« Les évènements violents ayant mené à la démission du gouvernement burkinabè entrainent la mise sous surveillance de l’entité cotée, soumise à l’obligation de notation, au Burkina Faso, avec des implications négatives », justifient les responsables de WARA.
Selon l’article 16 de l’instruction 37_2009, WARA se doit, en effet de publier au Bulletin Officielle de la Cote toute notation ainsi que les modifications afférentes à cette notation.
Selon WARA, la mise sous surveillance de la note d’ONATEL a des implications négatives.
« Sur l’échelle régionale de WARA, la notation de long terme d’ONATEL devient donc BBB-/S-Négative/w-4 », notent les dirigeants de WARA. Quant au plafond souverain burkinabè (BBB+), il est lui aussi mis sous surveillance avec des implications négatives.
Cette mise sous surveillance reflète les tensions politiques récentes qui se sont traduites, le 30 octobre 2014, par des manifestations et des échanges violents entre la population burkinabè et les représentants des forces de l’ordre. La démission du gouvernement et l’incertitude régnant sur le dénouement de cette situation posent directement la question de potentielles conséquences sur la stabilité économique du pays. Ces évènements font suite à la volonté du gouvernement de modifier la constitution et ainsi de permettre au président de pouvoir prétendre à un nouveau mandat fin 2015.
Opérateur historique du Burkina Faso, ONATEL est la seule société proposant des services de téléphonie fixe. C’est aussi le premier fournisseur d’accès à Internet. Sa part de marché sur le segment de la téléphonie mobile se situe à 44,5%, ce qui en fait le leader national.
Pendant la période de mise sous surveillance les analystes de WARA étudieront l’évolution de la situation au Burkina Faso et ses conséquences sur l’activité économique du pays. « Au plus tard le 30 janvier 2015, WARA s’engage à clore cette mise sous surveillance par une affirmation ou un abaissement de la note de l’ONATEL, et un maintien ou une modification de sa perspective », signalent les dirigeants de Wara.
El Hadj Diakhaté
Selon l’article 16 de l’instruction 37_2009, WARA se doit, en effet de publier au Bulletin Officielle de la Cote toute notation ainsi que les modifications afférentes à cette notation.
Selon WARA, la mise sous surveillance de la note d’ONATEL a des implications négatives.
« Sur l’échelle régionale de WARA, la notation de long terme d’ONATEL devient donc BBB-/S-Négative/w-4 », notent les dirigeants de WARA. Quant au plafond souverain burkinabè (BBB+), il est lui aussi mis sous surveillance avec des implications négatives.
Cette mise sous surveillance reflète les tensions politiques récentes qui se sont traduites, le 30 octobre 2014, par des manifestations et des échanges violents entre la population burkinabè et les représentants des forces de l’ordre. La démission du gouvernement et l’incertitude régnant sur le dénouement de cette situation posent directement la question de potentielles conséquences sur la stabilité économique du pays. Ces évènements font suite à la volonté du gouvernement de modifier la constitution et ainsi de permettre au président de pouvoir prétendre à un nouveau mandat fin 2015.
Opérateur historique du Burkina Faso, ONATEL est la seule société proposant des services de téléphonie fixe. C’est aussi le premier fournisseur d’accès à Internet. Sa part de marché sur le segment de la téléphonie mobile se situe à 44,5%, ce qui en fait le leader national.
Pendant la période de mise sous surveillance les analystes de WARA étudieront l’évolution de la situation au Burkina Faso et ses conséquences sur l’activité économique du pays. « Au plus tard le 30 janvier 2015, WARA s’engage à clore cette mise sous surveillance par une affirmation ou un abaissement de la note de l’ONATEL, et un maintien ou une modification de sa perspective », signalent les dirigeants de Wara.
El Hadj Diakhaté