Selon le rapport, en Afrique subsaharienne, le taux d’accès à l’électricité est passé de 23% en 2000 à 32% en 2012, sachant que 145 millions d’habitants en ont bénéficié depuis 2000. Mais dans de nombreux pays africains, l’essor démographique dépasse le rythme de production supplémentaire d’électricité. Ce qui fait que 625 millions de subsahariens sur une population totale de 915 millions sont toujours privés d’accès à l’électricité, le nombre d’individus dans cette situation continuant d’augmenter. Il s’agit à 80% de ruraux, ce qui rejaillit également sur l’inclusion spatiale.
La même source nous renseigne que les énergies modernes sont par ailleurs couteuses et inabordables pour un grand nombre d’habitants. Les entreprises et les ménages africains sont souvent confrontés à une alimentation erratique ou inexistante et doivent faire appel à des solutions de remplacement à leurs frais (groupes électrogènes essence ou diesel). Bon nombre de familles continuent de cuisiner leurs repas en utilisant des combustibles traditionnels comme le bois, le charbon, et les résidus agricoles, une pratique qui entraine des problèmes de santé à cause de l’inhalation des fumées et contribue à la déforestation.
Dans sept pays d’Afrique, la part de la population vivant sans électricité en 2012 dépassait les 90% (Libéria, Malawi, RCA, RDC, Sierra Leone, Soudan du Sud et Tchad). Dans 13 autres, la proportion se situait entre 75 et 90% (Burkina Faso, Burundi, Ethiopie, Ghana, Guinée-Bissau, Kenya, Madagascar, Mauritanie, Niger, Ouganda, Rwanda, Somalie et Tanzanie). Pour 18autres pays, elle s’établissait entre 50 et 75% (Angola, Benin, Comores, Congo, Cote d’Ivoire, Djibouti, Erythrée, Gambie, Lesotho, Mali, Mozambique, Namibie, Nigeria, Soudan, Swaziland, Togo , Zambie et Zimbabwe) tandis que dans six autres, la part oscillait entre 25 et 49% (Botswana, Cameroun, Gabon, Ghana, Sao Tomé-et-principe, Sénégal). En Afrique du Sud, 85% de la population avaient accès à l’électricité et dans sept pays (Algérie, Egypte, Libye, Maroc, Mauritanie, Seychelles et Tunisie), la situation est identique à celle des pays avancés, puisque 100% ou presque de la population sont raccordés à l’électricité.
Grâce au nouveau programme d’électricité le nombre total de personnes privés d’accès à l’électricité devrait commencer à s’infléchir dans les années 2020 et, d’ici 2040, ce sont 950 millions d’Africains qui seront raccordés. Mais la pression démographique aura elle aussi augmenté, de sorte que plus de 500 millions de personnes, en particulier dans les zones rurales d’Afrique subsaharienne, risquent toujours d’être privées d’électricité Bien que ces prévisions à long terme soient éminemment incertaines, elles illustrent l’ampleur des défis pour décideurs. Car faute d’un approvisionnement énergétique adapté, les objectifs de croissance à long terme ne pourront pas être tenus.
Rokhaya Faye
La même source nous renseigne que les énergies modernes sont par ailleurs couteuses et inabordables pour un grand nombre d’habitants. Les entreprises et les ménages africains sont souvent confrontés à une alimentation erratique ou inexistante et doivent faire appel à des solutions de remplacement à leurs frais (groupes électrogènes essence ou diesel). Bon nombre de familles continuent de cuisiner leurs repas en utilisant des combustibles traditionnels comme le bois, le charbon, et les résidus agricoles, une pratique qui entraine des problèmes de santé à cause de l’inhalation des fumées et contribue à la déforestation.
Dans sept pays d’Afrique, la part de la population vivant sans électricité en 2012 dépassait les 90% (Libéria, Malawi, RCA, RDC, Sierra Leone, Soudan du Sud et Tchad). Dans 13 autres, la proportion se situait entre 75 et 90% (Burkina Faso, Burundi, Ethiopie, Ghana, Guinée-Bissau, Kenya, Madagascar, Mauritanie, Niger, Ouganda, Rwanda, Somalie et Tanzanie). Pour 18autres pays, elle s’établissait entre 50 et 75% (Angola, Benin, Comores, Congo, Cote d’Ivoire, Djibouti, Erythrée, Gambie, Lesotho, Mali, Mozambique, Namibie, Nigeria, Soudan, Swaziland, Togo , Zambie et Zimbabwe) tandis que dans six autres, la part oscillait entre 25 et 49% (Botswana, Cameroun, Gabon, Ghana, Sao Tomé-et-principe, Sénégal). En Afrique du Sud, 85% de la population avaient accès à l’électricité et dans sept pays (Algérie, Egypte, Libye, Maroc, Mauritanie, Seychelles et Tunisie), la situation est identique à celle des pays avancés, puisque 100% ou presque de la population sont raccordés à l’électricité.
Grâce au nouveau programme d’électricité le nombre total de personnes privés d’accès à l’électricité devrait commencer à s’infléchir dans les années 2020 et, d’ici 2040, ce sont 950 millions d’Africains qui seront raccordés. Mais la pression démographique aura elle aussi augmenté, de sorte que plus de 500 millions de personnes, en particulier dans les zones rurales d’Afrique subsaharienne, risquent toujours d’être privées d’électricité Bien que ces prévisions à long terme soient éminemment incertaines, elles illustrent l’ampleur des défis pour décideurs. Car faute d’un approvisionnement énergétique adapté, les objectifs de croissance à long terme ne pourront pas être tenus.
Rokhaya Faye