Le Fonds monétaire international vient de renouveler l’Instrument de soutien à la politique économique en faveur du Sénégal (ISPE). Pour les trois prochaines années, le Fmi va accompagner les autorités dans la mise en œuvre de ce Plan. Toutefois, le Fonds monétaire international ne cesse de demander au gouvernement d’accélérer le processus des réformes pour réussir le Plan Sénégal Émergent. Suite à l’approbation de l’ISPE par le Conseil d’administration du Fonds, le Fmi a organisé hier à Dakar une rencontre d’échanges avec les journalistes sur le nouveau programme ISPE.
Pour rappel, depuis le lancement du Pse, le gouvernement du Sénégal a mis en place un certain nombre de réformes, relatives à l’environnement des affaires, au foncier, à l’enseignement supérieur, à l’agriculture… ‘’La logique du Fmi est que si vous mettez en œuvre toutes ces réformes, il n’y a pas de raison que vous n’atteigniez pas vos objectifs et que le Sénégal ne devienne pas un pays émergent dans les 20 prochaines années’’, promet le représentant résident du Fonds monétaire à Dakar. Pour le chef de la mission du Fmi au Sénégal, Ali Mansoor, c’est le temps pour les autorités sénégalaises d’accélérer les réformes afin que ‘’la croissance puisse venir et qu’il reste aussi équitable’’. Toutefois, il reste confiant car à son avis, les choses bougent avec les réformes en cours dans les secteurs de l’énergie, de l’enseignement supérieur, des finances publiques. Mais ‘’il faut accélérer la cadence’’, appelle-t-il. ‘’L’ISPE est là pour soutenir l’action du gouvernement dans ce domaine en particulier’’, poursuit Ali Mansoor.
Avec le Plan Sénégal Émergent, le Sénégal vise une croissance qui tourne autour de 7% dans les prochaines années. Avec ce taux, ‘’on a plus de possibilités pour que les populations en bénéficient’’, explique Salifou Issoufou, économiste du Fmi. Par contre, l’objectif de l’ISPE, selon Loko Boileau, ce n’est pas d’arriver à un taux de croissance de 7%, mais de faire en sorte que cette croissance soit mieux partagée. Pour y arriver, le Fonds, informe M. Boileau, travaille avec le gouvernement sur la réorientation et la réallocation des ressources publiques. ‘’Au lieu d’utiliser des subventions qui ne sont pas bien ciblées ou au lieu de mettre des ressources dans le téléphone, il faut voir comment prendre ces ressources et l’utiliser pour la santé, l’éducation, les bourses familiales ou la couverture maladie universelle’’, recommande Loko Boileau. C’est dans ce sens, dit-il, que le Sénégal pourrait arriver à une croissance mieux partagée, afin de réduire la pauvreté.
http://www.enqueteplus.com
Pour rappel, depuis le lancement du Pse, le gouvernement du Sénégal a mis en place un certain nombre de réformes, relatives à l’environnement des affaires, au foncier, à l’enseignement supérieur, à l’agriculture… ‘’La logique du Fmi est que si vous mettez en œuvre toutes ces réformes, il n’y a pas de raison que vous n’atteigniez pas vos objectifs et que le Sénégal ne devienne pas un pays émergent dans les 20 prochaines années’’, promet le représentant résident du Fonds monétaire à Dakar. Pour le chef de la mission du Fmi au Sénégal, Ali Mansoor, c’est le temps pour les autorités sénégalaises d’accélérer les réformes afin que ‘’la croissance puisse venir et qu’il reste aussi équitable’’. Toutefois, il reste confiant car à son avis, les choses bougent avec les réformes en cours dans les secteurs de l’énergie, de l’enseignement supérieur, des finances publiques. Mais ‘’il faut accélérer la cadence’’, appelle-t-il. ‘’L’ISPE est là pour soutenir l’action du gouvernement dans ce domaine en particulier’’, poursuit Ali Mansoor.
Avec le Plan Sénégal Émergent, le Sénégal vise une croissance qui tourne autour de 7% dans les prochaines années. Avec ce taux, ‘’on a plus de possibilités pour que les populations en bénéficient’’, explique Salifou Issoufou, économiste du Fmi. Par contre, l’objectif de l’ISPE, selon Loko Boileau, ce n’est pas d’arriver à un taux de croissance de 7%, mais de faire en sorte que cette croissance soit mieux partagée. Pour y arriver, le Fonds, informe M. Boileau, travaille avec le gouvernement sur la réorientation et la réallocation des ressources publiques. ‘’Au lieu d’utiliser des subventions qui ne sont pas bien ciblées ou au lieu de mettre des ressources dans le téléphone, il faut voir comment prendre ces ressources et l’utiliser pour la santé, l’éducation, les bourses familiales ou la couverture maladie universelle’’, recommande Loko Boileau. C’est dans ce sens, dit-il, que le Sénégal pourrait arriver à une croissance mieux partagée, afin de réduire la pauvreté.
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