"Pour mieux valoriser le potentiel de Sédhiou et faire de cette région un pôle de développement aquacole, il est nécessaire de mettre en place des infrastructures de base", a dit M. Guèye.
Il participait à un comité régional de développement (CRD), une réunion administrative consacrée à l’aquaculture à Sédhiou.
Oumar Guèye a insisté sur la nécessité de renforcer les compétences des acteurs de l’aquaculture de la région, en mettant à leur disposition des fermes modernes.
L’activité aquacole doit se baser sur "la production d’alevins et d’aliments de qualité", selon le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime.
En février dernier, lors d’un conseil des ministres à Sédhiou, le président Macky Sall avait souhaité faire de cette région un "pôle aquacole national".
Oumar Guèye estime qu’"il faut impulser la recherche-développement dans ce domaine et faciliter l’accès au crédit".
L’aquaculture est un facteur de "sécurité alimentaire" et de "création d’emplois", selon lui.
Avec les potentialités aquacoles de la région de Sédhiou, il "est possible" de faire de cette région une référence en matière d’aquaculture, a-t-il souligné.
La région de Sédhiou a un réseau hydrographique dense, des terres favorables aux activités aquacoles, "une bonne pluviométrie et un savoir-faire traditionnel" dans ce domaine, a signalé M. Guèye, lors du CRD, en présence de plusieurs personnalités politiques et administratives.
L’aquaculture, qui fait l’objet d’un code en cours d’élaboration, fait partie des activités économiques ciblées par les "27 projets phare" à mettre en œuvre pour la période 2015-2018, dans le cadre di Plan Sénégal émergent (PSE).
Le Sénégal a un objectif de 30 mille tonnes de produits aquacoles par an, d’ici à 2018, et de 50 mille tonnes par an à partir de 2023.
Citant les prévisions d’une étude menée par la Banque mondiale en 2012, Oumar Guèye rappelle que 49% du poisson consommé dans le monde provient de l’aquaculture. Il ajoute, sur la base de la même étude, que l’aquaculture devrait couvrir 62% du poisson consommé dans le monde en 2030.
"En Afrique, les gouvernements accordent de plus en plus de l’importance à l’aquaculture, en raison de son fort taux de croissance annuel moyen, qui est de 13,4%. L’Afrique est suivie de l’Asie, qui a un taux de croissance de 9,2% en matière d’activité aquacole", a-t-il indiqué.
Au Sénégal, la production aquacole est estimée à 1.095 tonnes en 2014, selon le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime. Il souhaite que les partenaires financiers du Sénégal investissent beaucoup d’argent dans "ce sous-secteur" de la pêche.
APS
Il participait à un comité régional de développement (CRD), une réunion administrative consacrée à l’aquaculture à Sédhiou.
Oumar Guèye a insisté sur la nécessité de renforcer les compétences des acteurs de l’aquaculture de la région, en mettant à leur disposition des fermes modernes.
L’activité aquacole doit se baser sur "la production d’alevins et d’aliments de qualité", selon le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime.
En février dernier, lors d’un conseil des ministres à Sédhiou, le président Macky Sall avait souhaité faire de cette région un "pôle aquacole national".
Oumar Guèye estime qu’"il faut impulser la recherche-développement dans ce domaine et faciliter l’accès au crédit".
L’aquaculture est un facteur de "sécurité alimentaire" et de "création d’emplois", selon lui.
Avec les potentialités aquacoles de la région de Sédhiou, il "est possible" de faire de cette région une référence en matière d’aquaculture, a-t-il souligné.
La région de Sédhiou a un réseau hydrographique dense, des terres favorables aux activités aquacoles, "une bonne pluviométrie et un savoir-faire traditionnel" dans ce domaine, a signalé M. Guèye, lors du CRD, en présence de plusieurs personnalités politiques et administratives.
L’aquaculture, qui fait l’objet d’un code en cours d’élaboration, fait partie des activités économiques ciblées par les "27 projets phare" à mettre en œuvre pour la période 2015-2018, dans le cadre di Plan Sénégal émergent (PSE).
Le Sénégal a un objectif de 30 mille tonnes de produits aquacoles par an, d’ici à 2018, et de 50 mille tonnes par an à partir de 2023.
Citant les prévisions d’une étude menée par la Banque mondiale en 2012, Oumar Guèye rappelle que 49% du poisson consommé dans le monde provient de l’aquaculture. Il ajoute, sur la base de la même étude, que l’aquaculture devrait couvrir 62% du poisson consommé dans le monde en 2030.
"En Afrique, les gouvernements accordent de plus en plus de l’importance à l’aquaculture, en raison de son fort taux de croissance annuel moyen, qui est de 13,4%. L’Afrique est suivie de l’Asie, qui a un taux de croissance de 9,2% en matière d’activité aquacole", a-t-il indiqué.
Au Sénégal, la production aquacole est estimée à 1.095 tonnes en 2014, selon le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime. Il souhaite que les partenaires financiers du Sénégal investissent beaucoup d’argent dans "ce sous-secteur" de la pêche.
APS