Dans son discours à l’ouverture, hier, de l’édition 2023 des assises de l’entreprise Baidy Agne a indiqué que faire de Dakar la place financière de référence est bien possible car toutes les conditions sont réunies et que le Sénégal dispose de l’écosystème global approprié.
Mieux, dit-il, « des plates-formes financières africaines ont déjà un œil ouvert sur ce que nous entendons réaliser... ». Mais, ajoute-t-il, « je précise que notre projet vise la complémentarité et non la concurrence avec les places financières africaines existantes ».
M. Agne a fait savoir au premier ministre Amadou Ba qui a présidé la cérémonie d’ouverture, qu’il est de leur responsabilité aussi l’Etat et le secteur privé de s’approprier et de porter ce projet.
Aussi, relève-t-il, le Budget 2023 de l’ordre de 6,400 milliards F.cfa est une grande performance budgétaire mais n’épargne pas l’entreprise : « Alors que la compréhension que nous avions du Programme « Yaatal, Yaatal natt, teggi Yokkuté » était : -« Yaatal » pour un élargissement de l’assiette fiscale ;
-« Waagni » pour une baisse de la pression sur les mêmes contribuables ;
-« Yémeulé » pour l’équité fiscale pour tous. »
« Alors, je dirais que se passe-t-il, Monsieur le Ministre des Finances et du
Budget ! », s’étonne le président du Cnp. Qui s’interroge dans la foulée : « Pourquoi les dispositions fiscales s’appliquent au «Yaatal» et ignorent le « Waagni » et le « Yéméulé ? ».
Concernant la dette intérieure, il a indiqué que les créances échues à date augmentent et leur soutenabilité se pose de plus en plus dans des secteurs d’activités tels que le BTP et les Infrastructures, les Produits Pétroliers, l’Agro-industrie, et divers services. Dans le même sillage, il a soutenu qu’ils comprennent parfaitement les arbitrages de l’Etat-Régulateur en réponse aux chocs exogènes : Faut-il subventionner, s’endetter ou les deux...
Toutefois, Baidy Agne signale qu’il est urgent que l’Entreprise ait cette visibilité sur la date de paiement de la dette intérieure échue. Car, soutient-il, s’il est important de soutenir la demande et les consommateurs, il est parallèlement indispensable de se soucier de l’Offre et de « Penser Entreprise».
Il a salué, par ailleurs, l’intégration du statut de l’entreprise nationale dans le Code des marchés publics. Oui, dit-il, c’est le résultat de plus d’une dizaine d’année de plaidoyer que nous avons eu à faire auprès de l’ARMP et au niveau des plus hautes autorités, mais aussi auprès de la Commission de l’Uemoa. Le Cnp remercie le chef de l’Etat pour les innovations majeures apportées au Code des Marchés Publics, a-t-il lancé.
Avant d’ajouter : « Nous notons également avec satisfaction, outre le statut de l’entreprise nationale, les 5% réservés à l'économie sociale et solidaire, c'est-à-dire aux femmes, aux jeunes et aux personnes vivant avec un handicap ; les 2% réservés aux entreprises à actionnariat majoritairement féminin ; l’allotissement pour favoriser la participation des PME et des startups ».
Au titre des projets de Partenariat public/privé, il a rappelé que le chef de l’Etat s’est beaucoup investi pour faciliter l’accès des privés nationaux dans les projets « IPP », ainsi que les infrastructures portuaires pétrolières et gazières. Il faut s’en réjouir, dit-il.
Dans la même logique, il a plaidé auprès du premier ministre, pour l’élargissement du Contenu Local dans des secteurs aussi porteurs que stratégiques comme l’énergie, les infrastructures, l’industrie pharmaceutique, etc.
Mieux, poursuit-il, par souci d’efficience et de flexibilité, nous proposons au Gouvernement la mise en place d’une Loi Générale sur le Contenu Local permettant ensuite des déclinaisons réglementaires et juridiques en fonction de la nature de tel ou tel secteur d’activités ou produit ciblé.
