A l’heure du tout numérique, les banques sont-elles en perte de vitesse ? Concurrencées par les fintech - ces structures développant des solutions technologiques dédiées aux transactions financières et adaptées aux personnes non-bancarisées, et par les majors de l’Internet (Google, Amazon, etc.), les banques classiques n’entendent pas se laisser faire.
C’est tout le sens du panel tenu dans le cadre de la grand-messe de l’association des banques et établissements financiers établis au Sénégal, ce 20 avril 2017.
Par un constat sans complaisance, la directrice générale d’UBA-Sénégal a clairement confié que la révolution numérique constituait une menace pour les banques classiques. « Avec les fintechs et les GAAFA (Google, Amazon, Ali Baba, Facebook et Apple) qui challengent les banques sur leur cœur de métier, comme le crédit et le paiement, la question est de savoir si la banque traditionnelle va se redéployer ou disparaître », s’est interrogée Mme Amie Ndiaye Sow. Si l’on y ajoute les sociétés de télécoms et les startups qui s’orientent vers l’activité bancaire, la menace qui plane sur les banques demeure réelle.
Pour autant, il existe un potentiel pour celles-ci de tirer leur épingle du jeu. Et c’est la patronne d’UBA-Sénégal qui donne la recette : « Le faible taux de bancarisation par rapport au niveau de pénétration de la téléphonie constitue un corridor qui peut être couvert avec les avancées technologiques. Mieux, l’exploitation des bases de données collectées permet une meilleure prise de décision et une meilleure offre de services. Sans compter le fait que le développement des offres de services digitaux par les banques fournit aux sociétés de télécoms une base de croissance énorme. »
C’est ainsi qu’elle a appelé les banques à un changement de paradigme. En d’autres termes, elles doivent investir dans la transformation digitale pour être au fait des innovations technologiques. Enfin, et pour répondre aux nouvelles habitudes de consommation des clients, Mme Amie Ndiaye Sow, préconise l’acquisition des fintech ou leur alliance, ou encore le développement de solutions en interne.
Amadou BA
C’est tout le sens du panel tenu dans le cadre de la grand-messe de l’association des banques et établissements financiers établis au Sénégal, ce 20 avril 2017.
Par un constat sans complaisance, la directrice générale d’UBA-Sénégal a clairement confié que la révolution numérique constituait une menace pour les banques classiques. « Avec les fintechs et les GAAFA (Google, Amazon, Ali Baba, Facebook et Apple) qui challengent les banques sur leur cœur de métier, comme le crédit et le paiement, la question est de savoir si la banque traditionnelle va se redéployer ou disparaître », s’est interrogée Mme Amie Ndiaye Sow. Si l’on y ajoute les sociétés de télécoms et les startups qui s’orientent vers l’activité bancaire, la menace qui plane sur les banques demeure réelle.
Pour autant, il existe un potentiel pour celles-ci de tirer leur épingle du jeu. Et c’est la patronne d’UBA-Sénégal qui donne la recette : « Le faible taux de bancarisation par rapport au niveau de pénétration de la téléphonie constitue un corridor qui peut être couvert avec les avancées technologiques. Mieux, l’exploitation des bases de données collectées permet une meilleure prise de décision et une meilleure offre de services. Sans compter le fait que le développement des offres de services digitaux par les banques fournit aux sociétés de télécoms une base de croissance énorme. »
C’est ainsi qu’elle a appelé les banques à un changement de paradigme. En d’autres termes, elles doivent investir dans la transformation digitale pour être au fait des innovations technologiques. Enfin, et pour répondre aux nouvelles habitudes de consommation des clients, Mme Amie Ndiaye Sow, préconise l’acquisition des fintech ou leur alliance, ou encore le développement de solutions en interne.
Amadou BA