Dans son discours, il a déclaré que pour sauver le Programme de développement à l’horizon 2030 et réaliser l’Agenda 2063, nous devons mettre l’éducation, la science, la technologie et l’innovation au premier plan.
Malheureusement, a-t-il dit, l’Afrique est confrontée à des défis importants, principalement en raison de financements insuffisants et d’un endettement élevé.
«Les gouvernements ont du mal à accéder aux financements concessionnels à long terme. L’aide publique au développement et les investissements directs étrangers diminuent. Nos ratios impôts/PIB limités entravent encore davantage la mobilisation des ressources nationales », a relevé Claver Gatete.
Selon lui, ces défis financiers sont exacerbés par l’augmentation des coûts des denrées alimentaires et de l’énergie, alimentée par des événements climatiques extrêmes de plus en plus nombreux et imprévisibles, qui réduisent la marge de manœuvre budgétaire de nos pays.
En outre, les règles du jeu restent inégales au niveau mondial, les coûts d’emprunt de l’Afrique étant plus de dix fois supérieurs à ceux de l’Allemagne et près de quatre fois supérieurs à ceux des États-Unis d’Amérique. Pour lui, nous devons donc continuer à plaider en faveur de la réforme de l’architecture financière mondiale de façon qu’elle soit adaptée à son but.
«Malgré ces obstacles, l’Afrique dispose d’un potentiel considérable : d’immenses terres arables, des ressources naturelles convoitées et des ressources minérales essentielles, un important potentiel d’énergie renouvelable, une population jeune et un marché étendu. Toutefois, un « potentiel » ne constitue pas un moteur de la croissance et ne permet pas de juguler l’inflation. Nous devons traduire ce potentiel en actions, en commençant par la transformation de nos systèmes éducatifs », a indiqué Claver Gatete. Il a affirmé que l’éducation doit être intégrée dans notre politique industrielle.
«Nous ne devons pas hésiter à adopter cette approche, car d’autres pays font de même pour atténuer les chocs extérieurs. Que ce soit la loi américaine sur la réduction de l’inflation ou la politique « Made in China », en passant par la loi européenne sur les semiconducteurs, pour n’en citer que quelques-uns. Il va sans dire que la science, la technologie et l’innovation, les Sti, doivent être au cœur de notre programme de développement », a dit M. Gatete.
Elles sont, à son avis, le fondement de la construction de sociétés fortes, compétitives, résilientes et prospères. «Sans Sti, nous ne pourrons pas éviter le piège du revenu moyen, ni prétendre être à notre place dans le XXIe siècle. C’est pourquoi nous devons faire des efforts délibérés pour que les trois quarts des jeunes Africains qui n’ont pas de compétences numériques soient équipés pour participer de manière significative à la main-d’œuvre de demain », a fait savoir le patron de la Cea.
Adou Faye
Malheureusement, a-t-il dit, l’Afrique est confrontée à des défis importants, principalement en raison de financements insuffisants et d’un endettement élevé.
«Les gouvernements ont du mal à accéder aux financements concessionnels à long terme. L’aide publique au développement et les investissements directs étrangers diminuent. Nos ratios impôts/PIB limités entravent encore davantage la mobilisation des ressources nationales », a relevé Claver Gatete.
Selon lui, ces défis financiers sont exacerbés par l’augmentation des coûts des denrées alimentaires et de l’énergie, alimentée par des événements climatiques extrêmes de plus en plus nombreux et imprévisibles, qui réduisent la marge de manœuvre budgétaire de nos pays.
En outre, les règles du jeu restent inégales au niveau mondial, les coûts d’emprunt de l’Afrique étant plus de dix fois supérieurs à ceux de l’Allemagne et près de quatre fois supérieurs à ceux des États-Unis d’Amérique. Pour lui, nous devons donc continuer à plaider en faveur de la réforme de l’architecture financière mondiale de façon qu’elle soit adaptée à son but.
«Malgré ces obstacles, l’Afrique dispose d’un potentiel considérable : d’immenses terres arables, des ressources naturelles convoitées et des ressources minérales essentielles, un important potentiel d’énergie renouvelable, une population jeune et un marché étendu. Toutefois, un « potentiel » ne constitue pas un moteur de la croissance et ne permet pas de juguler l’inflation. Nous devons traduire ce potentiel en actions, en commençant par la transformation de nos systèmes éducatifs », a indiqué Claver Gatete. Il a affirmé que l’éducation doit être intégrée dans notre politique industrielle.
«Nous ne devons pas hésiter à adopter cette approche, car d’autres pays font de même pour atténuer les chocs extérieurs. Que ce soit la loi américaine sur la réduction de l’inflation ou la politique « Made in China », en passant par la loi européenne sur les semiconducteurs, pour n’en citer que quelques-uns. Il va sans dire que la science, la technologie et l’innovation, les Sti, doivent être au cœur de notre programme de développement », a dit M. Gatete.
Elles sont, à son avis, le fondement de la construction de sociétés fortes, compétitives, résilientes et prospères. «Sans Sti, nous ne pourrons pas éviter le piège du revenu moyen, ni prétendre être à notre place dans le XXIe siècle. C’est pourquoi nous devons faire des efforts délibérés pour que les trois quarts des jeunes Africains qui n’ont pas de compétences numériques soient équipés pour participer de manière significative à la main-d’œuvre de demain », a fait savoir le patron de la Cea.
Adou Faye