«Les chocs climatiques extrêmes risquent d’effacer toutes les avancées obtenues contre la pauvreté depuis des décennies», met en garde Jim Yong Kim, le président du Groupe de la Banque mondiale. Selon lui, les tempêtes, les inondations et les sécheresses ont des conséquences humaines et économiques terribles, qui touchent souvent de manière disproportionnée les plus pauvres.
Le nouveau rapport, intitulé Unbreakable: Building the Resilience of the Poor in the Face of Natural Disasters, révèle que l’impact économique mais aussi humain des événements climatiques extrêmes est nettement plus dévastateur pour les pauvres qu’on ne le pensait jusqu’ici. En Afrique subsaharienne, les dommages causés par les catastrophes naturelles atteindraient un niveau deux fois supérieur aux estimations habituelles, soit en moyenne 14 milliards de dollars par an.
Dans la totalité des 117 pays étudiés, l’impact des catastrophes naturelles sur le bien-être en termes de pertes de consommation est supérieur aux pertes d’actifs. Les pertes induites par ces phénomènes touchent de manière disproportionnée les populations pauvres, qui n’ont guère la capacité d’y faire face. Selon le rapport, l’impact sur le bien-être se chiffrerait dans ces pays à 520 milliards de dollars par an en termes de pertes de consommation, ce qui correspond à des estimations jusqu’à 60 % supérieures aux autres estimations disponibles.
Pathé TOURE
Le nouveau rapport, intitulé Unbreakable: Building the Resilience of the Poor in the Face of Natural Disasters, révèle que l’impact économique mais aussi humain des événements climatiques extrêmes est nettement plus dévastateur pour les pauvres qu’on ne le pensait jusqu’ici. En Afrique subsaharienne, les dommages causés par les catastrophes naturelles atteindraient un niveau deux fois supérieur aux estimations habituelles, soit en moyenne 14 milliards de dollars par an.
Dans la totalité des 117 pays étudiés, l’impact des catastrophes naturelles sur le bien-être en termes de pertes de consommation est supérieur aux pertes d’actifs. Les pertes induites par ces phénomènes touchent de manière disproportionnée les populations pauvres, qui n’ont guère la capacité d’y faire face. Selon le rapport, l’impact sur le bien-être se chiffrerait dans ces pays à 520 milliards de dollars par an en termes de pertes de consommation, ce qui correspond à des estimations jusqu’à 60 % supérieures aux autres estimations disponibles.
Pathé TOURE