La pollution tant intérieure qu'atmosphérique contribue à la mort de 7 millions de personnes par an, indique l'OMS dans un rapport rendu public à son siège à Genève. Outre les liens clairement établis entre la pollution et les maladies respiratoires, notamment les infections, les nouvelles constatations révèlent un lien plus étroit entre la pollution et les accidents cérébraux vasculaires et maladies cardiaques dus au rétrécissement artériel.
« Les risques dus à la pollution de l'air sont désormais plus importants qu'on ne le pensait, en particulier en ce qui concerne les cardiopathies et les accidents vasculaires cérébraux. Peu de risques ont un impact supérieur sur la santé mondiale à l'heure actuelle que la pollution de l'air », a dit la docteure Maria Neira, directrice du Département OMS Santé publique.
La grisaille qui couvre un panorama urbain est l'une des images les plus souvent associées à la pollution de l'air, mais la pollution à l'intérieur des habitations est tout aussi dangereuse, sinon plus, selon les nouvelles observations. La pollution de l'air intérieur due à la cuisson sur des réchauds à charbon, à bois ou à combustibles de la biomasse est liée à 4,3 millions de décès - soit plus de la moitié du total des décès prématurés par an.
Près de 3 milliards de personnes vivent dans des habitations où les aliments sont cuits sur des réchauds à combustibles de la biomasse, lesquels dégagent non seulement du carbone mais aussi d'autres toxines qui peuvent contribuer à une insuffisance pondérale à la naissance et à la pneumonie chez les jeunes enfants. La nouvelle analyse découle d'une meilleure compréhension des risques sanitaires de la pollution dans des habitations où il y a des appareils à flamme nue.
« Les données factuelles indiquent la nécessité d'une action concertée pour rendre l'air que nous respirons plus propre », a souligné la docteure Maria Neira.
C'est à quoi vise l'Alliance mondiale pour des fours propres qui a été fondée en 2010 par des agences du gouvernement des États-Unis et quelque 20 autres partenaires. L'organisation, gérée par la Fondation des Nations unies, vise à convertir 100 millions d'habitations à des méthodes de cuisson plus propres d'ici 2020 avec l'appui du gouvernement, du milieu des affaires et d'institutions partenaires dans le monde entier.
L'Agence des États-Unis pour la protection de l'environnement (EPA) mène un effort parallèle pour évaluer les technologies de fours propres afin de guider les améliorations futures. Dans le cadre de ces travaux, l'EPA examine aussi l'exposition à la pollution et son incidence sur la santé.
« Les femmes et les enfants pauvres paient un lourd tribut à la pollution de l'air intérieur, car ils passent plus de temps à la maison à respirer les fumées et la suie que dégagent les fourneaux à bois ou à charbon mal ventilés », a dit la docteure Flavia Bustreo, sous-directrice générale de l'OMS chargée de la santé de la famille, de la femme et de l'enfant.
Réduire les émissions de suie est l'un des objectifs principaux de la Coalition pour le climat et l'air pur, fondée en 2011 par les États-Unis et cinq pays partenaires. Aujourd'hui, elle se compose de 37 gouvernements, de l'Union européenne et de plus de 40 organisations non gouvernementales et internationales, œuvrant tous pour lutter contre les polluants à courte durée de vie. Les réductions des émissions de carbone noir, de méthane et de plusieurs autres gaz peuvent avoir un effet disproportionné sur le ralentissement du réchauffement atmosphérique, ont montré les recherches.
La coalition note un certain nombre de progrès accomplis au cours de ses deux premières années, notamment la création du Partenariat sur le pétrole et le gaz méthane qui travaille avec des sociétés énergétiques multinationales pour s'attaquer aux émissions de méthane. La coalition a également lancé et financé une initiative pour réduire la combustion à ciel ouvert des déchets agricoles et les émissions de méthane à partir d'effluents d'élevage.
Au niveau national, les États-Unis ont pris de nouvelles mesures pour réduire les émissions provenant de véhicules à moteur. De nouvelles normes, annoncées début mars par l'EPA, exigent des fabricants d'automobiles qu'ils construisent des voitures à émissions d'échappement réduites : ils doivent viser une réduction de 25 % des émissions d'ici 2030. L'EPA prévoit que cette mesure préviendra des milliers de décès prématurés et d'infections respiratoires dus à la pollution de l'air et qu'elle réduira les dépenses sur les soins de santé.
