Pour 2013, « la croissance économique devrait poursuivre sa tendance pour atteindre 6,5% par la demande intérieure », renseigne la Bceao. En parallèle, au titre de l’évolution des prix à la consommation, le Comité a noté la poursuite de la décélération de l’inflation dont le taux est passé en glissement annuel, de 2,8% en fin décembre 2012 à 2,3% en fin avril 2013. Comme explication, le Comité est d’avis que ce rythme modéré de l’inflation reflète « une baisse significative des prix des produits alimentaires et une faible progression de ceux des produits pétroliers ». Ainsi, souligne le Comité, « les perspectives à moyen terme restent compatibles avec l’objectif de stabilité des prix dans l’Union. Dans les détails, le Comité annonce qu’à l’horizon de 24 mois, le taux d’inflation ressortirait à 2,5% en glissement annuel. Sur les conditions monétaires, le Comité a constaté la poursuite de la « détente des taux d’intérêt sur le marché monétaire », avec un taux moyen pondéré des appels d’offres d’injection de liquidités qui est passé en une semaine de 3,7% en décembre 2012 à 2,81% en avril 2013. Il ajoute que celui des transactions interbancaires à une semaine, est ressorti en moyenne à 3,18 % en avril 2013 contre 3,74% en décembre 2012. Ainsi, sur la base de ces analyses, le Comité de politique monétaire a décidé de maintenir les taux directeurs à leurs niveaux actuels. Par ailleurs, le communiqué de la Bceao précise que, le taux d’intérêt minimum de soumission aux opérations d’appels d’offres d’injection de liquidités et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal restent respectivement fixés à 2,75% et 3,75%. En outre, le Comité a décidé de laisser inchangé, à son niveau de 5 % en vigueur depuis le 16 mars 2012, le coefficient des réserves obligatoires applicable aux banques de l’Union.
Sur un tout autre registre, le Comité de politique monétaire dans le souci de conforter les perspectives macroéconomique, exhorte les Etats membres de l’Uemoa à poursuivre les efforts déployés en vue d’accroître les investissements dans les secteurs prioritaires, notamment l’agriculture, les infrastructures de base et de maintenir la stabilité du cadre macroéconomique.
El Hadji Ndiaye
Sur un tout autre registre, le Comité de politique monétaire dans le souci de conforter les perspectives macroéconomique, exhorte les Etats membres de l’Uemoa à poursuivre les efforts déployés en vue d’accroître les investissements dans les secteurs prioritaires, notamment l’agriculture, les infrastructures de base et de maintenir la stabilité du cadre macroéconomique.
El Hadji Ndiaye