''Le système bancaire est extrêmement frileux. Il n’accompagne pas suffisamment les entreprises’’, a souligné M. Casta.
Il présentait une communication sur ‘’le marché financier private équaty et développement’’ lors de la 3e conférence du Groupe de recherche et d’étude sur la démocratie et le développement durable en Afrique(CREDDDA). La rencontre s’est tenue au CESAG.
''Les banques préfèrent prêter au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale lorsqu’ils émettent des emprunts obligataires et non aux entreprises à la recherche de prêts bancaires’’, a poursuivi le conférencier, par ailleurs Commissaire aux compte auprès de la Cour d’appel de Paris (France).
A en croire, Jean-François Casta, citant les rapports de la Banque mondiale et du cabinet McKinsey, ‘’avec une croissance très forte du Produit intérieur brut (PIB) de plus de 5% dans les deux décennies à venir, il y aura sur le continent africain, une très forte demande de financements qui ne pourra pas être prise en charge par le système financier actuel, en l’absence d’un véritable marché financier’’.
''Ce qui sera nouveau, en Afrique, c’est l’émergence d’une classe moyenne avec plus de pouvoir d’achat et de besoins à satisfaire par les Petites et moyennes entreprises qui auront besoin non pas de prêts bancaires pour se développer, mais d’un marché financier’’, a ajouté l’enseignant de Paris-Dauphine.
''En prévision de ces mutations de l’économie, a estimé Jean-françois Casta, l’espace de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA) doit adhérer aux nouvelles règles de l’information comptable et financière permettant à la bonne prise de décision’’.
''Le secteur financier est un acteur important de la croissance. Il doit être bien organisé pour participer à celle-ci’’, a-t-il suggéré, soulignant qu’il y a une ‘’montée en puissance des fonds d’investissement, surtout des fonds privés qui cherchent entre la rentabilité et le risque’’.
APS
Il présentait une communication sur ‘’le marché financier private équaty et développement’’ lors de la 3e conférence du Groupe de recherche et d’étude sur la démocratie et le développement durable en Afrique(CREDDDA). La rencontre s’est tenue au CESAG.
''Les banques préfèrent prêter au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale lorsqu’ils émettent des emprunts obligataires et non aux entreprises à la recherche de prêts bancaires’’, a poursuivi le conférencier, par ailleurs Commissaire aux compte auprès de la Cour d’appel de Paris (France).
A en croire, Jean-François Casta, citant les rapports de la Banque mondiale et du cabinet McKinsey, ‘’avec une croissance très forte du Produit intérieur brut (PIB) de plus de 5% dans les deux décennies à venir, il y aura sur le continent africain, une très forte demande de financements qui ne pourra pas être prise en charge par le système financier actuel, en l’absence d’un véritable marché financier’’.
''Ce qui sera nouveau, en Afrique, c’est l’émergence d’une classe moyenne avec plus de pouvoir d’achat et de besoins à satisfaire par les Petites et moyennes entreprises qui auront besoin non pas de prêts bancaires pour se développer, mais d’un marché financier’’, a ajouté l’enseignant de Paris-Dauphine.
''En prévision de ces mutations de l’économie, a estimé Jean-françois Casta, l’espace de l’Organisation pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA) doit adhérer aux nouvelles règles de l’information comptable et financière permettant à la bonne prise de décision’’.
''Le secteur financier est un acteur important de la croissance. Il doit être bien organisé pour participer à celle-ci’’, a-t-il suggéré, soulignant qu’il y a une ‘’montée en puissance des fonds d’investissement, surtout des fonds privés qui cherchent entre la rentabilité et le risque’’.
APS