Les départements ministériels seraient au 1er plan pour impulser davantage de Contenu Local dans les politiques sectorielles, relève-t-il.
Bassirou MBAYE
Mieux, dit-il, « des plates-formes financières africaines ont déjà un œil ouvert sur ce que nous entendons réaliser... ». Mais, ajoute-t-il, « je précise que notre projet vise la complémentarité et non la concurrence avec les places financières africaines existantes ».
M. Agne a fait savoir au premier ministre Amadou Ba qui a présidé la cérémonie d’ouverture, qu’il est de leur responsabilité aussi l’Etat et le secteur privé de s’approprier et de porter ce projet.
Aussi, relève-t-il, le Budget 2023 de l’ordre de 6,400 milliards F.cfa est une grande performance budgétaire mais n’épargne pas l’entreprise : « Alors que la compréhension que nous avions du Programme « Yaatal, Yaatal natt, teggi Yokkuté » était : -« Yaatal » pour un élargissement de l’assiette fiscale ;
-« Waagni » pour une baisse de la pression sur les mêmes contribuables ;
-« Yémeulé » pour l’équité fiscale pour tous. »
« Alors, je dirais que se passe-t-il, Monsieur le Ministre des Finances et du
Budget ! », s’étonne le président du Cnp. Qui s’interroge dans la foulée : « Pourquoi les dispositions fiscales s’appliquent au «Yaatal» et ignorent le « Waagni » et le « Yéméulé ? ».
Concernant la dette intérieure, il a indiqué que les créances échues à date augmentent et leur soutenabilité se pose de plus en plus dans des secteurs d’activités tels que le BTP et les Infrastructures, les Produits Pétroliers, l’Agro-industrie, et divers services. Dans le même sillage, il a soutenu qu’ils comprennent parfaitement les arbitrages de l’Etat-Régulateur en réponse aux chocs exogènes : Faut-il subventionner, s’endetter ou les deux...
Toutefois, Baidy Agne signale qu’il est urgent que l’Entreprise ait cette visibilité sur la date de paiement de la dette intérieure échue. Car, soutient-il, s’il est important de soutenir la demande et les consommateurs, il est parallèlement indispensable de se soucier de l’Offre et de « Penser Entreprise».
Il a salué, par ailleurs, l’intégration du statut de l’entreprise nationale dans le Code des marchés publics. Oui, dit-il, c’est le résultat de plus d’une dizaine d’année de plaidoyer que nous avons eu à faire auprès de l’ARMP et au niveau des plus hautes autorités, mais aussi auprès de la Commission de l’Uemoa. Le Cnp remercie le chef de l’Etat pour les innovations majeures apportées au Code des Marchés Publics, a-t-il lancé.
Avant d’ajouter : « Nous notons également avec satisfaction, outre le statut de l’entreprise nationale, les 5% réservés à l'économie sociale et solidaire, c'est-à-dire aux femmes, aux jeunes et aux personnes vivant avec un handicap ; les 2% réservés aux entreprises à actionnariat majoritairement féminin ; l’allotissement pour favoriser la participation des PME et des startups ».
Au titre des projets de Partenariat public/privé, il a rappelé que le chef de l’Etat s’est beaucoup investi pour faciliter l’accès des privés nationaux dans les projets « IPP », ainsi que les infrastructures portuaires pétrolières et gazières. Il faut s’en réjouir, dit-il.
Dans la même logique, il a plaidé auprès du premier ministre, pour l’élargissement du Contenu Local dans des secteurs aussi porteurs que stratégiques comme l’énergie, les infrastructures, l’industrie pharmaceutique, etc.
Mieux, poursuit-il, par souci d’efficience et de flexibilité, nous proposons au Gouvernement la mise en place d’une Loi Générale sur le Contenu Local permettant ensuite des déclinaisons réglementaires et juridiques en fonction de la nature de tel ou tel secteur d’activités ou produit ciblé.
Les départements ministériels seraient au 1er plan pour impulser davantage de Contenu Local dans les politiques sectorielles, relève-t-il.
Bassirou MBAYE