« Ce don du Fonds fiduciaire RWSSI entend renforcer la résistance au virus Ébola dans les pays touchés par l'épidémie en améliorant durablement l’alimentation en l'eau et l'assainissement pour les populations les plus vulnérables », estime-t-on au niveau de la BAD. Le don est ainsi appelé à jouer un rôle de catalyseur pour mieux répondre aux épidémies.
La propagation sans précédent du virus Ébola en 2014 s’était avérée étroitement liée au manque de capacités et de ressources, insuffisantes pour répondre rapidement et efficacement à l'épidémie. Les différents épicentres de l'épidémie dans les trois pays affectés sont situés dans des zones frontalières rurales reculées, où les taux de couverture en eau potable et en assainissement sont très bas. « Au Libéria, signale la BAD, plus de 50 % des 656 établissements de santé que compte le pays sont dépourvus d'eau ou d'assainissement dans leurs locaux ». Quant à la Sierra Leone, ce sont 3 000 écoles qui en sont privés alors qu’en Guinée, 29 % des ménages en milieu rural n’ont aucun accès à des sanitaires.
« Dans son soutien à la relance post-Ébola, le Fonds fiduciaire RWSSI démontre une fois de plus sa volonté d’asseoir un développement durable en privilégiant les plus démunis », relève la BAD.
Celle-ci affirme en outre que renforcer les capacités et sensibiliser au rôle de l'eau et de l'assainissement afin d’empêcher la propagation des maladies sont au cœur du programme RWSSI post-Ébola. L'objectif est de veiller à ce que les communautés rurales soient formées pour gérer et entretenir elles-mêmes les installations d'eau et d'assainissement, et qu’elles soient sensibilisées aux avantages sanitaires et économiques : réduction des maladies transmises par l'eau, moins de temps consacré aux corvées d'eau et moins d'argent dépensé en soins de santé. Les femmes et les enfants devraient être les premiers bénéficiaires de l'amélioration de l’alimentation en l'eau et de l'assainissement.
El Hadj Diakhaté
La propagation sans précédent du virus Ébola en 2014 s’était avérée étroitement liée au manque de capacités et de ressources, insuffisantes pour répondre rapidement et efficacement à l'épidémie. Les différents épicentres de l'épidémie dans les trois pays affectés sont situés dans des zones frontalières rurales reculées, où les taux de couverture en eau potable et en assainissement sont très bas. « Au Libéria, signale la BAD, plus de 50 % des 656 établissements de santé que compte le pays sont dépourvus d'eau ou d'assainissement dans leurs locaux ». Quant à la Sierra Leone, ce sont 3 000 écoles qui en sont privés alors qu’en Guinée, 29 % des ménages en milieu rural n’ont aucun accès à des sanitaires.
« Dans son soutien à la relance post-Ébola, le Fonds fiduciaire RWSSI démontre une fois de plus sa volonté d’asseoir un développement durable en privilégiant les plus démunis », relève la BAD.
Celle-ci affirme en outre que renforcer les capacités et sensibiliser au rôle de l'eau et de l'assainissement afin d’empêcher la propagation des maladies sont au cœur du programme RWSSI post-Ébola. L'objectif est de veiller à ce que les communautés rurales soient formées pour gérer et entretenir elles-mêmes les installations d'eau et d'assainissement, et qu’elles soient sensibilisées aux avantages sanitaires et économiques : réduction des maladies transmises par l'eau, moins de temps consacré aux corvées d'eau et moins d'argent dépensé en soins de santé. Les femmes et les enfants devraient être les premiers bénéficiaires de l'amélioration de l’alimentation en l'eau et de l'assainissement.
El Hadj Diakhaté