« Les risques dus à la pollution de l'air sont désormais plus importants qu'on ne le pensait, en particulier en ce qui concerne les cardiopathies et les accidents vasculaires cérébraux. Peu de risques ont un impact supérieur sur la santé mondiale à l'heure actuelle que la pollution de l'air », a dit la docteure Maria Neira, directrice du Département OMS Santé publique.
La grisaille qui couvre un panorama urbain est l'une des images les plus souvent associées à la pollution de l'air, mais la pollution à l'intérieur des habitations est tout aussi dangereuse, sinon plus, selon les nouvelles observations. La pollution de l'air intérieur due à la cuisson sur des réchauds à charbon, à bois ou à combustibles de la biomasse est liée à 4,3 millions de décès - soit plus de la moitié du total des décès prématurés par an.
Près de 3 milliards de personnes vivent dans des habitations où les aliments sont cuits sur des réchauds à combustibles de la biomasse, lesquels dégagent non seulement du carbone mais aussi d'autres toxines qui peuvent contribuer à une insuffisance pondérale à la naissance et à la pneumonie chez les jeunes enfants. La nouvelle analyse découle d'une meilleure compréhension des risques sanitaires de la pollution dans des habitations où il y a des appareils à flamme nue.
« Les données factuelles indiquent la nécessité d'une action concertée pour rendre l'air que nous respirons plus propre », a souligné la docteure Maria Neira.
C'est à quoi vise l'Alliance mondiale pour des fours propres qui a été fondée en 2010 par des agences du gouvernement des États-Unis et quelque 20 autres partenaires. L'organisation, gérée par la Fondation des Nations unies, vise à convertir 100 millions d'habitations à des méthodes de cuisson plus propres d'ici 2020 avec l'appui du gouvernement, du milieu des affaires et d'institutions partenaires dans le monde entier.
L'Agence des États-Unis pour la protection de l'environnement (EPA) mène un effort parallèle pour évaluer les technologies de fours propres afin de guider les améliorations futures. Dans le cadre de ces travaux, l'EPA examine aussi l'exposition à la pollution et son incidence sur la santé.
« Les femmes et les enfants pauvres paient un lourd tribut à la pollution de l'air intérieur, car ils passent plus de temps à la maison à respirer les fumées et la suie que dégagent les fourneaux à bois ou à charbon mal ventilés », a dit la docteure Flavia Bustreo, sous-directrice générale de l'OMS chargée de la santé de la famille, de la femme et de l'enfant.
Réduire les émissions de suie est l'un des objectifs principaux de la Coalition pour le climat et l'air pur, fondée en 2011 par les États-Unis et cinq pays partenaires. Aujourd'hui, elle se compose de 37 gouvernements, de l'Union européenne et de plus de 40 organisations non gouvernementales et internationales, œuvrant tous pour lutter contre les polluants à courte durée de vie. Les réductions des émissions de carbone noir, de méthane et de plusieurs autres gaz peuvent avoir un effet disproportionné sur le ralentissement du réchauffement atmosphérique, ont montré les recherches.
La coalition note un certain nombre de progrès accomplis au cours de ses deux premières années, notamment la création du Partenariat sur le pétrole et le gaz méthane qui travaille avec des sociétés énergétiques multinationales pour s'attaquer aux émissions de méthane. La coalition a également lancé et financé une initiative pour réduire la combustion à ciel ouvert des déchets agricoles et les émissions de méthane à partir d'effluents d'élevage.
Au niveau national, les États-Unis ont pris de nouvelles mesures pour réduire les émissions provenant de véhicules à moteur. De nouvelles normes, annoncées début mars par l'EPA, exigent des fabricants d'automobiles qu'ils construisent des voitures à émissions d'échappement réduites : ils doivent viser une réduction de 25 % des émissions d'ici 2030. L'EPA prévoit que cette mesure préviendra des milliers de décès prématurés et d'infections respiratoires dus à la pollution de l'air et qu'elle réduira les dépenses sur les soins de santé.