Selon le document consulté par le Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos), le produit intérieur brut de l’Uemoa est estimé à 6,6% en 2019, tout comme en 2018, contre 3,3% pour l’Afrique subsaharienne. Au niveau interne, la Bceao souligne que les économies ont tiré profit d’un environnement sociopolitique globalement favorable et d’un climat des affaires en amélioration.
L’activité économique a également bénéficié de la poursuite de la réalisation des investissements dans les infrastructures socio-économiques par les Etats membres de l’Uemoa. Le taux d’inflation en moyenne annuelle est ressorti à -0,7% en 2019 contre 1,2% en 2018. Au niveau des finances publiques, révèle l’institution d’émission, le déficit global, base engagements, dons compris à fin décembre 2019, a été contenu à 2.349,9 milliards, soit 3,0% du PIB contre 2.758,7 milliards ou 3,8% du Pib en 2018.
Cette diminution, explique-t-on, est le reflet d’une amélioration du recouvrement des recettes, conjuguée à une meilleure maîtrise des dépenses publiques, notamment des dépenses courantes.
Le déficit courant s’est accru de 1,7% pour ressortir à 4.686,5 milliards, en raison de l’aggravation du déficit de la balance des biens (+15,4%), en lien avec les acquisitions de biens d’équipement et intermédiaires ainsi que de biens de consommation.
«Au total, les échanges extérieurs des pays de l’Uemoa se sont traduits en 2019 par un solde global excédentaire de 1.659,4 milliards, après un excédent de 1.088,2 milliards un an plus tôt.
Cette évolution est liée à la hausse des entrées nettes de capitaux au titre du compte financier, dont le niveau a largement couvert le déficit du compte courant », lit-on dans le rapport.
Les actifs extérieurs nets des institutions monétaires se sont accrus de 1.940,1 milliards pour ressortir à 7.315,2 milliards, à fin décembre 2019. Cette évolution s’explique par la hausse de 1.687,9 milliards des actifs extérieurs nets de la Banque Centrale et de 252,2 milliards de ceux des banques.
«Les réserves officielles de change de la Bceao ont augmenté de 1.795,9 milliards pour se situer à 10.357,0 milliards à fin décembre 2019, en relation avec les mobilisations importantes de ressources extérieures par les Etats et l’amélioration du profil du rapatriement des recettes d’exportation. Les rapatriements des ressources extérieures par les Etats se sont établis à 4.765,0 milliards », révèle la Bceao.
En conséquence, le taux de couverture de l’émission monétaire de la Banque Centrale s’est amélioré, en ressortant à 78,4% contre 77,1% en décembre 2018, ce qui permet de couvrir 5,7 mois d’importation de biens et services.
Adou FAYE
L’activité économique a également bénéficié de la poursuite de la réalisation des investissements dans les infrastructures socio-économiques par les Etats membres de l’Uemoa. Le taux d’inflation en moyenne annuelle est ressorti à -0,7% en 2019 contre 1,2% en 2018. Au niveau des finances publiques, révèle l’institution d’émission, le déficit global, base engagements, dons compris à fin décembre 2019, a été contenu à 2.349,9 milliards, soit 3,0% du PIB contre 2.758,7 milliards ou 3,8% du Pib en 2018.
Cette diminution, explique-t-on, est le reflet d’une amélioration du recouvrement des recettes, conjuguée à une meilleure maîtrise des dépenses publiques, notamment des dépenses courantes.
Le déficit courant s’est accru de 1,7% pour ressortir à 4.686,5 milliards, en raison de l’aggravation du déficit de la balance des biens (+15,4%), en lien avec les acquisitions de biens d’équipement et intermédiaires ainsi que de biens de consommation.
«Au total, les échanges extérieurs des pays de l’Uemoa se sont traduits en 2019 par un solde global excédentaire de 1.659,4 milliards, après un excédent de 1.088,2 milliards un an plus tôt.
Cette évolution est liée à la hausse des entrées nettes de capitaux au titre du compte financier, dont le niveau a largement couvert le déficit du compte courant », lit-on dans le rapport.
Les actifs extérieurs nets des institutions monétaires se sont accrus de 1.940,1 milliards pour ressortir à 7.315,2 milliards, à fin décembre 2019. Cette évolution s’explique par la hausse de 1.687,9 milliards des actifs extérieurs nets de la Banque Centrale et de 252,2 milliards de ceux des banques.
«Les réserves officielles de change de la Bceao ont augmenté de 1.795,9 milliards pour se situer à 10.357,0 milliards à fin décembre 2019, en relation avec les mobilisations importantes de ressources extérieures par les Etats et l’amélioration du profil du rapatriement des recettes d’exportation. Les rapatriements des ressources extérieures par les Etats se sont établis à 4.765,0 milliards », révèle la Bceao.
En conséquence, le taux de couverture de l’émission monétaire de la Banque Centrale s’est amélioré, en ressortant à 78,4% contre 77,1% en décembre 2018, ce qui permet de couvrir 5,7 mois d’importation de biens et services.
Adou FAYE