Le secteur de l’horticulture souffre d’une concurrence déloyale d’entrepreneurs du Royaume chérifien. « Chaque jour, des camions venant du Maroc, précisément d’Agadir, déchargent des fruits et légumes dans tous les grands marchés de Dakar et de sa banlieue », fait remarquer Amacodou Diouf, le directeur de « Buur Sine International ». Ce producteur de mangues et légumes bio et par ailleurs exportateur dénonce, dans un communiqué intitulé « Quand la filière horticole meurt à petit feu ! », cette pratique qui ignore les règles en jeu. « Le Sénégal ne peut être un îlot de protectionnisme dans un océan de mondialisation. Toutefois, toute activité économique repose sur des règles pour créer les conditions d’une saine concurrence et offrir aux consommateurs des produits de qualité à des prix acceptables », mentionne M. Diouf, selon qui « la filière qui me fait vivre est en danger », puisque ces commerçants ont « investi notre marché sans être soumis à aucune règle ». Il s’interroge sur la « qualité des produits commercialisés » et ce que « font les autorités sénégalaises particulièrement le ministère du commerce et la direction de la protection des végétaux ».
Pendant ce temps, souligne le communiqué, les producteurs de la filière horticole souffrent. Le marché est « inondé de fruits et légumes de toutes sortes : carotte, aubergine, tomate, etc. » Dégageant toute stigmatisation des opérateurs économiques étrangers, M. Diouf invite les autorités à « créer les conditions d’une compétition loyale pour ne pas occasionner le dépérissement progressif de la filière horticole nationale ». Il soutient que c’est une question de souveraineté et de sécurité alimentaires.
Amacodou Diouf rappelle que cette concurrence s’est amplifiée au moment où les producteurs nationaux insistent sur la qualité pour gagner des parts de marché. « Ils ont consenti d’énormes efforts pour s’adapter aux exigences d’un marché international très concurrentiel alors que le contexte local n’est pas incitatif », mentionne le communiqué. L’envahissement de notre marché par ces produits, précise le communiqué, se passe au moment où les plus hautes autorités du Sénégal misent sur l’agriculture pour lutter contre le chômage et le sous-emploi notamment avec la création des domaines agricoles communautaires où elles veulent créer 300 000 emplois.
Le Soleil
Pendant ce temps, souligne le communiqué, les producteurs de la filière horticole souffrent. Le marché est « inondé de fruits et légumes de toutes sortes : carotte, aubergine, tomate, etc. » Dégageant toute stigmatisation des opérateurs économiques étrangers, M. Diouf invite les autorités à « créer les conditions d’une compétition loyale pour ne pas occasionner le dépérissement progressif de la filière horticole nationale ». Il soutient que c’est une question de souveraineté et de sécurité alimentaires.
Amacodou Diouf rappelle que cette concurrence s’est amplifiée au moment où les producteurs nationaux insistent sur la qualité pour gagner des parts de marché. « Ils ont consenti d’énormes efforts pour s’adapter aux exigences d’un marché international très concurrentiel alors que le contexte local n’est pas incitatif », mentionne le communiqué. L’envahissement de notre marché par ces produits, précise le communiqué, se passe au moment où les plus hautes autorités du Sénégal misent sur l’agriculture pour lutter contre le chômage et le sous-emploi notamment avec la création des domaines agricoles communautaires où elles veulent créer 300 000 emplois.
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