Lancé au mois de Mai dernier, la caravane du volontariat numérique vise à lutter contre la fracture numérique sur l’étendue du territoire sénégalais. L’idée est de mobiliser un certain nombre de jeunes qui sont diplômés en Tic, maintenance informatique, en archivage pour qu’ils « puissent effectuer des activités de volontariat au niveau des régions », a soutenu Cheikh Fall, coordonnateur du volontariat du numérique. Selon lui, l’objectif de ce programme « est de résoudre le problème de la fracture numérique à travers l’engagement des jeunes ». Défini en caravane, le programme a regroupé 120 volontaires, qui ont entamé la première phase à Fatick. Une première phase qui « s’est soldée par des résultats qui dépassaient nos attentes », renseigne cheikh Fall. Ainsi, « 120 personnes, issues de différentes catégories socioprofessionnels, ont été formées en informatique, 75 machines ont été réparées par l’équipe de maintenance » affirme-t-il. Dans cette même mouvance, « la préfecture, l’Etat Civil de la Mairie et la bibliothèque du Centre culturel ont été tous réorganisés par l’équipe d’archive », indique le coordonnateur du volontariat du numérique.
En ce qui concerne la collaboration avec l’ADIE (Agence de développement de l’Informatique de l’Etat), dans le cadre de l’enrôlement des fonctionnaires de Fatick dans la messagerie gouvernementale, « nous avons aujourd’hui doté plus de 220 fonctionnaires de l’Etat d’un compte email dans la messagerie gouvernementale », note cheikh Fall. Selon ce dernier, ces fonctionnaires utilisaient « les réseaux sociaux pour envoyer des documents confidentiels de l’administration ». Ceci est dû « au gap important du niveau d’équipements dans cette région » argumente cheikh Fall. Il signale « qu’il n’y a pas d’équipements capables d’abriter un service de maintenance ». C’est pourquoi, « il est important pour l’administration de recruter des services de maintenance, d’archiviste pour le maintien et la protection des documents administratifs » a-t-il fait savoir. D’une durée de deux ans, le programme du volontariat numérique compte sillonner les régions du Sénégal pour réduire la fracture numérique. La première phase concerne les zones urbaines et prendra fin au mois de Décembre. La deuxième phase va concerner les zones rurales. Pour ces dernières, les volontaires du numérique comptent mobiliser plus de personnes pour toucher une population plus large. La prochaine étape prévue dans les prochains jours va concerner la région de Kaolack.
Amy Diallo
En ce qui concerne la collaboration avec l’ADIE (Agence de développement de l’Informatique de l’Etat), dans le cadre de l’enrôlement des fonctionnaires de Fatick dans la messagerie gouvernementale, « nous avons aujourd’hui doté plus de 220 fonctionnaires de l’Etat d’un compte email dans la messagerie gouvernementale », note cheikh Fall. Selon ce dernier, ces fonctionnaires utilisaient « les réseaux sociaux pour envoyer des documents confidentiels de l’administration ». Ceci est dû « au gap important du niveau d’équipements dans cette région » argumente cheikh Fall. Il signale « qu’il n’y a pas d’équipements capables d’abriter un service de maintenance ». C’est pourquoi, « il est important pour l’administration de recruter des services de maintenance, d’archiviste pour le maintien et la protection des documents administratifs » a-t-il fait savoir. D’une durée de deux ans, le programme du volontariat numérique compte sillonner les régions du Sénégal pour réduire la fracture numérique. La première phase concerne les zones urbaines et prendra fin au mois de Décembre. La deuxième phase va concerner les zones rurales. Pour ces dernières, les volontaires du numérique comptent mobiliser plus de personnes pour toucher une population plus large. La prochaine étape prévue dans les prochains jours va concerner la région de Kaolack.
Amy Diallo