans le but de les permettre « à optimiser leur climat d’investissement, de réduire la corruption, de respecter les droits de l’homme et l’Etat de droit, mais aussi, d’améliorer leurs infrastructures et d’harmoniser leurs normes commerciales pour qu’ils deviennent plus compétitifs sur le marché mondial ». Selon le rapport, le gouvernement d’Obama veut travailler avec le congrès pour proroger l’AGOA au-delà de son échéance actuelle en 2015. Le Forum 2013 sur l’AGOA saluera les progrès enregistrés, et contribuera à ouvrir la voie à la prorogation de l’AGOA pour que davantage d’Africains puissent profiter des possibilités d’exporter vers les Etats-Unis. Ainsi, lors du Forum, des ministres des pays ayant bénéficié de l’AGOA et de hauts responsables américains entameront un dialogue sur l’avenir de la coopération commerciale et économique entre les Etats-Unis et l’Afrique.
Pour rappel, l’AGOA vise à promouvoir le développement économique et à accélérer l’intégration des économies africaines au système commercial mondial. Elle constitue un cadre permettant aux gouvernements, au secteur privé et à la société civile de collaborer, afin de renforcer les capacités d’échanges commerciaux et d’étendre les relations commerciales entre les Etats-Unis et l’Afrique. En prévision du sommet ministériel d’Addis-Abeba, des évènements consacrés au secteur privé et à la société civile auront lieu les 10 et 11 Août.
Amy Diallo
Par ailleurs, il convient de souligner que les femmes figurent parmi les principaux bénéficiaires de l’AGOA. Le programme pour l’entrepreneuriat féminin en Afrique (AWEP), lancé par le département d’Etat en 2010 a permis « à un réseau d’entreprises dirigées par des femmes d’exporter vers les Etats-Unis », renseigne le document. Actuellement, on dénombre 152 membres répartis dans 48 pays. « Les entrepreneurs de l’AWEP ont joué un rôle primordial pour faire en sorte que les questions liées au genre soient en considération », décrit le rapport.
Par ailleurs, il est indiqué que l’AGOA soutient « l’intégration économique régionale et fournit des incitations aux pays africains ». Ceci dans le but de les permettre « à optimiser leur climat d’investissement, de réduire la corruption, de respecter les droits de l’homme et l’Etat de droit, mais aussi, d’améliorer leurs infrastructures et d’harmoniser leurs normes commerciales pour qu’ils deviennent plus compétitifs sur le marché mondial ». Selon le rapport, le gouvernement d’Obama veut travailler avec le congrès pour proroger l’AGOA au-delà de son échéance actuelle en 2015. Le Forum 2013 sur l’AGOA saluera les progrès enregistrés, et contribuera à ouvrir la voie à la prorogation de l’AGOA pour que davantage d’Africains puissent profiter des possibilités d’exporter vers les Etats-Unis. Ainsi, lors du Forum, des ministres des pays ayant bénéficié de l’AGOA et de hauts responsables américains entameront un dialogue sur l’avenir de la coopération commerciale et économique entre les Etats-Unis et l’Afrique.
Pour rappel, l’AGOA vise à promouvoir le développement économique et à accélérer l’intégration des économies africaines au système commercial mondial. Elle constitue un cadre permettant aux gouvernements, au secteur privé et à la société civile de collaborer, afin de renforcer les capacités d’échanges commerciaux et d’étendre les relations commerciales entre les Etats-Unis et l’Afrique. En prévision du sommet ministériel d’Addis-Abeba, des évènements consacrés au secteur privé et à la société civile auront lieu les 10 et 11 Août.
Amy Diallo
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