Selon une étude de la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), L’évaluation de l’impact des transferts de fonds sur la pauvreté révèle que ces derniers permettent aux ménages d’augmenter leurs dépenses d’environ 7 à 9 % de la consommation moyenne correspondant à la ligne de pauvreté. Il apparait à travers cette étude que les transferts de fonds des migrants internes sur les ménages d’origine résidant en milieu rural n’affectent pas l’incidence de la pauvreté. Cela pourrait s’expliquer, selon l’étude, par une faible amplitude de l’effet des envois de fonds sur le niveau de vie des ménages.
En d’autres termes, l’impact n’est pas suffisamment grand pour favoriser un changement de statut des populations pauvres. En effet, ce résultat n’est guère surprenant eu égard aux emplois généralement occupés par les migrants qui sont la plupart du temps des travailleurs indépendants (marchands ambulants, domestiques, laveurs), des ouvriers qualifiés, des ouvriers semi-qualifiés etc. L’estimation de l’effet moyen des transferts de fonds réalisée sur la profondeur de la pauvreté a permis de quantifier la contribution de ces fonds à combler le manquement des ménages en termes de consommation totale pour atteindre le seuil de pauvreté et donc changer de statut.
En effet, la profondeur de pauvreté met en exergue la distance moyenne qui sépare un ménage de la ligne établie en termes de dépenses alimentaires et non alimentaires et distinguant les pauvres des non pauvres. Le troisième indicateur, en l’occurrence la sévérité, permet de mesurer la situation d’extrême pauvreté et de pouvoir établir des comparaisons entre les pauvres.
Pathé TOURE
En d’autres termes, l’impact n’est pas suffisamment grand pour favoriser un changement de statut des populations pauvres. En effet, ce résultat n’est guère surprenant eu égard aux emplois généralement occupés par les migrants qui sont la plupart du temps des travailleurs indépendants (marchands ambulants, domestiques, laveurs), des ouvriers qualifiés, des ouvriers semi-qualifiés etc. L’estimation de l’effet moyen des transferts de fonds réalisée sur la profondeur de la pauvreté a permis de quantifier la contribution de ces fonds à combler le manquement des ménages en termes de consommation totale pour atteindre le seuil de pauvreté et donc changer de statut.
En effet, la profondeur de pauvreté met en exergue la distance moyenne qui sépare un ménage de la ligne établie en termes de dépenses alimentaires et non alimentaires et distinguant les pauvres des non pauvres. Le troisième indicateur, en l’occurrence la sévérité, permet de mesurer la situation d’extrême pauvreté et de pouvoir établir des comparaisons entre les pauvres.
Pathé TOURE