Les banques opérant sur le sol sénégalais ne seront pas au rendez-vous du 1er janvier 2018 retenu pour l’entrée en vigueur de la réforme édictée par Bâle II et Bâle III qui redéfinissent de façon radicale la transformation de la banque.
C’est la déduction qui s’impose après l’analyse d’un spécialiste en banque et finance selon qui, toutes les banques sénégalaises sont aujourd’hui en retard par rapport à la réforme Bâle II et Bâle III qui sonne le changement dans la manière d’octroyer des prêts bancaires.
Notre interlocuteur justifie cette posture des banques par le peu de temps qui leur a été accordé face à une réforme très complexe et compliquée. « Les gens n’ont même pas eu le temps de s’approprier le contenu technique », s’est-il désolé.
A son avis, il était nécessaire de laisser aux gens le temps de digérer, de se préparer et de s’organiser. Une requête qui a un coût et qui demande des ressources et une transformation du business modèle de la banque dans certains cas.
Pour illustrer son postulat, notre observateur prend l’exemple, d’une banque comme la Banque Régionale des Marchés (Brm) qui va se poser des questions. Parce qu’il ya un effet de levier et l’effet de levier qu’on lui demande va les gêner, parce qu’ils font beaucoup de pensions, beaucoup d’opération de titres etc.. Il estime que ce problème réside dans la préparation de la réforme qui a été trop courte, trop rapide et couplée avec une réforme du plan comptable bancaire révisé.
La banque centrale va-t-elle brandir le bâton ?
Notre expert se veut catégorique. Elle ne peut pas. Malgré cet impair, le régulateur qu’est la BCEAO est dans l’obligation de faire preuve de souplesse pour aider les banques retardataires à être aux normes. Les banques vont mettre 2, 3 à 4 ans pour se mettre à niveau. Et peut-être, c’est la stratégie de la banque centrale en se disant que je préfère faire ça et petit à petit pousser.
D’ailleurs selon des sources bien introduites, l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Sénégal tient une réunion ce 21 décembre avec la BCEAO pour clarifier plusieurs points, entre autres les critères concernant le refinancement. Pour rappel, la banque centrale a tenu plusieurs réunions avec les Président directeurs généraux et directeurs généraux de banques sur le dispositif de supervision sur base consolidée en vigueur depuis son adoption par le conseil des ministres de l’UEMOA, lors de sa session du 24 juin 2016.
Ismaila BA
C’est la déduction qui s’impose après l’analyse d’un spécialiste en banque et finance selon qui, toutes les banques sénégalaises sont aujourd’hui en retard par rapport à la réforme Bâle II et Bâle III qui sonne le changement dans la manière d’octroyer des prêts bancaires.
Notre interlocuteur justifie cette posture des banques par le peu de temps qui leur a été accordé face à une réforme très complexe et compliquée. « Les gens n’ont même pas eu le temps de s’approprier le contenu technique », s’est-il désolé.
A son avis, il était nécessaire de laisser aux gens le temps de digérer, de se préparer et de s’organiser. Une requête qui a un coût et qui demande des ressources et une transformation du business modèle de la banque dans certains cas.
Pour illustrer son postulat, notre observateur prend l’exemple, d’une banque comme la Banque Régionale des Marchés (Brm) qui va se poser des questions. Parce qu’il ya un effet de levier et l’effet de levier qu’on lui demande va les gêner, parce qu’ils font beaucoup de pensions, beaucoup d’opération de titres etc.. Il estime que ce problème réside dans la préparation de la réforme qui a été trop courte, trop rapide et couplée avec une réforme du plan comptable bancaire révisé.
La banque centrale va-t-elle brandir le bâton ?
Notre expert se veut catégorique. Elle ne peut pas. Malgré cet impair, le régulateur qu’est la BCEAO est dans l’obligation de faire preuve de souplesse pour aider les banques retardataires à être aux normes. Les banques vont mettre 2, 3 à 4 ans pour se mettre à niveau. Et peut-être, c’est la stratégie de la banque centrale en se disant que je préfère faire ça et petit à petit pousser.
D’ailleurs selon des sources bien introduites, l’Association Professionnelle des Banques et Etablissements Financiers du Sénégal tient une réunion ce 21 décembre avec la BCEAO pour clarifier plusieurs points, entre autres les critères concernant le refinancement. Pour rappel, la banque centrale a tenu plusieurs réunions avec les Président directeurs généraux et directeurs généraux de banques sur le dispositif de supervision sur base consolidée en vigueur depuis son adoption par le conseil des ministres de l’UEMOA, lors de sa session du 24 juin 2016.
Ismaila BA