« Pour cela il faut favoriser la structuration du secteur du détail et du demi-gros, de définir les différents stades de la distribution et de préciser les droits et devoirs de chacun », avance Mme Martine François du GRET. Elle présentait les résultats de l’étude portant sur « Les circuits de distribution et les pistes d’amélioration de leur fonctionnement ». Selon toujours Mme François, il faut un cadre juridique pour la grande distribution.
L’étude recommande aussi la mise en place d’une autorité administrative pour réguler la concurrence au Sénégal. Parmi les autres recommandations, il y a le renforcement de la direction du commerce intérieur (DCI) qui devrait être compétente pour connaître des atteintes à la réglementation économique (pratiques restrictive de la concurrence, règle de transparence tarifaire, affichage des prix).
Mme François a suggéré la création d’un observatoire des marges au sein de la DCI. « Cela permettra, justifie-t-elle d’améliorer la production des données de prix fiables (détail, demi-gros et gros) et complétée avec un protocole admis par les principaux acteurs de la distribution »
Concernant le consommateur, les auteurs de l’étude suggèrent l’élaboration d’un code de la consommation et de doter les associations de consommateurs d’un pouvoir de saisine de la justice.
Une dizaine de produits ont servi de base à l’étude. Il s’agit du riz importé ordinaire, de l’huile, d concentré de tomate, du sucre cristallisé, de l’oignon local et importé, du savon de ménage, du lait en poudre, du pain et de la carotte locale et importée. On estime au niveau du ministère du commerce que ces produits font à peu près 50% du panier de la ménagère.
L’étude est pour le moment au stade de présentation des résultats provisoires. Les conclusions seront confrontées avec les observations des participants issus de divers secteurs de la distribution en vue de leur enrichissement. C’est par la suite que les autorités gouvernementales pourront les valider dans une approche participative multi-acteurs.
El Hadj Diakhaté
L’étude recommande aussi la mise en place d’une autorité administrative pour réguler la concurrence au Sénégal. Parmi les autres recommandations, il y a le renforcement de la direction du commerce intérieur (DCI) qui devrait être compétente pour connaître des atteintes à la réglementation économique (pratiques restrictive de la concurrence, règle de transparence tarifaire, affichage des prix).
Mme François a suggéré la création d’un observatoire des marges au sein de la DCI. « Cela permettra, justifie-t-elle d’améliorer la production des données de prix fiables (détail, demi-gros et gros) et complétée avec un protocole admis par les principaux acteurs de la distribution »
Concernant le consommateur, les auteurs de l’étude suggèrent l’élaboration d’un code de la consommation et de doter les associations de consommateurs d’un pouvoir de saisine de la justice.
Une dizaine de produits ont servi de base à l’étude. Il s’agit du riz importé ordinaire, de l’huile, d concentré de tomate, du sucre cristallisé, de l’oignon local et importé, du savon de ménage, du lait en poudre, du pain et de la carotte locale et importée. On estime au niveau du ministère du commerce que ces produits font à peu près 50% du panier de la ménagère.
L’étude est pour le moment au stade de présentation des résultats provisoires. Les conclusions seront confrontées avec les observations des participants issus de divers secteurs de la distribution en vue de leur enrichissement. C’est par la suite que les autorités gouvernementales pourront les valider dans une approche participative multi-acteurs.
El Hadj Diakhaté