Cette crise, affirme M. Hott, a eu des conséquences sur nos modes de vie avec comme corollaire des efforts de réinvention du cadre de travail dans les administrations publique et privé afin d’assurer la continuité de service.
Elle nous a rappelé la nécessité d’accélérer la dématérialisation de nos process et de développer certaines activités comme le e-commerce en faisant davantage recours aux services financiers digitaux. En somme, poursuit-il, cette crise a été un moment intense d’introspection, une invite à repenser les modèles de développement dans nos pays. Il a expliqué que pour résister à la crise, des efforts d’adaptation ont été observés avec la dématérialisation de la production et de la distribution des biens et services. Ainsi, un recours accru aux technologies du numérique a été constaté pour renforcer les capacités de résilience. Le ministre de l’Economie souligne que ce besoin d’adaptation a réveillé le talent de nos jeunes et révélé leurs capacités d’innovation. Il a indiqué qu’au Sénégal, nous pouvons citer à titre d’exemple, dans le domaine du numérique, des privés qui ont conçu une plateforme visant à faciliter l’identification des cas contacts.
«C’est pour dire que les perspectives post-covid-19 peuvent être prometteuses si nous tirons les véritables enseignements de la crise. C’est pourquoi, il n’est pas exagéré de positionner la covid-19 comme un catalyseur de la 4ième révolution industrielle. Il est évident que cette 4ième révolution industrielle sera celle du numérique pour accroitre la productivité avec de fortes mutations sur les modes de production, de distribution et de consommation », a déclaré Amadou Hott. Il estime que l’Afrique doit s’y préparer en mettant à profit ses atouts pour amorcer une transformation industrielle tournée vers un développement endogène afin de relever les défis de souveraineté. Notre continent en a les capacités au regard de la jeunesse de sa population et de ses potentialités.
Cependant, pour y arriver, il juge important que nos pays s’organisent pour rendre les facteurs comme l’internet et l’énergie disponibles et accessibles. Ils doivent également favoriser la création d’écosystèmes propices à l’innovation.
A son avis, nous devons en outre opérer d’importantes réformes pour créer un environnement apte à nous mener vers cette transformation industrielle et numérique. Amadou Hott a expliqué que le Sénégal, en ce qui le concerne, a bien appréhendé ces enjeux en procédant à l’ajustement de son 2ième Plan d’actions prioritaires pour relancer son économie. Cet ajustement qui a donné naissance au Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (Pap 2A) est résolument orienté vers la construction d’un modèle de développement endogène.
Adou FAYE
Elle nous a rappelé la nécessité d’accélérer la dématérialisation de nos process et de développer certaines activités comme le e-commerce en faisant davantage recours aux services financiers digitaux. En somme, poursuit-il, cette crise a été un moment intense d’introspection, une invite à repenser les modèles de développement dans nos pays. Il a expliqué que pour résister à la crise, des efforts d’adaptation ont été observés avec la dématérialisation de la production et de la distribution des biens et services. Ainsi, un recours accru aux technologies du numérique a été constaté pour renforcer les capacités de résilience. Le ministre de l’Economie souligne que ce besoin d’adaptation a réveillé le talent de nos jeunes et révélé leurs capacités d’innovation. Il a indiqué qu’au Sénégal, nous pouvons citer à titre d’exemple, dans le domaine du numérique, des privés qui ont conçu une plateforme visant à faciliter l’identification des cas contacts.
«C’est pour dire que les perspectives post-covid-19 peuvent être prometteuses si nous tirons les véritables enseignements de la crise. C’est pourquoi, il n’est pas exagéré de positionner la covid-19 comme un catalyseur de la 4ième révolution industrielle. Il est évident que cette 4ième révolution industrielle sera celle du numérique pour accroitre la productivité avec de fortes mutations sur les modes de production, de distribution et de consommation », a déclaré Amadou Hott. Il estime que l’Afrique doit s’y préparer en mettant à profit ses atouts pour amorcer une transformation industrielle tournée vers un développement endogène afin de relever les défis de souveraineté. Notre continent en a les capacités au regard de la jeunesse de sa population et de ses potentialités.
Cependant, pour y arriver, il juge important que nos pays s’organisent pour rendre les facteurs comme l’internet et l’énergie disponibles et accessibles. Ils doivent également favoriser la création d’écosystèmes propices à l’innovation.
A son avis, nous devons en outre opérer d’importantes réformes pour créer un environnement apte à nous mener vers cette transformation industrielle et numérique. Amadou Hott a expliqué que le Sénégal, en ce qui le concerne, a bien appréhendé ces enjeux en procédant à l’ajustement de son 2ième Plan d’actions prioritaires pour relancer son économie. Cet ajustement qui a donné naissance au Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (Pap 2A) est résolument orienté vers la construction d’un modèle de développement endogène.
Adou FAYE