La question de l’emploi constitue l’enjeu le plus important, pour les jeunes en âge de travailler. L’accès à l’emploi et aux opportunités permet de prendre part à la dynamique nationale de production et de consommation. Fort de ce constat, plusieurs jeunes diplômés en quête d’emploi se sont regroupés en collectif pour porter leurs revendications et de défendre leurs droits au travail. Pour Babacar Ndour, membre du Regroupement des Diplômés Sans Emploi du Sénégal (RDSES) et président du Collectif National pour l’Emploi (CNE), il est aujourd’hui nécessaire « de défendre les sans-emplois à travers une organisation structurée et responsable ». Mais aussi une organisation capable de « porter une plateforme de revendications et des propositions de solutions ». Il déclare que la coalition sera pour les jeunes « un cadre de propositions pour une solution définitive ». Il est convaincu que seule l’union et la lutte feront de la question de l’emploi « une priorité nationale avec les stratégies et investissements nécessaires » et non uniquement « une promesse politicienne que les régimes successifs du 19 mars 2000 et du 25 mars 2012 ne cessent de promulguer».
Venu apporter son soutient à ces jeunes, le président de la Rencontre Africaine pour la Défense des droits de l’Homme (RADHO), Alioune Tine affirme que « la question de l’emploi doit être traité par les gouvernements avec plus de responsabilité ». Car « combattre le chômage reviendrait à résoudre un problème de survie » a-t-il ajouté. Le représentant de l’Association des Médecins Chômeurs, Dr Serigne Niang, soutient qu’ils sont « plus de 1.000 médecins en chômage ». Au moment où « la couverture médicale au Sénégal est de 0,6% pour 1000 habitants » souligne-t-il. Ce qui n’est pas en conformité avec « la charte de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) » poursuit-il. Au même moment, le collectif des Sages femmes et infirmiers d’Etats (CSFIE), nous informe qu’elles sont « 1.800 sages femmes et plus de 1.000 infirmiers » en quête d’emploi. Alors que « dans les 5.000 emplois prévus par l’Etat, seul 92 sages femmes et 100 infirmiers seront recrutés », déclare Arame Diouf Camara, représentante dudit collectif. Elle souligne au passage « qu’il n’y a pas eu de recrutement depuis 2006 ».
Par ailleurs, « de 2006 à 2012, sur les 979 diplômés de l’ENDSS seuls 143 sont recrutés », souligne Mouhadou Diallo membre du collectif des diplômés sortant de l’ENDSS. La Coalition nationale est composée d’une dizaine d’Associations de collectif, qui comptent œuvrer pour faire face à la question de l’emploi qui représente un enjeu central. Cette situation est inacceptable surtout lorsque « le Sénégal a besoin de notre compétence et de notre dynamisme pour impulser la croissance, diminuer les pertes et réduire les fléaux sociaux » affirme le président du CNE.
Amy Diallo
Venu apporter son soutient à ces jeunes, le président de la Rencontre Africaine pour la Défense des droits de l’Homme (RADHO), Alioune Tine affirme que « la question de l’emploi doit être traité par les gouvernements avec plus de responsabilité ». Car « combattre le chômage reviendrait à résoudre un problème de survie » a-t-il ajouté. Le représentant de l’Association des Médecins Chômeurs, Dr Serigne Niang, soutient qu’ils sont « plus de 1.000 médecins en chômage ». Au moment où « la couverture médicale au Sénégal est de 0,6% pour 1000 habitants » souligne-t-il. Ce qui n’est pas en conformité avec « la charte de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) » poursuit-il. Au même moment, le collectif des Sages femmes et infirmiers d’Etats (CSFIE), nous informe qu’elles sont « 1.800 sages femmes et plus de 1.000 infirmiers » en quête d’emploi. Alors que « dans les 5.000 emplois prévus par l’Etat, seul 92 sages femmes et 100 infirmiers seront recrutés », déclare Arame Diouf Camara, représentante dudit collectif. Elle souligne au passage « qu’il n’y a pas eu de recrutement depuis 2006 ».
Par ailleurs, « de 2006 à 2012, sur les 979 diplômés de l’ENDSS seuls 143 sont recrutés », souligne Mouhadou Diallo membre du collectif des diplômés sortant de l’ENDSS. La Coalition nationale est composée d’une dizaine d’Associations de collectif, qui comptent œuvrer pour faire face à la question de l’emploi qui représente un enjeu central. Cette situation est inacceptable surtout lorsque « le Sénégal a besoin de notre compétence et de notre dynamisme pour impulser la croissance, diminuer les pertes et réduire les fléaux sociaux » affirme le président du CNE.
Amy Diallo