Une lecture complète de ces résultats, laisse toutefois entrevoir que la croissance des résultats du groupe a été affectée par la faible rentabilité de ses segments Banque d’Investissement et International. En effet, Ecobank Development Corporation (EDC) qui gère l'essentiel de la branche investissements du groupe, a vu son résultat net atteindre durant la période, 6,4 millions $, en baisse, quand même, de 52%, comparé aux 12,4 millions $ réalisés à la même période en 2013. Pour sa part, la banque à l'international du groupe a réalisé des performance marquées par un Produit Net Bancaire de 11,8 millions $, en baisse de 15% et un résultat net qui a baissé de 47% à 1,5 millions $.
Un autre défi du groupe est celui des créances douteuses qui, bien qu'en régression de 9 % par rapport à l’année précédente et de 23 % par rapport au 31 mars 2014, s'élevaient encore à 534 millions $ à fin juin 2014. Mais il faut rappeler que cette situation est la conséquence du passage en pertes de créances au Nigéria pour un montant évalué à 250 millions $. Le ratio de créances douteuses au Nigéria s’élève à 2,2% et, dans ces conditions, il s’en est suivi une diminution du ratio de couverture, qui s’établissait à 66,2 % contre 78,3 % en mars 2014.
Le troisième défi majeur du groupe bancaire est celui de savoir si Nedbank acceptera finalement de convertir sa créance de 285 millions $ en action. Au cours de la conférence avec les investisseurs et les analystes, Albert Essien (photo), DG du groupe Ecobank, a fait savoir qu'il était confiant de ce que le groupe sud-africain userait de son option et ajouterait les 206 millions $ nécessaires pour lui assurer 20% de l'actionnariat d'ETI.
On se souvient il y a quelques semaines, lorsque Nedbank a publié ses résultats, son DG, Mike Brown, avait expliqué qu'il y avait encore du temps pour décider de ce qu'il fallait faire de ce droit d'option. Rappelons que Public Investment Corporation, qui est le plus gros actionnaire actuel d'Ecobank avec 18,16%, est aussi premier actionnaire institutionnel de Nedbank avec une participation de 7,7%
En attendant, ETI affiche une performance positive sur les différents marchés financiers où ses actions sont cotées. Sur le Nigeria Stock Exchange, le titre ETI a rompu avec les mauvaises performances boursières de la semaine précédente, avec une baisse cumulée de 8,2%. Elle a terminé le lundi 18 août sur une très petite hausse de 0,06%. Sur la BRVM (Abidjan), le titre était stable, mais la contre-performance annuelle continue de se réduire et se situe désormais à -3,9%, contre jusqu'à -5,4% il y a encore quelques semaines. Sur le Ghana Stock Exchange, le titre ETI continue d'être la principale attraction des investisseurs dans un marché devenu morose.
Ecofin
Un autre défi du groupe est celui des créances douteuses qui, bien qu'en régression de 9 % par rapport à l’année précédente et de 23 % par rapport au 31 mars 2014, s'élevaient encore à 534 millions $ à fin juin 2014. Mais il faut rappeler que cette situation est la conséquence du passage en pertes de créances au Nigéria pour un montant évalué à 250 millions $. Le ratio de créances douteuses au Nigéria s’élève à 2,2% et, dans ces conditions, il s’en est suivi une diminution du ratio de couverture, qui s’établissait à 66,2 % contre 78,3 % en mars 2014.
Le troisième défi majeur du groupe bancaire est celui de savoir si Nedbank acceptera finalement de convertir sa créance de 285 millions $ en action. Au cours de la conférence avec les investisseurs et les analystes, Albert Essien (photo), DG du groupe Ecobank, a fait savoir qu'il était confiant de ce que le groupe sud-africain userait de son option et ajouterait les 206 millions $ nécessaires pour lui assurer 20% de l'actionnariat d'ETI.
On se souvient il y a quelques semaines, lorsque Nedbank a publié ses résultats, son DG, Mike Brown, avait expliqué qu'il y avait encore du temps pour décider de ce qu'il fallait faire de ce droit d'option. Rappelons que Public Investment Corporation, qui est le plus gros actionnaire actuel d'Ecobank avec 18,16%, est aussi premier actionnaire institutionnel de Nedbank avec une participation de 7,7%
En attendant, ETI affiche une performance positive sur les différents marchés financiers où ses actions sont cotées. Sur le Nigeria Stock Exchange, le titre ETI a rompu avec les mauvaises performances boursières de la semaine précédente, avec une baisse cumulée de 8,2%. Elle a terminé le lundi 18 août sur une très petite hausse de 0,06%. Sur la BRVM (Abidjan), le titre était stable, mais la contre-performance annuelle continue de se réduire et se situe désormais à -3,9%, contre jusqu'à -5,4% il y a encore quelques semaines. Sur le Ghana Stock Exchange, le titre ETI continue d'être la principale attraction des investisseurs dans un marché devenu morose.
Ecofin