Cet investissement représenterait à peine 0,1% des dépenses nationales actuelles consacrées à la santé dans les pays à revenu faible ou intermédiaire touchés pour la période 2015-2030, a précisé l'OMS dans un nouveau rapport.
Les maladies tropicales négligées, qui sévissent en particulier dans les populations défavorisées, peuvent entraîner la cécité, des préjudices esthétiques, des handicaps irréversibles voire le décès, rappelle ce rapport intitulé « Investir pour réduire l'impact mondial des maladies tropicales négligées ».
Selon la Directrice générale de l'OMS, le Dr Margaret Chan, « une augmentation des investissements de la part des gouvernements nationaux peut permettre de soulager la misère humaine, de répartir plus équitablement les profits et de libérer les masses condamnées depuis longtemps à la pauvreté ».
Des progrès ont été accomplis ces dernières années, principalement grâce à l'élargissement des interventions de lutte en faveur des plus pauvres. En 2012, par exemple, 800 millions de personnes ont bénéficié d'un traitement pour au moins une maladie tropicale négligée.
En 2014, 126 cas de dracunculose (maladie du ver de Guinée) seulement ont été notifiés, contre près de 1800 en 2010 et 3,5 millions au milieu des années 1980. Si les efforts et les investissements se poursuivent, cette maladie pourra être éradiquée.
Le rapport souligne que les pays doivent prendre des engagements budgétaires fermes et durables s'ils veulent atteindre les cibles fixées par l'OMS et progresser plus vite.
Les auteurs du rapport estiment qu'un investissement annuel de 2,9 milliards de dollars jusqu'en 2020 est nécessaire pour atteindre les objectifs fixés. Pour les dix années suivantes (2021-2030), les investissements nécessaires tomberont à 1,6 milliard par an. Les investissements annuels continueront à baisser au fur et à mesure que les maladies reculeront ou seront éliminées.
L'investissement total est donc de 34 milliards de dollars sur 16 ans, compte non tenu des dons de médicaments et des autres contributions en nature.
Face au changement climatique, les pays doivent être mieux armés pour anticiper et relever les nouveaux défis en termes d'écologie et de gestion des vecteurs. Les maladies transmises par les insectes se propagent en raison d'une urbanisation rapide et anarchique, des mouvements de population et des modifications de l'environnement. Ainsi, la dengue sévit désormais dans plus de 150 pays.
« Certaines des maladies tropicales négligées ne sont plus exclusivement tropicales », dit le Directeur du Département Lutte contre les maladies tropicales négligées de l'OMS, le Dr Dirk Engels.
« Le potentiel de propagation est un argument solide de plus pour consentir les investissements nécessaires - tout en mettant l'accent sur la recherche-développement - afin de maîtriser l'ensemble de ces maladies et d'en éliminer le plus possible le plus vite possible ».
UN NEWS/Allafrica.com
Les maladies tropicales négligées, qui sévissent en particulier dans les populations défavorisées, peuvent entraîner la cécité, des préjudices esthétiques, des handicaps irréversibles voire le décès, rappelle ce rapport intitulé « Investir pour réduire l'impact mondial des maladies tropicales négligées ».
Selon la Directrice générale de l'OMS, le Dr Margaret Chan, « une augmentation des investissements de la part des gouvernements nationaux peut permettre de soulager la misère humaine, de répartir plus équitablement les profits et de libérer les masses condamnées depuis longtemps à la pauvreté ».
Des progrès ont été accomplis ces dernières années, principalement grâce à l'élargissement des interventions de lutte en faveur des plus pauvres. En 2012, par exemple, 800 millions de personnes ont bénéficié d'un traitement pour au moins une maladie tropicale négligée.
En 2014, 126 cas de dracunculose (maladie du ver de Guinée) seulement ont été notifiés, contre près de 1800 en 2010 et 3,5 millions au milieu des années 1980. Si les efforts et les investissements se poursuivent, cette maladie pourra être éradiquée.
Le rapport souligne que les pays doivent prendre des engagements budgétaires fermes et durables s'ils veulent atteindre les cibles fixées par l'OMS et progresser plus vite.
Les auteurs du rapport estiment qu'un investissement annuel de 2,9 milliards de dollars jusqu'en 2020 est nécessaire pour atteindre les objectifs fixés. Pour les dix années suivantes (2021-2030), les investissements nécessaires tomberont à 1,6 milliard par an. Les investissements annuels continueront à baisser au fur et à mesure que les maladies reculeront ou seront éliminées.
L'investissement total est donc de 34 milliards de dollars sur 16 ans, compte non tenu des dons de médicaments et des autres contributions en nature.
Face au changement climatique, les pays doivent être mieux armés pour anticiper et relever les nouveaux défis en termes d'écologie et de gestion des vecteurs. Les maladies transmises par les insectes se propagent en raison d'une urbanisation rapide et anarchique, des mouvements de population et des modifications de l'environnement. Ainsi, la dengue sévit désormais dans plus de 150 pays.
« Certaines des maladies tropicales négligées ne sont plus exclusivement tropicales », dit le Directeur du Département Lutte contre les maladies tropicales négligées de l'OMS, le Dr Dirk Engels.
« Le potentiel de propagation est un argument solide de plus pour consentir les investissements nécessaires - tout en mettant l'accent sur la recherche-développement - afin de maîtriser l'ensemble de ces maladies et d'en éliminer le plus possible le plus vite possible ».
UN NEWS/Allafrica.com