Sur la base de ces résultats, l'aviculture sénégalaise, de type traditionnel ou familial, revêt "une très grande importance socio-économique", a-t-elle déclaré.
Mme Ndiaye procédait jeudi, à Saly-Portudal (Mbour, ouest) à l’ouverture officielle d’un atelier sous-régional de réflexion sur la promotion des échanges d’intrants avicoles, notamment sur le transport aérien des poussins d’un jour, au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Cette activité pratiquée par la quasi-totalité des ménages en milieu rural et même périurbain, constitue "un levier important" de lutte contre la pauvreté en général et la malnutrition en particulier, a souligné la ministre de l’Elevage et de la Production animale.
Elle a rappelé que la filière avicole a connu "une période forte de croissance" dans les années 1990, une progression contrariée à partir des années 2000 dans l’espace UEMOA, avec l’avènement du Tarif extérieur commun (TEC), caractérisé par une baisse des droits de porte de 35% à 20%.
Le TEC a favorisé "l'importation massive" de viande de volaille, essentiellement sous forme de découpes, avec des cuisses de poulets en général, plus accessibles pour les ménages à faibles revenus, a expliqué Aminata Mbengue Ndiaye.
"Cette situation qui avait entraîné des fermetures massives d’exploitations avicoles et des pertes d’emplois, aura prévalu jusqu’à la suppression des importations de produits avicoles, par arrêté interministériel n°007717 du 24 novembre 2005, portant interdiction d’importer des produits avicoles et matériels avicoles usagers, comme mesure de protection contre la Grippe aviaire qui est une zoonose", a précisé la ministre.
La filière avicole industrielle a par la suite "réagi positivement", avec la reprise de ses activités grâce à des investissements privés importants de l’ordre de 12 milliards de francs CFA dans la production de poussins et d’aliment de volaille, ainsi que dans la création de fermes modernes.
"Le principe de précaution qui a prévalu jusqu’ici est donc plus que jamais d’actualité, si l’on tient compte du problème lié à la traçabilité des produits avicoles en général et alimentaires en particulier ainsi que de la circulation de H7N9 et de H5N8 récemment dans certains pays d’Europe", a insisté la ministre de l’Elevage et de la Production animale.
APS
Mme Ndiaye procédait jeudi, à Saly-Portudal (Mbour, ouest) à l’ouverture officielle d’un atelier sous-régional de réflexion sur la promotion des échanges d’intrants avicoles, notamment sur le transport aérien des poussins d’un jour, au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
Cette activité pratiquée par la quasi-totalité des ménages en milieu rural et même périurbain, constitue "un levier important" de lutte contre la pauvreté en général et la malnutrition en particulier, a souligné la ministre de l’Elevage et de la Production animale.
Elle a rappelé que la filière avicole a connu "une période forte de croissance" dans les années 1990, une progression contrariée à partir des années 2000 dans l’espace UEMOA, avec l’avènement du Tarif extérieur commun (TEC), caractérisé par une baisse des droits de porte de 35% à 20%.
Le TEC a favorisé "l'importation massive" de viande de volaille, essentiellement sous forme de découpes, avec des cuisses de poulets en général, plus accessibles pour les ménages à faibles revenus, a expliqué Aminata Mbengue Ndiaye.
"Cette situation qui avait entraîné des fermetures massives d’exploitations avicoles et des pertes d’emplois, aura prévalu jusqu’à la suppression des importations de produits avicoles, par arrêté interministériel n°007717 du 24 novembre 2005, portant interdiction d’importer des produits avicoles et matériels avicoles usagers, comme mesure de protection contre la Grippe aviaire qui est une zoonose", a précisé la ministre.
La filière avicole industrielle a par la suite "réagi positivement", avec la reprise de ses activités grâce à des investissements privés importants de l’ordre de 12 milliards de francs CFA dans la production de poussins et d’aliment de volaille, ainsi que dans la création de fermes modernes.
"Le principe de précaution qui a prévalu jusqu’ici est donc plus que jamais d’actualité, si l’on tient compte du problème lié à la traçabilité des produits avicoles en général et alimentaires en particulier ainsi que de la circulation de H7N9 et de H5N8 récemment dans certains pays d’Europe", a insisté la ministre de l’Elevage et de la Production animale.
APS