La Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Vera Songwe, souligne qu’il faut reconnaître que la libre circulation des Africains dans la région peut exacerber les tensions existantes dans les pays et sous-régions d’accueil. Elle note que cela exige une bonne gestion de la politique migratoire et souligne en outre que la migration concerne autant la gouvernance que les droits économiques et humains.
Laura Thompson, Directrice générale adjointe, OIM, met en exergue que la migration est une question complexe qui est encore compliquée de par la diversité de ses discussions bilatérales, régionales et internationales en cours. Elle invite le Panel à se concentrer sur des «résultats réalisables» et suggère que le HLPM peut envisager de «peser politiquement» pour obtenir les instruments de ratification requis en faveur de l’entrée en vigueur du Protocole de l’Union africaine sur la libre circulation des personnes.
Almaz Negash, Fondatrice et Directrice exécutive du Réseau de la diaspora africaine, déclare qu’il faut «non seulement des données mais aussi du marketing». Elle note, par exemple, que la diaspora africaine contribue pour 55 milliards de dollars à la seule économie américaine.
Michael Farrugia, Ministre de l’intérieur et de la sécurité nationale de Malte, observe que la hausse de la migration irrégulière a créé un «choc social et culturel» qui entraîne des changements dans la structure politique de l’Europe. Faisant allusion au «degré élevé d’interdépendance» entre l’Afrique et l’Europe, il déclare que le Sommet de La Valette sur la migration en 2015 est un exemple du dialogue constructif nécessaire pour aller de l’avant.
L’Ambassadeur Morten Aasland, Ministre norvégien des affaires étrangères, dit que «ces discussions confirment que le Panel trouve sa voie». Il fait référence à la pertinence des travaux du Panel dans les négociations en cours sur le Pacte mondial pour la migration, ainsi que la dynamique grandissante envers l’intégration dans la région africaine.
Dania Baloyi, Présidente du Black Industrialists 'Council, en Afrique du Sud, affirme que les populations bougent depuis des siècles «et continueront de le faire». Discutant de l’expérience de l’Afrique du Sud, elle déplore que malgré qu’elle ait une bonne base de données, les statistiques de la migration «ne reflètent pas l’impact de la participation des migrants dans les différents secteurs de l’économie, de telle sorte à changer le récit». Elle met au défi les dirigeants africains de «mettre de l’ordre sur notre continent», notant qu’avec des investissements suffisants, les gouvernements peuvent s’assurer que leurs citoyens n’aient pas à risquer pour s’enfuir.
Samir Abi, Président de l’Observatoire sur les migrations pour l’Afrique de l'Ouest, compare l’accueil des pays africains aux populations de toutes les régions du monde, avec la propre expérience africaine de la mondialisation.
Pathé TOURE
Laura Thompson, Directrice générale adjointe, OIM, met en exergue que la migration est une question complexe qui est encore compliquée de par la diversité de ses discussions bilatérales, régionales et internationales en cours. Elle invite le Panel à se concentrer sur des «résultats réalisables» et suggère que le HLPM peut envisager de «peser politiquement» pour obtenir les instruments de ratification requis en faveur de l’entrée en vigueur du Protocole de l’Union africaine sur la libre circulation des personnes.
Almaz Negash, Fondatrice et Directrice exécutive du Réseau de la diaspora africaine, déclare qu’il faut «non seulement des données mais aussi du marketing». Elle note, par exemple, que la diaspora africaine contribue pour 55 milliards de dollars à la seule économie américaine.
Michael Farrugia, Ministre de l’intérieur et de la sécurité nationale de Malte, observe que la hausse de la migration irrégulière a créé un «choc social et culturel» qui entraîne des changements dans la structure politique de l’Europe. Faisant allusion au «degré élevé d’interdépendance» entre l’Afrique et l’Europe, il déclare que le Sommet de La Valette sur la migration en 2015 est un exemple du dialogue constructif nécessaire pour aller de l’avant.
L’Ambassadeur Morten Aasland, Ministre norvégien des affaires étrangères, dit que «ces discussions confirment que le Panel trouve sa voie». Il fait référence à la pertinence des travaux du Panel dans les négociations en cours sur le Pacte mondial pour la migration, ainsi que la dynamique grandissante envers l’intégration dans la région africaine.
Dania Baloyi, Présidente du Black Industrialists 'Council, en Afrique du Sud, affirme que les populations bougent depuis des siècles «et continueront de le faire». Discutant de l’expérience de l’Afrique du Sud, elle déplore que malgré qu’elle ait une bonne base de données, les statistiques de la migration «ne reflètent pas l’impact de la participation des migrants dans les différents secteurs de l’économie, de telle sorte à changer le récit». Elle met au défi les dirigeants africains de «mettre de l’ordre sur notre continent», notant qu’avec des investissements suffisants, les gouvernements peuvent s’assurer que leurs citoyens n’aient pas à risquer pour s’enfuir.
Samir Abi, Président de l’Observatoire sur les migrations pour l’Afrique de l'Ouest, compare l’accueil des pays africains aux populations de toutes les régions du monde, avec la propre expérience africaine de la mondialisation.
Pathé TOURE