A l’occasion du séminaire organisé par les conseillers économique francophones à Dakar, les membres du Conseil économique, social et environnemental du Sénégal ont produit une contribution sur les changements climatiques et leurs impacts sur la santé. Mais il faut dire que le document fait froid dans le dos. Tant les dégâts sont énormes. Dans leur diagnostic, on apprend que les études et les statistiques relatives à la santé publique mettent en exergue les interrelations qui existent entre les problèmes de santé et la mauvaise gestion de l’environnement.
Certaines maladies sont liées à la malnutrition du fait de la baisse de la productivité agricole et animale, la hausse des prix des denrées alimentaires, et la pénurie en nourriture associée à la pénurie d’eau. Des pollutions de toute nature ont un lien direct avec la prolifération des maladies liées à l’eau. L’éclosion de bidonvilles favorisée surtout par les migrants climatiques, est confrontée à des problèmes de systèmes d’assainissement, d’hygiène et de promiscuité. Les conséquences sanitaires de la pollution domestique et industrielle sans traitement préalable avec la contamination chimique et bactériologique des eaux côtières comme dans les zones de grandes concentrations urbaines, constituent une menace de la santé des populations.
En effet, d’après le document, il a été noté, une importante sensibilité des élevages aux facteurs climatiques notamment en termes de production d’aliments et d’exposition à la chaleur et au froid. Les animaux sont soumis au stress thermique et hydrique entrainant la mort du cheptel par déshydratation et la diminution des productions laitières.
Le document ajoute aussi que les changements climatiques ont, aussi, un impact sur la sécurité des biens et des services dans les pays à faible revenu. En effet, on assiste aux migrations des refugiés climatiques du fait des risques et des catastrophes naturelles comme les inondations, les hausse de température, les fortes canicules, les feux de brousse, la réduction de la pluviométrie et de la durée des saisons de pluies avec diminution des rendements agricoles.
La protection sociale peut être définie comme un ensemble de mesures qui vise à protéger les membres d’une société contre les risques susceptibles d’être provoqués par certains aléas ; elle consiste à l’assistance ou filet social non contributive ; à la sécurité sociale contributive dont la protection complémentaire ou volontaire est individuelle, renseigne le document.
Les principaux types de filets sociaux en Afrique sont : les transferts monétaires, les programmes de travaux publics à haute intensité de main d’œuvre ; les filets sociaux en nature comme la nourriture, le soutien à l’énergie, le logement, la santé, l’éducation etc.
Dans plusieurs pays au sud du Sahara, moins de 10% des femmes disposent d’une allocation en cas de maternité contre 20% de leurs congénères d’Afrique du Nord ; plus de 25% de celles qui sont enceintes sont privées de soins prénataux dispensés par un personnel compétent.
Pathé TOURE
Certaines maladies sont liées à la malnutrition du fait de la baisse de la productivité agricole et animale, la hausse des prix des denrées alimentaires, et la pénurie en nourriture associée à la pénurie d’eau. Des pollutions de toute nature ont un lien direct avec la prolifération des maladies liées à l’eau. L’éclosion de bidonvilles favorisée surtout par les migrants climatiques, est confrontée à des problèmes de systèmes d’assainissement, d’hygiène et de promiscuité. Les conséquences sanitaires de la pollution domestique et industrielle sans traitement préalable avec la contamination chimique et bactériologique des eaux côtières comme dans les zones de grandes concentrations urbaines, constituent une menace de la santé des populations.
En effet, d’après le document, il a été noté, une importante sensibilité des élevages aux facteurs climatiques notamment en termes de production d’aliments et d’exposition à la chaleur et au froid. Les animaux sont soumis au stress thermique et hydrique entrainant la mort du cheptel par déshydratation et la diminution des productions laitières.
Le document ajoute aussi que les changements climatiques ont, aussi, un impact sur la sécurité des biens et des services dans les pays à faible revenu. En effet, on assiste aux migrations des refugiés climatiques du fait des risques et des catastrophes naturelles comme les inondations, les hausse de température, les fortes canicules, les feux de brousse, la réduction de la pluviométrie et de la durée des saisons de pluies avec diminution des rendements agricoles.
La protection sociale peut être définie comme un ensemble de mesures qui vise à protéger les membres d’une société contre les risques susceptibles d’être provoqués par certains aléas ; elle consiste à l’assistance ou filet social non contributive ; à la sécurité sociale contributive dont la protection complémentaire ou volontaire est individuelle, renseigne le document.
Les principaux types de filets sociaux en Afrique sont : les transferts monétaires, les programmes de travaux publics à haute intensité de main d’œuvre ; les filets sociaux en nature comme la nourriture, le soutien à l’énergie, le logement, la santé, l’éducation etc.
Dans plusieurs pays au sud du Sahara, moins de 10% des femmes disposent d’une allocation en cas de maternité contre 20% de leurs congénères d’Afrique du Nord ; plus de 25% de celles qui sont enceintes sont privées de soins prénataux dispensés par un personnel compétent.
Pathé TOURE