Selon un communiqué reçu à notre rédaction, la session de deux jours qui se déroule à Addis-Abeba dans le cadre de la 51ème session de la Commission fournit une plate-forme pour des échanges informels sur le coût de la corruption au développement en Afrique et comment ce fléau peut être traité de manière minutieuse, à l’avenir. « Dans toutes les sphères de nos vies, la question de la corruption nous retarde ; c’est la fameuse question que tout le monde évite mais nous devons oser l’aborder », laisse entendre Mme Songwe.
Les experts du panel notent que des conclusions récentes de l’Union africaine montrent que chaque année, le continent perd 150 milliards de dollars dus à la corruption par rapport aux 57 milliards de dollars qu’il reçoit en aide. « Voyons les choses en face : de nombreux fonctionnaires en Afrique ne reçoivent même pas un salaire décent - nous devons donc considérer cela dans nos travaux
pour aider l’UA à lutter contre la corruption », déclare Lamin Momodou Manneh – Représentant du président pour la région de l’Afrique du Groupe des Nations Unies pour le développement. Il affirme que dans les programmes visant à aider l’Afrique à éradiquer la corruption afin de stimuler le développement, l’Onu peut soutenir davantage l’UA dans les questions systémiques et techniques. Le Vice-président de la Commission de l’Union africaine (Cua) - Thomas Kwesi Quartey salue l’appui continu des Nations Unies aux programmes de l’UA, notant que « l’Agenda 2030 de l’Onu et l’Agenda 2063 de l’UA ont 90% de convergence ».
Mariama Diallo
Les experts du panel notent que des conclusions récentes de l’Union africaine montrent que chaque année, le continent perd 150 milliards de dollars dus à la corruption par rapport aux 57 milliards de dollars qu’il reçoit en aide. « Voyons les choses en face : de nombreux fonctionnaires en Afrique ne reçoivent même pas un salaire décent - nous devons donc considérer cela dans nos travaux
pour aider l’UA à lutter contre la corruption », déclare Lamin Momodou Manneh – Représentant du président pour la région de l’Afrique du Groupe des Nations Unies pour le développement. Il affirme que dans les programmes visant à aider l’Afrique à éradiquer la corruption afin de stimuler le développement, l’Onu peut soutenir davantage l’UA dans les questions systémiques et techniques. Le Vice-président de la Commission de l’Union africaine (Cua) - Thomas Kwesi Quartey salue l’appui continu des Nations Unies aux programmes de l’UA, notant que « l’Agenda 2030 de l’Onu et l’Agenda 2063 de l’UA ont 90% de convergence ».
Mariama Diallo