On retiendra de ce cinquième sommet du groupe des BRICS sur le thème « les Brics et l’Afrique : Un partenariat pour le développement, l’intégration et l’industrialisation », l’accord trouvé entre les différents pays de créer une banque de développement. Interpellé par un journaliste de l’AFP (Agence France Presse), le ministre sud-africain des Finances Pravin Gordhan déclare que suite aux discussions ministérielles précédant leur cinquième sommet annuel, les cinq pays du BRICS sont « parvenus à un accord sur la création d’une banque de développement ». Il souligne que les détails de cette banque « devraient être annoncés ce mercredi 27 mars par les chefs d’Etat et de gouvernement des cinq pays ».
Selon les conclusions de la Commission de travail qui a précédé le sommet, la nouvelle banque devrait être dotée d’un capital de départ de 50 milliards de dollars, soit 10 milliards par pays. Pour sa part, le ministre sud-africain du Commerce et de l’Industrie, Rob Davies est d’avis que « les montants disponibles pour financer le développement ne sont clairement pas suffisants pour satisfaire les besoins en infrastructures sur le continent africain. Ainsi, un nouvel acteur sera le bienvenu, pour ajouter sa contribution et, espérons le, secouer quelques unes des autres institutions grâce à une saine concurrence ». Les statistiques révèlent que les BRICS pèsent 45 % de la population de la planète, le quart de sa richesse et les deux tiers de sa croissance. En outre, leurs réserves de change avoisinent les 4.000 milliards de dollars avec les trois quarts détenus par Pékin.
Moustapha Dia avec AFP
Selon les conclusions de la Commission de travail qui a précédé le sommet, la nouvelle banque devrait être dotée d’un capital de départ de 50 milliards de dollars, soit 10 milliards par pays. Pour sa part, le ministre sud-africain du Commerce et de l’Industrie, Rob Davies est d’avis que « les montants disponibles pour financer le développement ne sont clairement pas suffisants pour satisfaire les besoins en infrastructures sur le continent africain. Ainsi, un nouvel acteur sera le bienvenu, pour ajouter sa contribution et, espérons le, secouer quelques unes des autres institutions grâce à une saine concurrence ». Les statistiques révèlent que les BRICS pèsent 45 % de la population de la planète, le quart de sa richesse et les deux tiers de sa croissance. En outre, leurs réserves de change avoisinent les 4.000 milliards de dollars avec les trois quarts détenus par Pékin.
Moustapha Dia avec AFP