L’information autour de tout ce qui est au crédit pourrait bientôt être chose banale. En tout cas, c’est la volonté des autorités du Ministère de l’Economie et des Finances. Selon elle, au Sénégal, la réflexion sur la problématique du financement des économies, notamment celle des petites et moyennes entreprises qui constitue l’essentiel du tissu économique, a été entamée depuis longtemps. Elle a été marquée par la tenue de deux concertations nationales sur le crédit respectivement en 2003 et 2010, pour bien cerner les contraintes et apporter des solutions idoines. Il ressort de ces deux concertations, des études et autres travaux entrepris sur la question que les difficultés d’accès aux services financiers sont dues à plusieurs facteurs notamment l’asymétrie d’informations entre prêteurs et emprunteurs.
Malgré l’infrastructure financière existante au niveau de la BCEAO, les prêteurs ne disposent pas toujours d’informations suffisantes sur la situation globale d’endettement bancaire et non bancaire des demandeurs de crédit afin de pouvoir faire une évaluation correcte de leurs risques. En fait, cette situation qui est caractéristique des économies des pays de la sous-région amène les institutions financières à mettre en avant les garanties réelles et collectives pour atténuer les risques inhérents à toute activité de crédit, à pratiquer un rationnement du crédit sans parler du renchérissement du coût du crédit du fait naturellement de l’augmentation de la prime de risque.
Cette problématique a été également identifiée au plan communautaire par le Rapport du Haut Comité Ad Hoc des Chefs d’Etat sur le financement des économies de l’Union qui a proposé la création des Bureaux d’Information sur le Crédit dans les Etats membres de l’UMOA.
Par ailleurs, au niveau du classement du Doing business, les pays de l’UEMOA ont toujours obtenu de faibles notes sur les critères « étendue de l’information sur le crédit » et « couverture du registre privé » qui s’expliquent par l’absence de bureaux d’information sur le crédit. Concrètement, le bureau d’information sur le crédit faudrait-il le rappeler est une structure qui collecte, auprès des organismes financiers, des sources publiques et des grands facturiers (sociétés de fourniture d'eau, d'électricité, sociétés de téléphonie, etc.).
Pathé TOURE
Malgré l’infrastructure financière existante au niveau de la BCEAO, les prêteurs ne disposent pas toujours d’informations suffisantes sur la situation globale d’endettement bancaire et non bancaire des demandeurs de crédit afin de pouvoir faire une évaluation correcte de leurs risques. En fait, cette situation qui est caractéristique des économies des pays de la sous-région amène les institutions financières à mettre en avant les garanties réelles et collectives pour atténuer les risques inhérents à toute activité de crédit, à pratiquer un rationnement du crédit sans parler du renchérissement du coût du crédit du fait naturellement de l’augmentation de la prime de risque.
Cette problématique a été également identifiée au plan communautaire par le Rapport du Haut Comité Ad Hoc des Chefs d’Etat sur le financement des économies de l’Union qui a proposé la création des Bureaux d’Information sur le Crédit dans les Etats membres de l’UMOA.
Par ailleurs, au niveau du classement du Doing business, les pays de l’UEMOA ont toujours obtenu de faibles notes sur les critères « étendue de l’information sur le crédit » et « couverture du registre privé » qui s’expliquent par l’absence de bureaux d’information sur le crédit. Concrètement, le bureau d’information sur le crédit faudrait-il le rappeler est une structure qui collecte, auprès des organismes financiers, des sources publiques et des grands facturiers (sociétés de fourniture d'eau, d'électricité, sociétés de téléphonie, etc.).
Pathé TOURE