Il enregistre des scores élevés dans toutes les dimensions de l’indicateur du mieux vivre de l'OCDE, en particulier en ce qui concerne le bien-être, la sécurité personnelle et l'état de santé. Le Canada entreprend également plusieurs programmes visant à encourager une croissance inclusive - notamment en termes de prestations de garde d'enfants, de l'égalité des sexes et du logement social- conformément au Cadre d'action politique de l'OCDE pour une croissance inclusive. De plus, selon l'Étude économique du Canada de l'OCDE de 2018, la conjoncture macroéconomique est généralement favorable, avec un faible taux de chômage, une inflation conforme aux objectifs et une croissance qui devrait demeurer solide d’ici 2019.
La principale incertitude qui pèse sur les perspectives de croissance provient des nouvelles restrictions aux échanges commerciaux qui pourraient être établies, particulièrement en ce qui concerne la renégociation actuelle l’Accord de libre-échange nord-américain. Il ressort de l’Étude que l’évolution de la situation à cet égard dépendra de décisions politiques, notamment aux États-Unis, mais que des retombées négatives se font déjà ressentir sur l’investissement des entreprises.
Le deuxième risque mis en avant réside dans l’effet conjugué du fort endettement des ménages et des prix élevés des logements, qui pourrait conduire à une correction désordonnée du marché susceptible de réduire l’investissement résidentiel et le patrimoine des ménages, et de freiner la consommation.
Dans cette Étude, il est souligné que l’essor rapide des prix des logements au Canada présente un risque macroéconomique en plus d’avoir généré des problèmes d’accessibilité financière particulièrement aigus dans les grandes villes en expansion rapide. Depuis 2016, le gouvernement fédéral et les autorités des provinces ont réagi aux tensions sur le marché du logement en prenant des mesures qui ont permis de réduire le taux de croissance moyen national des prix de l’immobilier, qui est passé de 14.2% durant les 12 derniers mois à 2.9 % en glissement annuel en mai 2018.
D’après l’Étude, les pouvoirs publics devraient surveiller les effets des réglementations ciblées récemment adoptées, en suivant de près la situation des emprunteurs à faible revenu lourdement endettés très menacés par l’alourdissement du service de leur dette qui intervient parallèlement à la hausse des taux d’intérêt. Il y est également recommandé d'augmenter l'offre de logements abordables et de mieux entretenir les logements sociaux existants.
Une grande partie de l'Étude économique est consacrée à l'amélioration de l'inclusivité des femmes, des jeunes et des personnes âgées. Le rapport salue bon nombre des efforts déployés par le gouvernement fédéral pour atteindre une croissance plus inclusive, notamment à travers la Stratégie nationale de logement de 2017, de l'augmentation des prestations de congé parental dans le budget de 2018 et de l'établissement en 2017 du Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants.
Pathé TOURE
La principale incertitude qui pèse sur les perspectives de croissance provient des nouvelles restrictions aux échanges commerciaux qui pourraient être établies, particulièrement en ce qui concerne la renégociation actuelle l’Accord de libre-échange nord-américain. Il ressort de l’Étude que l’évolution de la situation à cet égard dépendra de décisions politiques, notamment aux États-Unis, mais que des retombées négatives se font déjà ressentir sur l’investissement des entreprises.
Le deuxième risque mis en avant réside dans l’effet conjugué du fort endettement des ménages et des prix élevés des logements, qui pourrait conduire à une correction désordonnée du marché susceptible de réduire l’investissement résidentiel et le patrimoine des ménages, et de freiner la consommation.
Dans cette Étude, il est souligné que l’essor rapide des prix des logements au Canada présente un risque macroéconomique en plus d’avoir généré des problèmes d’accessibilité financière particulièrement aigus dans les grandes villes en expansion rapide. Depuis 2016, le gouvernement fédéral et les autorités des provinces ont réagi aux tensions sur le marché du logement en prenant des mesures qui ont permis de réduire le taux de croissance moyen national des prix de l’immobilier, qui est passé de 14.2% durant les 12 derniers mois à 2.9 % en glissement annuel en mai 2018.
D’après l’Étude, les pouvoirs publics devraient surveiller les effets des réglementations ciblées récemment adoptées, en suivant de près la situation des emprunteurs à faible revenu lourdement endettés très menacés par l’alourdissement du service de leur dette qui intervient parallèlement à la hausse des taux d’intérêt. Il y est également recommandé d'augmenter l'offre de logements abordables et de mieux entretenir les logements sociaux existants.
Une grande partie de l'Étude économique est consacrée à l'amélioration de l'inclusivité des femmes, des jeunes et des personnes âgées. Le rapport salue bon nombre des efforts déployés par le gouvernement fédéral pour atteindre une croissance plus inclusive, notamment à travers la Stratégie nationale de logement de 2017, de l'augmentation des prestations de congé parental dans le budget de 2018 et de l'établissement en 2017 du Cadre multilatéral pour l'apprentissage et la garde des jeunes enfants.
Pathé TOURE