Le secteur de l’élevage représente un segment important du secteur primaire avec une contribution annuelle de 4,1% au Pib national. La filière ‘cuirs et peaux’, essentiellement tournée vers les marchés extérieurs, en occupe une place importante avec une contribution annuelle de l’ordre de 20 milliards de FCFA. Cependant, son poids dans l’économie nationale et l’intensité concurrentielle de la filière restent faibles. Fort de ce constat, les autorités en charge du secteur entendent booster sa compétitivité conformément à la Stratégie de Croissance accélérée (SCA). Ainsi, l’objectif de l’atelier de ce jeudi 6 juin s’attèle à « partager avec tous les partenaires le nouveau projet de texte, par une revue de l’ensemble des articles proposés », a soutenu le directeur de Cabinet du ministre de l’Elevage, Cheikh Tidiane Diop. Selon lui, le développement de la filière ‘cuirs et peaux’ en tant coproduit de la viande constituera « le meilleur indicateur de la vitalité de la filière bétail-viande ». Ceci, « du point de vue qualitatif que quantitatif » a-t-il ajouté.
L’incidence négative du marquage traditionnel, le défaut de qualité des ‘cuirs et peaux, le sous équipement des unités de collecte et l’absence d’un système d’information entre autres, sont les facteurs qui rendent le poids de la filière faible. C’est pourquoi, Cheikh Tidiane Diop rappelle aux participants l’importance de cet atelier de partage. Pour lui, « il constitue le premier acte d’un processus dont la finalité est de bâtir les conditions d’une compétitivité durable ». Ainsi, avec l’implication de tous les acteurs, M. Diop reste convaincu qu’à l’issue des travaux, « une étape importante sera franchie pour permettre l’adoption du nouveau texte ». Les innovations majeures introduites dans ce nouveau texte résident dans une définition plus appropriée des produits, selon une approche chaîne de valeur de l’animal au niveau de l’abattoir jusqu’au cuir fini. A ce propos, le président de la Grappe « Elevage, Productions et Industries Animales », Mansour Cama déclare qu’il« est important de réglementer le secteur allant de l’abatage jusqu’à la commercialisation ». Il signale que « le développement du secteur passe par sa modernisation ». Ce faisant, Mansour Cama estime qu’ « aujourd’hui, il ya une prise de conscience de l’importance de l’élevage puisqu’il constitue un champ très large d’investissement pour l’Etat en matière d’emploi ». C’est pourquoi, il précise qu'il faudrait « exploiter tout le potentiel dont elle regorge pour accroître substantiellement sa contribution à la croissance économique du Sénégal. Cette rencontre marque ainsi, le début d'un processus qui « contribuera sans aucun doute au renforcement de la concertation entre tous les acteurs » a-t-il expliqué. De l’avis de Mansour Kama, l'aboutissement du projet de décret facilitera l'implication des partenaires techniques et financiers, notamment dans la mise en œuvre « du plan d'action destiné à accroître la productivité de la filière des ‘cuirs et peaux’ avec sa meilleure intégration à l'industrie locale ». De ce fait, ce projet de décret va assurer à coup sûr, « une meilleure distribution de la richesse nationale le long de la chaîne des valeurs » affirme-t-il. Les résultats attendus de cet atelier est de disposer d’un projet de décret réglementant la production, la conservation, le traitement et la commercialisation des cuirs et peaux. Le comité technique mis en place se chargera de procéder à une revue du dispositif institutionnel et à sa mise en cohérence avec les orientations politiques par la proposition de textes plus adaptés.
L’incidence négative du marquage traditionnel, le défaut de qualité des ‘cuirs et peaux, le sous équipement des unités de collecte et l’absence d’un système d’information entre autres, sont les facteurs qui rendent le poids de la filière faible. C’est pourquoi, Cheikh Tidiane Diop rappelle aux participants l’importance de cet atelier de partage. Pour lui, « il constitue le premier acte d’un processus dont la finalité est de bâtir les conditions d’une compétitivité durable ». Ainsi, avec l’implication de tous les acteurs, M. Diop reste convaincu qu’à l’issue des travaux, « une étape importante sera franchie pour permettre l’adoption du nouveau texte ». Les innovations majeures introduites dans ce nouveau texte résident dans une définition plus appropriée des produits, selon une approche chaîne de valeur de l’animal au niveau de l’abattoir jusqu’au cuir fini. A ce propos, le président de la Grappe « Elevage, Productions et Industries Animales », Mansour Cama déclare qu’il« est important de réglementer le secteur allant de l’abatage jusqu’à la commercialisation ». Il signale que « le développement du secteur passe par sa modernisation ». Ce faisant, Mansour Cama estime qu’ « aujourd’hui, il ya une prise de conscience de l’importance de l’élevage puisqu’il constitue un champ très large d’investissement pour l’Etat en matière d’emploi ». C’est pourquoi, il précise qu'il faudrait « exploiter tout le potentiel dont elle regorge pour accroître substantiellement sa contribution à la croissance économique du Sénégal. Cette rencontre marque ainsi, le début d'un processus qui « contribuera sans aucun doute au renforcement de la concertation entre tous les acteurs » a-t-il expliqué. De l’avis de Mansour Kama, l'aboutissement du projet de décret facilitera l'implication des partenaires techniques et financiers, notamment dans la mise en œuvre « du plan d'action destiné à accroître la productivité de la filière des ‘cuirs et peaux’ avec sa meilleure intégration à l'industrie locale ». De ce fait, ce projet de décret va assurer à coup sûr, « une meilleure distribution de la richesse nationale le long de la chaîne des valeurs » affirme-t-il. Les résultats attendus de cet atelier est de disposer d’un projet de décret réglementant la production, la conservation, le traitement et la commercialisation des cuirs et peaux. Le comité technique mis en place se chargera de procéder à une revue du dispositif institutionnel et à sa mise en cohérence avec les orientations politiques par la proposition de textes plus adaptés.
Amy Diallo