Mme Ndiaye qui présidait le lancement au Sénégal du processus de dialogue inclusif pays de l’AGIR. Selon elle, l’AGIR ambitionne de coaliser un plus grand nombre d’acteurs et de moyens en s’appuyant sur les programmes, les structures et mécanismes existants. « Dans cette dynamique, ajoute Mme la ministre, la société civile, le secteur privé et leurs plateformes sont particulièrement interpellés sont particulièrement interpellés car sans elles, aucune initiative de développement durable ne pourrait aboutir ».
Mme Ndiaye a d’autre part plaidé pour une autre agriculture au Sénégal. « Nous voulons, dit-elle, une autre agriculture traduisant en actes concrets nos préoccupations pour la satisfaction de nos besoins domestique, assortie d’une prise en compte des défis et enjeux du commerce international ». Pour ce faire, estime Aminata Mbengue Ndiaye, le Sénégal s’engage à agit ici et maintenant, avec célérité et efficacité pour conduire ce processus de dialogue inclusif pour la formulation des priorités résilience pays .
L’AGIR a pour objectif majeure d’éradiquer la faim et la malnutrition d’ici 20 ans dans le Sahel et l’Afrique de l’Ouest. Elle a été lancée en décembre 2012 à Ouagadougou au Burkina Faso. A cette cette époque, souligne Mme Maïmouna Lô Gueye point focal d’AGIR au Sénégal, 18 millions de personnes étaient touchés par la faim et la malnutrition à travers 8 pays de la région du Sahel, en Afrique de l’Ouest. Parmi ces 18 millions de personnes, un million d’enfants souffraient de malnutrition aiguë. « C’est dans ce contexte que la Commission de l’Union européenne a convoqué une réunion extraordinaire le 18 juin 2012 dans l’objectif de répondre à l’urgence sur le court terme et établir un nouveau partenariat pour renforcer la résilience au Sahel sur le plus long terme », affirme Mme Gueye
El Hadj Diakhaté