Lors des présentations à la première Conférence nationale sur la gouvernance climatique du pays, convoquée par l’organisation partenaire, la Commission économique pour l’Afrique (CEA), l’Alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA), afin de débattre des questions nationales relatives à la gouvernance de mesures climatiques au Kenya, la volonté politique du Kenya et son engagement politique de haut niveau dans la lutte contre le changement climatique et ses impacts a été loué par les uns et les autres.
James Murombedzi, Responsable du Centre africain pour les politiques en matière de climat (CAPC), de la CEA, félicite le Kenya pour avoir mis au point un cadre sophistiqué pour la gouvernance en matière de changement climatique dans le pays. La stratégie et le plan de mise en œuvre de l’économie verte du Kenya (2016-2020) sont conçus pour guider la transition du pays vers un avenir sobre en carbone, économe en ressources, équitable et inclusif.
Le plan reconnaît que, pour réussir, des ressources substantielles sont nécessaires sous forme de financement, d’investissement, d’innovation et de transfert de développement technologique et de renforcement des capacités. Il reconnaît en outre que l’intégration de l’économie verte dans les processus de planification et de budgétisation nationaux et régionaux est également cruciale.
«Le changement climatique est une question transversale. Il affecte tous les aspects de la vie et notre capacité à atteindre les Objectifs de développement durable, voire toutes les aspirations de l’Agenda 2063, sont limitées par le changement climatique. En raison de sa nature transversale, la gouvernance climatique est complexe. Cela nécessite la participation de multiples parties prenantes ayant parfois des intérêts divergents», déclare Murombedzi.
«Cette réunion est en effet importante en ce sens qu’il s’agit d’un premier pas pour mobiliser les gouvernements locaux, les comtés, le secteur privé et d’autres Organisations de la société civile à contribuer à la lutte contre le changement climatique.
Ladite conférence précède la septième Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique (CCDA - VII) qui débute ce mercredi et est co-organisée par le CAPC, le PACJA et le Gouvernement du Kenya.
Mithika Mwenda, Chef de l’Alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA), indique que le Kenya reste l’un des rares pays pionniers au monde à se doter d’une loi complète sur le changement climatique, offrant ainsi un environnement favorable à la mise en œuvre de l’Accord de Paris, sans ambiguïté sujette à d’autres juridictions.
«Nous devons louer la coopération entre les gouvernements de comté par l’intermédiaire du Conseil des gouverneurs, des assemblées de comté et de la société civile kényane pour faire progresser le programme de croissance verte et de résilience au climat en mettant en œuvre efficacement le plan d’action pour la lutte contre le changement climatique du pays», informe Mwenda.
Dans le cadre de ses Contributions nationales déterminées (CND), le Kenya cherche à apporter une contribution d’atténuation ambitieuse à l’Accord de Paris, ajoute-t-il.
De son côté, Sarah Montgomery, Chef par intérim du Département du développement international du Royaume-Uni au Kenya, félicite également le Kenya d’être un leader du climat non seulement en Afrique, mais dans le monde entier.
«Le Kenya montre au monde qu’il prend au sérieux les menaces du changement climatique», dit-elle. «Sur la scène internationale et en Afrique en particulier, le Kenya est un leader du climat, comme nous le voyons dans les travaux sur l’élaboration de politiques climatiques et la mise en place du Conseil sur le changement climatique».
«Compte tenu des progrès réalisés, de la volonté politique existante et de l’engagement politique permanent de haut niveau au niveau international, le moment est venu pour le Kenya de jouer un rôle plus important dans la prise de décision du Fonds mondial pour le climat et dans le débat sur le financement climatique en Afrique», informe Montgomery. En ajoutant que son gouvernement soutient le Kenya dans sa quête pour renforcer son rôle de leader sur les questions climatiques.
