L’agriculture constitue l’un des principaux leviers de développement socio-économique des populations de l’Afrique de l’Ouest et participe pour une part importante à la formation du PIB régional et emploie près de 80% de la population active. Malgré cette position stratégique, l’agriculture se caractérise par « un faible taux d’utilisation d’engrais avec moins de 20 kg par hectare pour l’Afrique subsaharienne, contre une consommation mondiale évaluée à plus de 100kg d’engrais par hectare », renseigne le Commissaire chargé du Département de la sécurité Alimentaire, de l’Agriculture, des Mines et de l’Environnement (DSAME), Ibrahima Diémé. Selon lui, les conséquences immédiates de cette faible utilisation d’engrais se traduisent par « de faibles rendements de notre production débouchant sur des importations de produits alimentaires, une prévalence de la malnutrition, une pauvreté rurale et une insécurité alimentaire récurrente ». C’est pour faire face à ces défis que « les pays de l’Uemoa ont adopté la mise en œuvre de politiques sectorielles au rang desquelles, la Politique Agricole de l’Union (PAU) est adoptée », rappelle Ibrahima Diémé. Il s’agit d’accroître la productivité et la production de l’agriculture sur des modes durables et d’améliorer les conditions de vie des producteurs en développant l’économie durable. Pour le responsable du DSAME « l’impact de ces réalisations serait faible si l’engrais, un facteur important de la production, n’est pas disponible et accessible aux exploitants agricoles ». Il soutient que « les engrais participent pour une grande part à l’atteinte des objectifs de production de nos pays ». C’est pourquoi, « les circuits d’approvisionnement et de distribution des intrants méritent, qu’on leur accorde une attention particulière », a-t-il fait savoir.
Faciliter l’accès de l’engrais aux producteurs
Bien que le secteur des engrais bénéficie d’appuis techniques, financiers et parfois de subventions, le Commissaire chargé du DSAME signale que, « nombreux sont les producteurs qui ne sont pas en mesure d’acheter les engrais pour fertiliser leurs cultures ». Cela s’explique par « le coût élevé des engrais et leur non disponibilité et le problème d’accessibilité des producteurs aux engrais », renseigne Ibrahima Diémé. C’est pour cela d’ailleurs que « la Commission avec l’appui financier de la Banque Africaine de Développement (BAD), a commandité cette étude pour analyser les principaux segments de la filière des engrais indique, le Commissaire chargé du DSAME. Ceci en vue « d’identifier les actions pertinentes à conduire dans la perspective d’une réduction du coût de ces intrants pour les rendre disponibles et accessibles aux exploitants agricoles », a-t-il ajouté. Selon lui, « l’amélioration de la productivité et de la production agricole passe par l’utilisation des engrais de qualité, disponibles et accessibles aux producteurs ». C’est pourquoi, « la Commission réaffirme sa disponibilité à accompagner les Etats membres de l’Union pour la relance de la productivité et la compétitivité de nos filières agricoles » soutient-t-il. Ceci en vue « de contribuer de manière durable à la sécurité alimentaire et nutritionnelle au sein de notre espace », poursuit-il.
Pour sa part, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Abdoulaye Baldé soutient « qu’en dépit des nombreuses initiatives prises par nos Etats, notre agriculture a du mal à nourrir une population sans cesse croissante en raison de la faible productivité ». Cependant, « l’amélioration de la productivité et de la production agricole passe par l’intensification de l’agriculture grâce à une large adoption des intrants, gage d’une agriculture durable », indique M. Baldé. Selon ce dernier, « l’engrais joue un rôle déterminant dans cette recherche d’amélioration de la production agricole au niveau des rendements des cultures ». C’est d’ailleurs, pour cela que « le gouvernement du Sénégal accompagne l’effort d’utilisation d’engrais à travers la subvention de plus de 90 mille tonnes au titre de la campagne 2012-2013 », révèle le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural. Ainsi, au vue des enjeux de la question sur l’environnement économique des pays de l’Uemoa, M. Baldé invite les participants de cette rencontre à « accorder une attention particulière à la présentation des résultats de cette étude ».
Amy Diallo
Faciliter l’accès de l’engrais aux producteurs
Bien que le secteur des engrais bénéficie d’appuis techniques, financiers et parfois de subventions, le Commissaire chargé du DSAME signale que, « nombreux sont les producteurs qui ne sont pas en mesure d’acheter les engrais pour fertiliser leurs cultures ». Cela s’explique par « le coût élevé des engrais et leur non disponibilité et le problème d’accessibilité des producteurs aux engrais », renseigne Ibrahima Diémé. C’est pour cela d’ailleurs que « la Commission avec l’appui financier de la Banque Africaine de Développement (BAD), a commandité cette étude pour analyser les principaux segments de la filière des engrais indique, le Commissaire chargé du DSAME. Ceci en vue « d’identifier les actions pertinentes à conduire dans la perspective d’une réduction du coût de ces intrants pour les rendre disponibles et accessibles aux exploitants agricoles », a-t-il ajouté. Selon lui, « l’amélioration de la productivité et de la production agricole passe par l’utilisation des engrais de qualité, disponibles et accessibles aux producteurs ». C’est pourquoi, « la Commission réaffirme sa disponibilité à accompagner les Etats membres de l’Union pour la relance de la productivité et la compétitivité de nos filières agricoles » soutient-t-il. Ceci en vue « de contribuer de manière durable à la sécurité alimentaire et nutritionnelle au sein de notre espace », poursuit-il.
Pour sa part, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Abdoulaye Baldé soutient « qu’en dépit des nombreuses initiatives prises par nos Etats, notre agriculture a du mal à nourrir une population sans cesse croissante en raison de la faible productivité ». Cependant, « l’amélioration de la productivité et de la production agricole passe par l’intensification de l’agriculture grâce à une large adoption des intrants, gage d’une agriculture durable », indique M. Baldé. Selon ce dernier, « l’engrais joue un rôle déterminant dans cette recherche d’amélioration de la production agricole au niveau des rendements des cultures ». C’est d’ailleurs, pour cela que « le gouvernement du Sénégal accompagne l’effort d’utilisation d’engrais à travers la subvention de plus de 90 mille tonnes au titre de la campagne 2012-2013 », révèle le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural. Ainsi, au vue des enjeux de la question sur l’environnement économique des pays de l’Uemoa, M. Baldé invite les participants de cette rencontre à « accorder une attention particulière à la présentation des résultats de cette étude ».
Amy Diallo