Selon M. Jules Abraham Mbaye le point focal du CIR au Sénégal qui rencontrait la presse économique, le Fonds monétaire international (FMI), le Centre du commerce international (CCI), la Conférence des Nations Unies pour le commerce et le développement, la Banque mondiale et Organisation mondiale du commerce (OMC) ont mis en place le CIR en 1997 lors de la première réunion ministérielle de l’OMC à Singapour pour répondre aux besoins des Pays Moins Avancés(PMA) en matière de développement du commerce. Revenant sur le PACMS, il estime qu’il a un coût de 1,399 milliard FCFA. Il ajoute que « l’objectif visé est d’augmenter l’offre exportable de mangues et de produits dérivés de qualité et diversifier les marchés d’exportation à travers l’intensification de nouveaux débouchés au niveau régional et international ». Le Sénégal exporte environ 10.000 tonnes de mangues sur une production de 120.000 tonnes. Sur ce point, M. Abdoulaye Ndiaye de la Direction de protection des végétaux (DPV), estime que la capacité d’exportation a été portée à 15.000 tonnes pour la présente campagne grâce à l’enregistrement et le suivi de tous les opérateurs de la filière mangue par la DPV ». Il avance cependant que le Sénégal doit redoubler d’effort pour exporter davantage. Mais Cheikh Ngane président de l’Interprofession horticulture du Sénégal, précise que toutes les mangues ne sont pas exportables. Selon lui « le marché international ne prend en considération que les produits améliorés ».
Jules Abraham M. Mbaye est revenu sur les actions phares qui seront mises en œuvre durant la durée du projet (3 ans). Il a révélé notamment la mise en place et l’équipement de deux unités pilote de transformation de la mangue pour un coût de 53 millions FCFA chacune. Il y a aussi l’accompagnement des entreprises dans la certification Global GAP sans compter l’acquisition de kits d’équipement de lutte contre la mouche des fruits et de kits d’équipement de transformation pour les femmes.
Le projet va intervenir principalement en Casamance, les Niayes et la zone centre du pays.
El Hadj Diakhaté
Jules Abraham M. Mbaye est revenu sur les actions phares qui seront mises en œuvre durant la durée du projet (3 ans). Il a révélé notamment la mise en place et l’équipement de deux unités pilote de transformation de la mangue pour un coût de 53 millions FCFA chacune. Il y a aussi l’accompagnement des entreprises dans la certification Global GAP sans compter l’acquisition de kits d’équipement de lutte contre la mouche des fruits et de kits d’équipement de transformation pour les femmes.
Le projet va intervenir principalement en Casamance, les Niayes et la zone centre du pays.
El Hadj Diakhaté