L’objectif général de la conférence consiste à renforcer la gouvernance climatique pour améliorer la mise en œuvre des CDN du Kenya dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030. La réunion a rassemblé les principales parties prenantes pour échanger des informations, partager des expériences et des perspectives sur la mise en œuvre d’actions pour le climat aux niveaux du comté et de la communauté.
Pathe TOURE
James Murombedzi, Responsable du Centre africain pour les politiques en matière de climat (CAPC), de la CEA, félicite le Kenya pour avoir mis au point un cadre sophistiqué pour la gouvernance en matière de changement climatique dans le pays. La stratégie et le plan de mise en œuvre de l’économie verte du Kenya (2016-2020) sont conçus pour guider la transition du pays vers un avenir sobre en carbone, économe en ressources, équitable et inclusif.
Le plan reconnaît que, pour réussir, des ressources substantielles sont nécessaires sous forme de financement, d’investissement, d’innovation et de transfert de développement technologique et de renforcement des capacités. Il reconnaît en outre que l’intégration de l’économie verte dans les processus de planification et de budgétisation nationaux et régionaux est également cruciale.
«Le changement climatique est une question transversale. Il affecte tous les aspects de la vie et notre capacité à atteindre les Objectifs de développement durable, voire toutes les aspirations de l’Agenda 2063, sont limitées par le changement climatique. En raison de sa nature transversale, la gouvernance climatique est complexe. Cela nécessite la participation de multiples parties prenantes ayant parfois des intérêts divergents», déclare Murombedzi.
«Cette réunion est en effet importante en ce sens qu’il s’agit d’un premier pas pour mobiliser les gouvernements locaux, les comtés, le secteur privé et d’autres Organisations de la société civile à contribuer à la lutte contre le changement climatique.
Ladite conférence précède la septième Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique (CCDA - VII) qui débute ce mercredi et est co-organisée par le CAPC, le PACJA et le Gouvernement du Kenya.
Mithika Mwenda, Chef de l’Alliance panafricaine pour la justice climatique (PACJA), indique que le Kenya reste l’un des rares pays pionniers au monde à se doter d’une loi complète sur le changement climatique, offrant ainsi un environnement favorable à la mise en œuvre de l’Accord de Paris, sans ambiguïté sujette à d’autres juridictions.
«Nous devons louer la coopération entre les gouvernements de comté par l’intermédiaire du Conseil des gouverneurs, des assemblées de comté et de la société civile kényane pour faire progresser le programme de croissance verte et de résilience au climat en mettant en œuvre efficacement le plan d’action pour la lutte contre le changement climatique du pays», informe Mwenda.
Dans le cadre de ses Contributions nationales déterminées (CND), le Kenya cherche à apporter une contribution d’atténuation ambitieuse à l’Accord de Paris, ajoute-t-il.
De son côté, Sarah Montgomery, Chef par intérim du Département du développement international du Royaume-Uni au Kenya, félicite également le Kenya d’être un leader du climat non seulement en Afrique, mais dans le monde entier.
«Le Kenya montre au monde qu’il prend au sérieux les menaces du changement climatique», dit-elle. «Sur la scène internationale et en Afrique en particulier, le Kenya est un leader du climat, comme nous le voyons dans les travaux sur l’élaboration de politiques climatiques et la mise en place du Conseil sur le changement climatique».
«Compte tenu des progrès réalisés, de la volonté politique existante et de l’engagement politique permanent de haut niveau au niveau international, le moment est venu pour le Kenya de jouer un rôle plus important dans la prise de décision du Fonds mondial pour le climat et dans le débat sur le financement climatique en Afrique», informe Montgomery. En ajoutant que son gouvernement soutient le Kenya dans sa quête pour renforcer son rôle de leader sur les questions climatiques.
L’objectif général de la conférence consiste à renforcer la gouvernance climatique pour améliorer la mise en œuvre des CDN du Kenya dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030. La réunion a rassemblé les principales parties prenantes pour échanger des informations, partager des expériences et des perspectives sur la mise en œuvre d’actions pour le climat aux niveaux du comté et de la communauté.
Pathe TOURE