Les échanges promettent d'être tendus au G7. Entre le commerce, l'Iran, la Russie, le climat, la remise en cause du multilatéralisme... les sujets de friction se multiplient entre les Etats-Unis et les six autres puissances (Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada) conviées au sommet. A la veille de la rencontre, Donald Trump a déclaré dans un tweet :
" Merci de dire au Premier ministre Trudeau et au Président Macron qu'ils ont imposé des taxes massives sur les importations américaines et ils ont crée des barrières non-tarifaires. L'excédent commercial de l'Union européenne avec les Etats-Unis est de 181 milliards de dollars, et le Canada ont gardé leurs agriculteurs et d'autres. Regardez ce qu'il va se passer demain."
Quelques heures auparavant, les dirigeants canadien et français se sont entretenus pour renforcer leurs relations bilatérales -et afficher leur entente- avant ces deux jours sur quelques points considérés comme fondamentaux par les deux chefs d'Etat. Ils ont ainsi convenu d'une déclaration commune :
Au Canada, Justin Trudeau a indiqué que "nous allons de toute évidence avoir des discussions animées sur le commerce". La lenteur des discussions sur la renégociation de l'accord de libre-échange nord-américain (Alena, conclu en 1994 entre le Mexique, les Etats-Unis et le Canada) suscite des tensions chez les Canadiens. Du côté des Etats-Unis, la ligne de conduite devrait rester ferme. L'un des conseillers de la Maison-Blanche, Larry Kudlow, a annoncé mercredi que Trump ne se départirait pas de la ligne sans concession qu'il a adoptée sur les questions commerciales.
Latribune.fr
" Merci de dire au Premier ministre Trudeau et au Président Macron qu'ils ont imposé des taxes massives sur les importations américaines et ils ont crée des barrières non-tarifaires. L'excédent commercial de l'Union européenne avec les Etats-Unis est de 181 milliards de dollars, et le Canada ont gardé leurs agriculteurs et d'autres. Regardez ce qu'il va se passer demain."
Quelques heures auparavant, les dirigeants canadien et français se sont entretenus pour renforcer leurs relations bilatérales -et afficher leur entente- avant ces deux jours sur quelques points considérés comme fondamentaux par les deux chefs d'Etat. Ils ont ainsi convenu d'une déclaration commune :
- Appuyer un multilatéralisme fort, responsable, transparent pour faire face aux défis mondiaux;
- Œuvrer ensemble à la lutte contre le changement climatique;
- Promouvoir le commerce libre, ouvert et fondé sur le droit;
- Promouvoir les valeurs démocratiques.
Le commerce au centre des divisions
Parmi les sujets de discorde, le commerce demeure un point d'achoppement déterminant entre les puissances occidentales. La politique commerciale de l'administration américaine attise les mécontentements parmi les dirigeants européens. Mercredi dernier, l'Union européenne a musclé sa stratégie de riposte face au protectionnisme du chef d'Etat américain. Après avoir déposé une plainte auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), la Commission européenne a annoncé qu'elle allait mettre en place des mesures de rétorsion. L'institution prévoit d'appliquer des tarifs douaniers supplémentaires à hauteur de 25% sur des produits américains à compter du 1er juillet prochain. La liste des produits a d'abord été soumise à l'OMC et les pays de l'Union européenne doivent encore se mettre d'accord. Les quatre dirigeants européens - Emmanuel Macron, Angela Merkel, Theresa May et Giuseppe Conte - ont décidé de se réunir juste avant le début du sommet, afin d'afficher leur impatience face aux menaces de guerre commerciale du président américain.Au Canada, Justin Trudeau a indiqué que "nous allons de toute évidence avoir des discussions animées sur le commerce". La lenteur des discussions sur la renégociation de l'accord de libre-échange nord-américain (Alena, conclu en 1994 entre le Mexique, les Etats-Unis et le Canada) suscite des tensions chez les Canadiens. Du côté des Etats-Unis, la ligne de conduite devrait rester ferme. L'un des conseillers de la Maison-Blanche, Larry Kudlow, a annoncé mercredi que Trump ne se départirait pas de la ligne sans concession qu'il a adoptée sur les questions commerciales.
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