Ce rebond a porté la croissance annuelle du PIB à 6,1% et a conduit à une révision à la hausse des prévisions de croissance pour 2018 et 2019. Un ensemble de facteurs, dont une demande d’investissement modérée, un taux de change plus compétitif, des prix plus élevés pour les exportations de matières premières et une expansion continue des exportations non traditionnelles, ont contribué à réduire le déficit du compte courant de la balance des paiements à 7% du PIB en 2017, contre 15% en 2016. Cela a permis à la Banque Nationale du Rwanda de constituer des réserves de change permettant de couvrir 4,2 mois d’importation, contre 4 mois en 2016. En 2017, la dette publique du Rwanda a continué d'augmenter pour s’établir à 48% du PIB. Toutefois, le risque de surendettement externe reste faible. La Banque Mondiale prévoit une accélération de la croissance du PIB à 7,2% en 2018 et à 7,5% en 2019.
Amadou Idrissa Dia
Amadou Idrissa Dia