Afreximbank se porte bien. En tout cas, c’est ce que disent les chiffres qu’il a publiés. En effet, on apprend que le nombre total d’actifs de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) a été multiplié par plus de dix, passant d’un demi-milliard de dollars US en 2004 à plus de 5 milliards en 2014 malgré les défis rencontrés au début de ma présidence et les chocs macroéconomiques épisodiques ultérieurs. L’annonce a été faite par le président sortant Jean-Louis Ekra.
“Contrairement à beaucoup d’autres banques multilatérales de développement, votre Banque a délibérément maintenu un ratio de solvabilité élevé, conformément aux attentes de ses actionnaires,» a-t-il dit. «Les bénéfices nets ont été multipliés par cinq, passant de 20 millions de dollars US en 2004 à 104 millions en 2014. Les sources de revenus sont plus diversifiées, avec des honoraires de consultation représentant plus de 25% des revenus totaux au cours de la même période», souligne-t-il.
Toujours, selon M. Ekra, ces bénéfices élevés ont permis un versement régulier de dividendes aux actionnaires, avec un ratio de versement supérieur à 22%, et ce, hormis quelques années, même quand le ratio des prêts non-productifs restait généralement sous les 2%. Il a ajouté qu’avec le support inconditionnel des actionnaires dans l’opération en cours d’augmentation du capital, les fonds propres de la Banque sont désormais nettement en dessous de 1.3 milliards de dollars US, avec un capital exigible avoisinant les 400 millions, ce qui porte le quota total actuel de fonds propres à un peu moins de 2 milliards de dollars US.
«Sur la base des engagements écrits reçus des actionnaires, la Banque s’attend à recevoir des versements supplémentaires significatifs avant la fin de l’année,» a-t-il renchéri.
Au sujet de la désignation de son successeur, M. Ekra s’est dit satisfait du déroulement sans heurts du processus, suite aux changements effectués dans la charte en vigueur, qui découlent du processus tumultueux autour de sa propre nomination. «Vous avez le devoir vis-à-vis de votre grande institution, de finaliser le processus sans rancœur. A mon successeur, je lui conseillerai de ne jamais perdre de vue l’urgence que représente la réforme du secteur des exportations en Afrique. La Banque ne doit pas perdre de vue ce secteur important; la route sera longue mais nous devons toujours nous rappeler que ‘quand la racine est profonde, le fruit est sucrée».
Pathé TOURE
“Contrairement à beaucoup d’autres banques multilatérales de développement, votre Banque a délibérément maintenu un ratio de solvabilité élevé, conformément aux attentes de ses actionnaires,» a-t-il dit. «Les bénéfices nets ont été multipliés par cinq, passant de 20 millions de dollars US en 2004 à 104 millions en 2014. Les sources de revenus sont plus diversifiées, avec des honoraires de consultation représentant plus de 25% des revenus totaux au cours de la même période», souligne-t-il.
Toujours, selon M. Ekra, ces bénéfices élevés ont permis un versement régulier de dividendes aux actionnaires, avec un ratio de versement supérieur à 22%, et ce, hormis quelques années, même quand le ratio des prêts non-productifs restait généralement sous les 2%. Il a ajouté qu’avec le support inconditionnel des actionnaires dans l’opération en cours d’augmentation du capital, les fonds propres de la Banque sont désormais nettement en dessous de 1.3 milliards de dollars US, avec un capital exigible avoisinant les 400 millions, ce qui porte le quota total actuel de fonds propres à un peu moins de 2 milliards de dollars US.
«Sur la base des engagements écrits reçus des actionnaires, la Banque s’attend à recevoir des versements supplémentaires significatifs avant la fin de l’année,» a-t-il renchéri.
Au sujet de la désignation de son successeur, M. Ekra s’est dit satisfait du déroulement sans heurts du processus, suite aux changements effectués dans la charte en vigueur, qui découlent du processus tumultueux autour de sa propre nomination. «Vous avez le devoir vis-à-vis de votre grande institution, de finaliser le processus sans rancœur. A mon successeur, je lui conseillerai de ne jamais perdre de vue l’urgence que représente la réforme du secteur des exportations en Afrique. La Banque ne doit pas perdre de vue ce secteur important; la route sera longue mais nous devons toujours nous rappeler que ‘quand la racine est profonde, le fruit est sucrée».
Pathé TOURE