Pape Demba Bitéye, Directeur général de la Senelec de la cérémonie de pose de la première pierre de la nouvelle centrale électrique de 300Mw, sur le site du Cap des biches dans la ville de Rufisque
« Après la signature de contrat à la date du 11 juin 2020, nous voilà réunis à nouveau pour matérialiser la vision de Son Excellence, le Président de la République Macky Sall, de faire du Sénégal un pays émergent », dit d’emblée le directeur général de Société nationale d'électricité du Sénégal.
Alors qu’il présidait hier, avec le ministre du pétrole et des énergies, la cérémonie de pose de la première pierre de la nouvelle centrale électrique, « la plus puissante de l’histoire du Sénégal », avec 300 Mw, Pape Demba Bitèye confie qu’ « à compter de ce jour (31 mars 2021 Ndlr), le site mythique du Cap des biches va encore une fois entrer dans l’histoire de l’électricité du Sénégal, après avoir abrité les premières centrales de production, dont certaines sont toujours performantes ».
Sur ce site, soutient le patron de la Senelec, une centrale de 300 MW sera bientôt érigée en cycle combiné sur une durée contractuelle de 28 mois avec un coût du kWh très compétitif comparé aux centrales existantes de Senelec et des IPP. Mieux, souligne-t-il, le coût sera de l’ordre de 56,65 f/kWh au gaz en cycle combiné au gaz.
Ce projet, selon Pape Demba Bitèye, inclut aussi les études d’ingénierie, les travaux de génie civil, les travaux électromécaniques ainsi que les infrastructures dédiées, la mise en service et le raccordement en 225 kV et 90 kV au réseau interconnecté. « Il inclut également la formation, la recette en usine et la fourniture des pièces de rechange nécessaires pour le fonctionnement », confie-t-il.
Dans la foulée, il précise que cette puissance additionnelle est nécessaire pour accroître la fiabilité du parc de production et mettre en œuvre la stratégie Gas- to - Power adoptée par l’Etat du Sénégal pour assurer l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité à moindre coût.
A l’en croire, l’investissement est aussi très important et l’addition de cette puissance permet de disposer d’une réserve de puissance conforme aux standards internationaux, et moins coûteuse sur le réseau et de pouvoir assurer les entretiens sur les machines existantes.
En tant qu’actionnaire à hauteur de 15%, M. Bitèye révèle que les dividendes que la Senelec récupérera dans ce projet contribueront au résultat global de « notre entreprise », ce qui se traduira positivement pour les travailleurs. En outre, poursuit-il, il est prévu une formation de trente-cinq (35) agents de Senelec pendant 6 à 7 mois environ dans des centrales de CalikEnergi et dans un centre de formation de Général Electric, partenaires dans le projet.
« Je voudrai pour terminer », dit M. Bitèye, « par remercier les équipes de Senelec qui ont mené à terme ce projet avec engagement et détermination ». Projet qui est piloté par la direction principale équipement (Dpe) malgré la pandémie de la Covid-19, conclut-il.
Bassirou MBAYE
Alors qu’il présidait hier, avec le ministre du pétrole et des énergies, la cérémonie de pose de la première pierre de la nouvelle centrale électrique, « la plus puissante de l’histoire du Sénégal », avec 300 Mw, Pape Demba Bitèye confie qu’ « à compter de ce jour (31 mars 2021 Ndlr), le site mythique du Cap des biches va encore une fois entrer dans l’histoire de l’électricité du Sénégal, après avoir abrité les premières centrales de production, dont certaines sont toujours performantes ».
Sur ce site, soutient le patron de la Senelec, une centrale de 300 MW sera bientôt érigée en cycle combiné sur une durée contractuelle de 28 mois avec un coût du kWh très compétitif comparé aux centrales existantes de Senelec et des IPP. Mieux, souligne-t-il, le coût sera de l’ordre de 56,65 f/kWh au gaz en cycle combiné au gaz.
Ce projet, selon Pape Demba Bitèye, inclut aussi les études d’ingénierie, les travaux de génie civil, les travaux électromécaniques ainsi que les infrastructures dédiées, la mise en service et le raccordement en 225 kV et 90 kV au réseau interconnecté. « Il inclut également la formation, la recette en usine et la fourniture des pièces de rechange nécessaires pour le fonctionnement », confie-t-il.
Dans la foulée, il précise que cette puissance additionnelle est nécessaire pour accroître la fiabilité du parc de production et mettre en œuvre la stratégie Gas- to - Power adoptée par l’Etat du Sénégal pour assurer l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité à moindre coût.
A l’en croire, l’investissement est aussi très important et l’addition de cette puissance permet de disposer d’une réserve de puissance conforme aux standards internationaux, et moins coûteuse sur le réseau et de pouvoir assurer les entretiens sur les machines existantes.
En tant qu’actionnaire à hauteur de 15%, M. Bitèye révèle que les dividendes que la Senelec récupérera dans ce projet contribueront au résultat global de « notre entreprise », ce qui se traduira positivement pour les travailleurs. En outre, poursuit-il, il est prévu une formation de trente-cinq (35) agents de Senelec pendant 6 à 7 mois environ dans des centrales de CalikEnergi et dans un centre de formation de Général Electric, partenaires dans le projet.
« Je voudrai pour terminer », dit M. Bitèye, « par remercier les équipes de Senelec qui ont mené à terme ce projet avec engagement et détermination ». Projet qui est piloté par la direction principale équipement (Dpe) malgré la pandémie de la Covid-19, conclut-il.
Bassirou MBAYE