Commerce : Afreximbank annonce de nouveaux mécanismes de garantie

Samedi 13 Juin 2015

Depuis Lusaka où il se trouve le président Afreximbank a annoncé que sa banque compte mettre sur pied un fonds de garantie pour les usines de transformation pour leur permettre de sécuriser leur contrat d’exportation.


Bonne nouvelle pour les usines de transformations. En effet,  l’Africaine d’Import-Export (Afreximbank) va introduire un mécanisme spécial de garantie pour permettre aux usines de transformation africaines de sécuriser les contrats d’exportation à long terme par un financement bancaire. L’annonce à été faite par  Jean-Louis Ekra, Président de la Banque. Dans son discours d’ouverture, au cours de la rencontre du Groupe Consultatif d’Afreximbank sur le financement du commerce et le développement des exportations en Afrique, organisée en marge de la 22ème Assemblée Générale Annuelle des Actionnaires de la Banque, M. Ekra a annoncé que la facilité «Garantie de disponibilité de contrat » incitera les banques internationales à soutenir les usines de transformation africaines.
La facilité couvrira les risques liés aux situations dans lesquelles le contrat, pour lequel le financement a été accordé, n’est disponible qu’après la période convenue, a-t-il expliqué. Il a ajouté qu’afin de réduire  le coût de la conformité pour les banques engagées dans le financement du commerce africain, Afreximbank a pris l’initiative de créer une plateforme de gestion des données clients dénommée Répertoire de données clients d’Afreximbank, qui vise à fournir une source d’information unique pour la conduite de due diligence auprès des contreparties bancaires en Afrique.
 
De même la Banque fait la promotion accrue de l’Affacturage en tant qu’instrument de choix dans la conquête de nouveaux marchés et le commerce des denrées non périssables, tout en soutenant les exportateurs indirects dans les chaînes de distribution, a poursuivi M. Ekra.  « Africorrbanking  est un programme que nous avons introduit et qui permet à Afreximbank de partager le risque crédit des banques africaines ouvrant des lettres de crédit en attente de confirmation des banques internationales ».
 
Pour le président, il est impératif que les gouvernements africains étendent leurs investissements au développement des infrastructures, en particulier celles qui facilitent le commerce, notamment l’expansion de ports et le domaine utilitaire. Cela aidera directement le secteur industriel. Par ailleurs, il a continué, en affirmant qu’il y a un besoin pressant de renforcer les secteurs financiers africains en vue de mobiliser l’épargne domestique et améliorer l’accès au crédit pour la transformation agricole et les industries de fabrication, dans la mesure où cela réduira l’exposition des pays à la forte volatilité des marchés de capitaux et limitera la fuite de capitaux ainsi que d’autres flux illicites.
 
Pathé TOURE
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Finances & Banques


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